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dealer - Page 3

  • Mounir, le dealer du show-biz, échappe à la prison et ses clients huppés aux enquêteurs

    Publié par Guy Jovelin le 17 juin 2020

    contre-info

    Mounir, le dealer qui fournissait de la cocaïne aux animateurs ...

    Ce brave Mounir, fournisseur récidiviste de cocaïne pour les vedettes de la capitale, écope d’une petite peine qu’il ne fera pas : c’est habituel ; mais on relèvera tout de même que la police a convoqué uniquement ses clients anonymes, et qu’elle n’a pas contacté les membres de la caste médiatique (et politique ?). En France, il n’y a pas d’égalité entre les citoyens, il faut être niais pour le croire.

    « Un trafiquant de produits stupéfiants récidiviste s’en est bien sorti, lors de son procès qui s’est tenu vendredi dernier au tribunal correctionnel de Paris. Mounir, 34 ans, fournissait en cocaïne le Tout-Paris. Il n’a écopé que d’un an de prison ferme, rapporte Le Parisien.

    Le « dealer des stars » était pourtant bien positionné dans ce réseau de malfaiteurs, dont neuf prévenus comparaissaient devant la justice. Ils étaient poursuivis pour avoir importé 45 kg de cocaïne entre octobre 2015 et mars 2016 à Paris, Clichy (Hauts-de-Seine) et à l’aéroport de Roissy.

    Deux d’entre eux ont été relaxés. Les deux hommes à la tête du réseau, Hamid et Faride, âgés de 33 et 63 ans, ont écopé respectivement de 6 et 4 ans de prison ferme. Tous les prévenus sont ressortis libres du tribunal, à l’exception d’Hamid.

    Mounir, quant à lui, vivait dans un appartement parisien qui servait au stockage des produits stupéfiants qui lui étaient fournis par son grossiste Hamid. L’homme, originaire du Havre, avait un portefeuille d’une trentaine de clients qui le contactaient par téléphone.

    Il s’occupait des livraisons en voiture, directement à leur domicile. Dès lors qu’il est entré dans le radar des enquêteurs, il a été placé sur écoute. C’est à cette occasion que les policiers ont entendu que des animateurs de télévision à succès faisaient partie de ses clients. Ces derniers passaient des appels ou écrivaient des SMS à leur revendeur.

    Mounir était l’ami des personnalités en vue du petit écran. Les enquêteurs de la police judiciaire ont retranscrit un nombre incalculable de SMS et de discussions entre le dealer et ses clients huppés.

    « Attends-moi trente secondes, je sors d’une émission », avait-il, par exemple, reçu de la part d’une animatrice de la chaîne C8, alors qu’il venait de lui annoncer son arrivée pour une livraison. Les stars de la télévision n’hésitaient pas à se transmettre le numéro de ce dealer, désormais habitué à naviguer dans le milieu du showbiz. […] » (Source actu17)

  • Bordeaux : Un SDF antillais tire en pleine rue sur son dealer pour une dette de 60€. Son avocate relativise : « aux Antilles, le rapport à la sécurité est différent »

    Publié par Guy Jovelin le 08 janvier 2020

    Par  le 08/01/2020

    Le 1er janvier, parce qu’il ne récupérait pas les 60 euros confiés pour acheter de la drogue, un homme a tiré à trois reprises sur son fournisseur. Jugé lundi par le tribunal correctionnel pour avoir tiré à trois reprises, en pleine rue de Bordeaux et en plein après-midi, sur son fournisseur défaillant, un trentenaire antillais, sans domicile fixe, ne nie pas les faits qui lui sont reprochés. Il n’en tire aucune gloire mais explique dans un haussement d’épaules pourquoi et comment il s’est fait justice lui-même.

    « Il me devait 60 euros », estime pouvoir justifier le prévenu. De l’argent confié pour acheter de la drogue qui n’a jamais été livrée. Lassé d’attendre, il a préféré demander le remboursement de la somme. « Pendant une semaine, je l’ai harcelé pour qu’il me remette mes sous. S’il me les avait rendus, je n’aurais pas tiré. »

    Mais le 1er janvier, au sortir d’un hôtel proposé comme hébergement par le 115, il rencontre son dealer. Il remonte dans sa chambre et redescend armé d’un pistolet 6.35. Chargé. « C’est pour ma protection », confie l’Antillais, arrivé à Bordeaux au début du mois de décembre.

    Sans exonérer le prévenu de ses responsabilités, son avocate Me Laury Costes rappelle qu’il s’est senti menacé par la victime, qu’après avoir été opéré récemment, il ne se sentait pas en mesure de courir ou se battre et que, « venant des Antilles où le rapport à la sécurité est différent », il s’est armé. Après en avoir délibéré, le tribunal a condamné Roger Ajax à deux ans de prison ferme. Il est reparti en prison.

    Sud Ouest via fdesouche