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Racisme : quand la réalité dément la fiction woke

Publié par Guy de Laferrière le 10 mai 2023

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La chronique de Philippe Randa

Le 18 avril dernier à Tusla (Oklahoma), un noir, Carlton Milord, a abattu dans la bibliothèque Rudisill deux personnes blanches pour la seule et unique raison de leur couleur de peau, ainsi que l’a confirmé le procureur du comté Steve Kunzweiler : « Les informations suggèrent que la race des victimes a joué un rôle dans les meurtres. »

L’information, publiée sur le site Foxnews (www.foxnews.com), a été traduite et rapporté sur le site Les.Observateurs.ch (https://lesobservateurs.ch) le 7 mai : quel autre média français ou européen s’en est également fait l’écho ? Certes, peut-être qu’en cherchant bien, on trouverait, c’est bien possible, mais imaginons maintenant que ce soit un homme blanc qui ait abattu deux hommes noirs – ou jaunes ou rouges – uniquement à cause de leur race ? Quel en aurait été le retentissement médiatique ? Poser la question est y répondre.

Et les mêmes qui passent sous silence une telle information ne rentrant pas dans leur kit de pensée politiquement correcte, n’hésitent guère à accuser ceux qui le font de se repaître d’un tel fait divers qui prouverait justement leur racisme congénital d’homme blanc.

Quant à ceux qui affirment simplement que tout crime au seul motif d’une couleur de peau différente, et quelle que soit celle-ci, est commis à l’évidence par des déments qu’il convient de mettre hors d’état de nuire – et plutôt définitivement que momentanément –, ils se voient alors suspectés de vouloir minimiser la culpabilité du seul et unique racisme qu’il conviendrait de pourfendre : celui, encore et toujours, de l’homme blanc dont le fardeau n’est plus de « tenir le monde en ordre », tel que le concevait Rudyard Kipling, mais d’expier pour l’éternité celui de sa naissance.

Le racisme est le sentiment le plus partagé dans le monde, quelles que soient les frontières, les lois, les peuples ou les coutumes. Il faut être inconditionnellement wokiste pour ne pas reconnaître une telle évidence. Préférons pour notre part suivre le principe de Charles Péguy pour qui « celui qui ne gueule pas la vérité lorsqu’il la connaît se fait complice des menteurs et des faussaires ! »

Article paru sur le site du Nouveau Présent.

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