Hier soir pour le match de champions league contre l’Atlético Madrid, les supporters parisiens (ou ce qu’il en reste depuis la scandaleuse interdiction du Kop Of Boulogne) ont déployé un tifo avec deux messages : “Free Palestine” et “La guerre sur le terrain mais la paix dans le monde”. Ces messages de bon sens, la liberté et la paix étant les objectifs naturels de tout homme civilisé, ont malgré leur relative platitude déclenché l’ire du président du CRIF et du ministère de l’Intérieur, deux entités dont il est assez difficile de savoir qui est qui.
Le président du CRIF a vu dans ce message un “appel à la haine” et souhaite que les supporters soient “sanctionnés”, quant au ministre de l’Intérieur il a carrément demandé au PSG d’interdire les tifos qui “abîment le sport” avec la “politique”.
Bien évidemment, l’UEFA a contredit notre ministre qui prétendait que “Free Palestine” contrevenait à ses règles.
Mais au-delà de cette anecdote, il est amusant de constater que Bruno Retailleau refuse que la politique entre dans les stades quand il s’agit de défendre un peuple qu’Israël déteste, alors qu’il ne trouve rien à redire lorsque l’antiracisme et le lobbyisme LGBT s’incrustent à chaque match, sans parler de la ridicule pantomime de ces équipes dont les joueurs mettent un genou à terre avant chaque coup d’envoi.
Liberté pour les supporters, liberté pour les ultras, liberté pour les Palestiniens, et à bas l’antiracisme à sens unique !