Publié par Guy de Laferrière le 08 juillet 2024
Les résultats du 2nd tour des élections législatives anticipées - suite à la dissolution décidée le 9 juin par Emmanuel Macron - sont évidemment une déception pour tous les patriotes, la coalition RN-LR n'obtenant que 143 sièges. Encore une fois, le Front ripoublicain a fonctionné auprès d'électeurs qui préfèrent, semble-t-il, que l'on continue d'égorger leurs enfants plutôt que d'être soupçonnés de racisme...
Si l'échec du RN incombe en priorité à nos compatriotes, incapables de glisser un bulletin dans l'urne pour enrayer le déclin et l'invasion migratoire, ce parti n'est pas non plus exempt de tout reproche. Après 15 ans de purges staliniennes au nom d'une dédiabolisation obsessionnelle et un abandon volontaire de l'implantation militante sur le territoire, le RN s'est retrouvé avec des centaines de candidats impréparés, dépassés, inaptes à répondre à la moindre interview. Et dans un scrutin à deux tours comme celui-ci où il faut réunir plus de 50 % des voix, il est tout de même compliqué de faire élire de simples prête-noms qui fuient la presse locale sans faire campagne.
Finalement, la « clarification » voulue par le Président de la République n'a pas eu lieu et nous voici de retour dans les travers de la IVe République avec un pays ingouvernable. De fragiles alliances de circonstance vont se mettre en place pour nommer un gouvernement qui sera ultra-vulnérable et sous la menace permanente d'une motion de censure pouvant tomber à tout moment.
Nous allons donc vers une grande instabilité politique dans un pays déchiré, avec des dirigeants décrédibilisés et des institutions paralysées.
Inutile de préciser qu'au final, ce seront les Français qui pâtiront de la chienlit qui s'annonce.
Le Parti de la France entend plus que jamais poursuivre son action politique et incarner une alternative nationale radicale à la mascarade politique actuelle.
Thomas Joly - Président du Parti de la France