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L’agenda sécuritaire des dirigeants occidentaux

Publié par Guy Jovelin le 18 août 2021

Les mesures contraignantes, plus délirantes les unes que les autres, s’enchaînent à un rythme très préoccupant.

Pour comprendre, un détour par le Forum économique mondial de Davos s’impose, où les grands argentiers et décideurs du monde ont maintes fois clamé : l’objectif est de faire de la crise actuelle une « formidable » opportunité pour opérer un Great Reset.

Tout cela est largement vérifiable en ligne et très documenté dans quelques ouvrages ou rapports d’étude signés par la main de ceux qui en sont les acteurs.

Mais qu’on ne s’y trompe pas, cette « grande réinitialisation » n’est rien d’autre qu’une douloureuse remise à plat des économies modernes largement surendettées et en voie de déclassement.

Depuis une quinzaine d’années, la croissance affichée par les grands pays est totalement artificielle car fondée sur une création monétaire (la planche à billets si vous préférez) complètement folle car décorrélée de la production réelle.

Songez par exemple que la masse monétaire M1 (pièces et billets en circulation, dépôts en comptes chèques) a été multipliée par 4,5 aux USA en 2020 (voir https://fred.stlouisfed.org/series/M1SL).

Du jamais vu.

Et ce n’est guère mieux en Europe.

Pour faire très court, la crise de 2008, liée à un excès de liquidités sur les marchés a été surmontée grâce à … des déversements de liquidités encore plus importants.

On a soigné le mal par encore plus de mal.

Une véritable fuite en avant.

En cause, des dépenses publiques toujours plus élevées, un endettement public monstrueux, une productivité en berne et une perte importante de compétitivité face au bloc asiatique et notamment à la Chine.

Nos économies ont alors été dangereusement maintenues sous oxygène monétaire pour rester dans la course.

Ce faisant, elles sont devenues encore plus fragiles et sont sur le point d’affronter une série d’ajustements très brutaux : inflation sévère, faillites en cascades, chômage, chute des marchés boursiers et financiers, etc.

Il en résultera une paupérisation des classes moyennes et bourgeoises, ainsi qu’un accroissement de la grande pauvreté.

Pour l’instant, ce processus a été ralenti par l’émission encore plus importante de « fausse » monnaie. Mais c’est reculer pour mieux sauter.

Les classes dirigeantes ont parfaitement saisi qu’une telle situation est de nature à provoquer des émeutes sanglantes et autres violences incontrôlables par les forces de l’ordre. Quand on n’a plus rien à perdre …

C’est pourquoi elles considèrent n’avoir d’autre choix que d’anticiper et prendre très rapidement le contrôle des populations pour contenir les conséquences d’un effondrement structurel de nos sociétés.

Aussi, il va sans dire que les mesures prises depuis deux ans ne sont en rien sanitaires.

Elles relèvent en réalité de l’ingénierie sociale visant à assurer la transition vers une société autoritaire post-consumériste (rappelons-nous les mots de Klaus Schwab, directeur du Forum de Davos : « Dans dix ans vous ne posséderez plus rien et vous en serez heureux »).

Il s’agit d’anticiper et de contenir la colère des peuples par une utilisation abusive de l’identité numérique et biologique (inspirée par le modèle chinois) dans un contexte de peur et de dépendance financière.

Tout le reste, à mon sens, n’est qu’une succession de faux débats.

 

Source : les4verites

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