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  • «Et si l’on demandait réparation à Alger pour les milliers de Français qui y furent réduits en esclavage ?»

    Publié par Guy Jovelin le 11 décembre 2025

    Alger, qui ne cesse de demander réparation pour les 130 années de colonialisme français, qui a créé l’Algérie, semble avoir oublié que la région a été continuellement sous férule étrangère pendant des siècles : cinq siècles dans l’Empire romain, conquise par les Arabes à partir du VIIe siècle, pour passer sous domination ottomane à partir de 1526. Elle semble aussi avoir oublié son active participation à la traite et à l’esclavage.

    Pour la plupart de nos concitoyens, la traite continue à être assimilée à la traite négrière et l’esclavage à résulter de la seule traite atlantique. Pourtant la traite des Noirs en Afrique commença dès la fin du VIIe siècle lorsque, vingt ans après la mort de Mahomet, le général arabe Abdallah ben Sayd partit à la conquête de l’Afrique du Nord. Après avoir conquis l’Égypte, il imposa aux chrétiens de Nubie, par un traité, le bakht, la livraison de 360 esclaves par an, puis il continua vers le Maghreb, nom donné par les conquérants arabes à une région que les Européens appelèrent d’abord Berbérie, car peuplé par les Berbères, puis Barbarie. La traite des esclaves de Barbarie est amplement historiographiée : les marchés d’esclaves du littoral maghrébin, dont l’actif marché d’Alger, se livrèrent pendant des siècles à un lucratif commerce d’êtres humains, tant Africains subsahariens qu’Européens.

    Les ports de la côte des Barbaresques, Alger, Béjaïa (Bougie), Tunis ou Tripoli, servaient de base à des expéditions esclavagistes vers l’Europe qui durèrent jusqu’au XIXe siècle. Cette traite est le plus souvent associée à la domination ottomane sur le Maghreb et aux exactions de ceux que l’on appelle les pirates barbaresques. Elle fut en effet particulièrement active à cette époque. Mais elle est répertoriée dès le IXe siècle et devint si préoccupante que la chrétienté s’en émut. Pour ces captifs européens destinés à l’esclavage, il y avait une libération possible, tout aussi rentable pour les traitants : si le captif avait des biens, sa famille était sollicitée pour payer une importante rançon ; il arrivait même qu’un village entier se cotisât pour faire libérer l’un des siens. Mais, pour la plupart des captifs, il n’y avait guère d’espoir. C’est ainsi que Rome, s’inquiétant de la conversion possible de ces prisonniers à l’islam, décida d’agir. Dans ce contexte apparurent des ordres religieux spécifiquement dévolus au rachat des esclaves chrétiens, que l’on appelle des ordres rédempteurs. Leur création au début du XIIIe siècle montre que la traite était déjà bien développée avant l’arrivée des Barbaresques.

    Le Figaro via fdesouche

  • Le recteur de la Grande Mosquée de Paris a soutenu Macron en 2022 sur consigne d’Alger. En échange, le gouvernement français a permis à la mosquée d’obtenir le monopole lucratif de la certification halal des exportations vers l’Algérie.

    Publié par Guy Jovelin le 09 août 2025

    fdesouche
     

    Selon Libération, Chems-Eddine Hafiz, recteur de la Grande Mosquée de Paris, adopte un double discours : modéré et républicain en France, mais aligné sur les positions officielles d’Alger lorsqu’il s’exprime en Algérie. Proche du président Abdelmadjid Tebboune, il a soutenu Emmanuel Macron lors de la présidentielle 2022 « sur ordre d’Alger », organisant même un dîner politique à la mosquée malgré la loi sur le séparatisme. En contrepartie, le gouvernement français a supervisé — via des réunions au ministère de l’Intérieur, de l’Économie et avec les ambassadeurs de l’UE — l’instauration d’un monopole confié à la Grande Mosquée sur la certification halal de tous les produits exportés vers l’Algérie depuis l’Union européenne. Ce système, assimilé à une simple taxe, rapporte chaque année plusieurs millions d’euros à l’institution dirigée par Hafiz, tout en suscitant critiques d’industriels européens et inquiétudes sur l’opacité des comptes.

  • C’était un 26 mars… 1962 : le massacre de la rue d’Isly

    Publié par Guy Jovelin le 26 mars 2025

    Le 26 mars 1962, un traquenard diabolique ourdi par le pouvoir gaulliste et ses complices à Alger permettait d’enfermer dans une nasse les patriotes algérois venus défiler pacifiquement derrière les drapeaux français, pour protester contre le terrible blocus du quartier de Bab-el-Oued, assiégé par la Gendarmerie mobile.

    Le préfet Vitalis-Cros fit appel à l’armée pour bloquer le passage de la foule. C’est le 4e Regiment de Tirailleurs Algériens ( arabes ou berbères, qui n’avaient jamais assuré l’ordre en ville, revenus harassés après plusieurs jours de marche), qui est désigné malgré la mise en garde de son commandement prévenant que ces soldats ne sont pas préparés à une confrontation urbaine.

    Ils étaient trois mille civils non armés à défiler vers le quartier de Bab el Oued, et se retrouvèrent donc face à un barrage militaire.

    A 14h45, un lieutenant des tirailleurs vient les prévenir, ou plutôt les supplier :
    « dispersez-vous, nous avons ordre de tirer ».

    Quelques minutes après, les armes automatiques crépitent vers la foule.
    Une centaine de Français, hommes, femmes, enfants, furent abattus (certains achevés à terre) et plusieurs centaines furent blessés par les balles françaises. Ils sont tombés victimes de la haine gaulliste.

    Ce que les Soviétiques n’ont pas osé à Budapest fin octobre 1956, les criminels gaullistes l’ont réalisé : faire tirer sur les habitants, sur les civils. Des officiers et des soldats portant l’uniforme de l’armée française ont tiré, pour réduire au silence en les tuant, des Algérois français qui voulaient rester français. Crime ineffaçable et qui souille à jamais notre armée et notre nation.

    Le gouvernement n’a jamais présenté d’excuses.

    Plus de détails sur ce site notamment.

     

    Source : contre-info

  • Clandestins algériens : "La politique n'est pas l'art du possible, mais l'art de rendre possible ce qui est nécessaire"  

    Publié par Guy de Laferrière le 10 septembre 2024

    Dans Le Figaro, on nous apprend que, Paris se heurtant au refus d'Alger de délivrer des laissez-passer consulaires pour reprendre ses ressortissants en situation illégale en France, ceux-ci "saturent" nos centre de rétention.

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    Il y  a pourtant une solution très simple, en même temps que très humaine, très civilisée (qui vaut, d'ailleurs aussi pour tous les autres pays qui ont une façade maritime); une solution qui, par ailleurs, ferait réfléchir les autres et, pour commencer, nous "désencombrerait", ici, ce qui serait déjà un grand pas en avant.

    Il suffirait de prévenir ET les autorité algériennes ET les délinquants, ici. Et leur dire : "voilà ce que nous allons faire : nous allons, correctement, dignement, humainement, vous embarquer sur des bateaux normaux (militaires ou civils, peu importe); nous allons vous emmener à la limite des eaux territoriales d'Algérie, dans lesquelles nous nous garderons bien d'entrer; arrivés là, et dès que les conditions climatiques sont bonnes, nous vous installerons dans des canots pneumatiques neufs, avec leur moteur rempli de carburant (suffisamment pour parcourir les 22,224 kilomètres des eaux territoriales et arriver sur votre côte); vous conserverez vos téléphones, batterie chargée; et, à partir de là, ce sera une affaire entre vous et vos autorités, vos familles et parents. Nous, nous aurons eu une attitude humaine et respectueuse, nous vous aurons bien traités, bien expulsés, sans violence(s), et nous vous ferons même cadeau des bateaux pneumatiques...

    Comptez le nombre de pays avec lesquels on peut - et doit - agir de la sorte, en cas de mauvaise volonté de ces pays pour récupérer leurs clandestins/délinquants, et calculez le nombre d'indésirables que cela retirerait de la France (pour rappel, il y a 15.000 prisonniers étrangers en France : la surpopulation carcérale serait plus que grandement réduite s'ils rentraient chez eux, leur peine purgée...)

    Après, quand le monde entier saura que la France peut et veut se faire respecter, "la chose" se dira, partout, et "les choses" changeront, à coup sûr !...

    Comme le disait Richelieu, dont nous célébrions la naissance hier :

    "La politique n'est pas l'art du possible, mais l'art de rendre possible ce qui est nécessaire"  

     

    Source : lafautearousseau

  • C’était un 3 avril…

    Publié par Guy de Laferrière le 03 avril 2024

    1962 : à Alger, attaque par l’OAS de la clinique du Beau-Fraisier, repaire des terroristes du FLN : 9 morts, 30 blessés. C’est aussi l’occasion de voir à l’œuvre l’une des premières grandes opérations de manipulation médiatique…

    « Les patients étaient tous des FLN connus et fichés comme tels ». Ces propos sont rapportés par des officiers du 2e Bureau (renseignement militaire) tandis que dans le même temps, le préfet Vitalis Cros déclarait: « les patients de l’établissement n’avaient rien à voir avec les rebelles ».

    L’opération à l’encontre de la clinique est précédée par la découverte de « sépultures improvisées » (charniers) d’Européens dans le secteur de la clinique. Il est à préciser que la période pendant laquelle fut menée l’action est une période de désengagement de l’armée française, les accords d’Evian ayant entraîné le « cessez-le-feu ».
    L’armée n’avait plus à fournir la protection des Européens. La découverte de ces sépultures a lieu dans un secteur dont le commandement militaire était, sinon favorable à l’OAS, tout du moins se sentait impliqué dans la protection des Européens.
    Les « commandos Delta » de l’OAS, intervenant donc sur un renseignement d’origine militaire, verront leur entreprise se solder par un discrédit majeur pour l’organisation. Ce discrédit ne toucha que l’opinion métropolitaine mais convainquit beaucoup que l’OAS pratiquait « un terrorisme aveugle ».
    Les médias furent invités à venir constater sur place les dégâts causés par les « Deltas ». Le Monde du 4 avril titra en première page: « l’OAS commet de nouveaux crimes en Algérie ». La découverte du charnier précédent n’avait, elle, pas fait l’objet de révélations dans la presse… (source)
    Sur ce thème, on peut lire Une autre histoire de l’OAS, de Pierre Descaves.

     

    Source : contre-info