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  • Clandestins algériens : "La politique n'est pas l'art du possible, mais l'art de rendre possible ce qui est nécessaire"  

    Publié par Guy de Laferrière le 10 septembre 2024

    Dans Le Figaro, on nous apprend que, Paris se heurtant au refus d'Alger de délivrer des laissez-passer consulaires pour reprendre ses ressortissants en situation illégale en France, ceux-ci "saturent" nos centre de rétention.

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    Il y  a pourtant une solution très simple, en même temps que très humaine, très civilisée (qui vaut, d'ailleurs aussi pour tous les autres pays qui ont une façade maritime); une solution qui, par ailleurs, ferait réfléchir les autres et, pour commencer, nous "désencombrerait", ici, ce qui serait déjà un grand pas en avant.

    Il suffirait de prévenir ET les autorité algériennes ET les délinquants, ici. Et leur dire : "voilà ce que nous allons faire : nous allons, correctement, dignement, humainement, vous embarquer sur des bateaux normaux (militaires ou civils, peu importe); nous allons vous emmener à la limite des eaux territoriales d'Algérie, dans lesquelles nous nous garderons bien d'entrer; arrivés là, et dès que les conditions climatiques sont bonnes, nous vous installerons dans des canots pneumatiques neufs, avec leur moteur rempli de carburant (suffisamment pour parcourir les 22,224 kilomètres des eaux territoriales et arriver sur votre côte); vous conserverez vos téléphones, batterie chargée; et, à partir de là, ce sera une affaire entre vous et vos autorités, vos familles et parents. Nous, nous aurons eu une attitude humaine et respectueuse, nous vous aurons bien traités, bien expulsés, sans violence(s), et nous vous ferons même cadeau des bateaux pneumatiques...

    Comptez le nombre de pays avec lesquels on peut - et doit - agir de la sorte, en cas de mauvaise volonté de ces pays pour récupérer leurs clandestins/délinquants, et calculez le nombre d'indésirables que cela retirerait de la France (pour rappel, il y a 15.000 prisonniers étrangers en France : la surpopulation carcérale serait plus que grandement réduite s'ils rentraient chez eux, leur peine purgée...)

    Après, quand le monde entier saura que la France peut et veut se faire respecter, "la chose" se dira, partout, et "les choses" changeront, à coup sûr !...

    Comme le disait Richelieu, dont nous célébrions la naissance hier :

    "La politique n'est pas l'art du possible, mais l'art de rendre possible ce qui est nécessaire"  

     

    Source : lafautearousseau

  • C’était un 3 avril…

    Publié par Guy de Laferrière le 03 avril 2024

    1962 : à Alger, attaque par l’OAS de la clinique du Beau-Fraisier, repaire des terroristes du FLN : 9 morts, 30 blessés. C’est aussi l’occasion de voir à l’œuvre l’une des premières grandes opérations de manipulation médiatique…

    « Les patients étaient tous des FLN connus et fichés comme tels ». Ces propos sont rapportés par des officiers du 2e Bureau (renseignement militaire) tandis que dans le même temps, le préfet Vitalis Cros déclarait: « les patients de l’établissement n’avaient rien à voir avec les rebelles ».

    L’opération à l’encontre de la clinique est précédée par la découverte de « sépultures improvisées » (charniers) d’Européens dans le secteur de la clinique. Il est à préciser que la période pendant laquelle fut menée l’action est une période de désengagement de l’armée française, les accords d’Evian ayant entraîné le « cessez-le-feu ».
    L’armée n’avait plus à fournir la protection des Européens. La découverte de ces sépultures a lieu dans un secteur dont le commandement militaire était, sinon favorable à l’OAS, tout du moins se sentait impliqué dans la protection des Européens.
    Les « commandos Delta » de l’OAS, intervenant donc sur un renseignement d’origine militaire, verront leur entreprise se solder par un discrédit majeur pour l’organisation. Ce discrédit ne toucha que l’opinion métropolitaine mais convainquit beaucoup que l’OAS pratiquait « un terrorisme aveugle ».
    Les médias furent invités à venir constater sur place les dégâts causés par les « Deltas ». Le Monde du 4 avril titra en première page: « l’OAS commet de nouveaux crimes en Algérie ». La découverte du charnier précédent n’avait, elle, pas fait l’objet de révélations dans la presse… (source)
    Sur ce thème, on peut lire Une autre histoire de l’OAS, de Pierre Descaves.

     

    Source : contre-info

  • C’était un 22 avril…

    Publié par Guy de Laferrière le 22 avril 2023

    1961 : Alger est prise par les putschistes favorables à l’Algérie française. « L’armée s’est assurée le contrôle du territoire algéro-saharien. Je suis à Alger avec les généraux Zeller et Jouhaud, en liaison avec le général Salan, pour tenir notre serment: garder l’Algérie », déclare Challe à Radio-Alger. La confusion est totale en métropole.

    Le 25, Challe négocie malheureusement sa reddition tandis que Salan passe dans la clandestinité le 26.

     

    Source : contre-info

  • C’était un 24 janvier…

    Publié par Guy de Laferrière le 24 janvier 2023

    1960 : semaine des Barricades, à Alger, jusqu’au 1er février. Suite au rappel du général Massu en métropole par De Gaulle, de nombreux Français d’Algérie se rebellent face à la trahison gaulliste qui se dessine : 22 morts et 150 blessés graves.

    Semaine des barricades — Wikipédia

     

    Source : contre-info

  • Gaz, Visas, Immigration illégale : Élisabeth Borne se rendra à Alger les 9 et 10 octobre pour relancer des liens bilatéraux

    Publié par Guy Jovelin le 24 septembre 2022

    La première ministre doit concrétiser avec son homologue algérien Aïmene Benabderrahmane, lors d’un comité intergouvernemental, le «partenariat» conclu entre les présidents des deux pays fin août.

    […]

     

    Des annonces seront faites «prochainement» sur une possible augmentation des livraisons de gaz algérien en direction de la France, en pleine crise énergétique alimentée par la guerre en Ukraine, avait aussi précisé le porte-parole du gouvernement Olivier Véran au lendemain de la visite d’Emmanuel Macron en Algérie, qui s’était félicité qu’Alger aide «à la diversification» des approvisionnements en gaz de l’Europe.

    «Un partenariat renouvelé, concret et ambitieux»: après des mois de crise, Emmanuel Macron et son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune avaient gravé dans le marbre le 27 août, dans une déclaration commune, la relance des liens bilatéraux, au terme d’une visite de trois jours du chef de l’Etat français en Algérie. Mais elle doit maintenant s’accompagner de gestes concrets.

    […]

     

    Lors de cette visite, les deux dirigeants avaient par ailleurs ouvert la voie à un assouplissement du régime de visas accordés à l’Algérie, en échange d’une coopération accrue d’Alger dans la lutte contre l’immigration illégale.

    Le Figaro via fdesouche