Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

france - Page 11

  • “Face aux Russes, on est une armée de majorettes !”, déclare un haut gradé

    Publié par Guy de Laferrière le 13 mars 2024

    face aux Russes, on est une armée de majorettes !

    Marianne a publié un article intéressant sur l’idée folle d’Emmanuel Macron d’envoyer des troupes françaises en Ukraine. Le magazine fait état de plusieurs rapports confidentiels défense à ce sujet, plus inquiets les uns que les autres.

    « Il ne faut pas se leurrer, face aux Russes, on est une armée de majorettes ! », déclare un haut gradé à la rédaction de Marianne. En dehors de l’équipe de l’Élysée et des responsables de communication des ministres, tout le monde est conscient que cette menace de Macron est insensée.

    Une victoire militaire ukrainienne désormais impossible

    Que disent les rapports confidentiels défense que Marianne a pu consulter ?

    Premier constat : une victoire militaire ukrainienne semble désormais impossible. Pendant des mois, les chancelleries européennes ont voulu croire que la contre-offensive de Kiev du printemps 2023, appuyée par du matériel occidental, allait renvoyer l’armée russe à Moscou. Rédigés cet automne, les « retex » (retours d’expérience) de l’opération sont accablants. « Elle s’est progressivement enlisée dans la boue et le sang et ne s’est soldée par aucun gain stratégique », écrit un rapport confidentiel défense sur « l’échec de l’offensive ukrainienne » auquel Marianne a eu accès.

    « La faillite de la planification » du camp occidental

    En amont, la planification, imaginée à Kiev et dans les états-majors occidentaux, s’est révélée « désastreuse ». « Les planificateurs pensaient que dès que les premières lignes de défense russes seraient franchies, l’ensemble du front s’effondrerait […] Ces phases préliminaires fondamentales ont été faites sans tenir compte des forces morales de l’ennemi en défensif : c’est-à-dire la volonté du soldat russe de s’accrocher au terrain », constate ce rapport évoquant « la faillite de la planification » du camp occidental.

    Des soldats ukrainiens sans formation

    « Les brigades nouvellement constituées l’ont essentiellement été sur le plan administratif » et les formations n’ont pas duré plus de trois semaines. Faute de cadres et d’un volume de vétérans significatif, ces « soldats de l’an II » ukrainiens ont été lancés à l’assaut « d’une ligne de fortification russe qui s’est avérée inexpugnable ».

    Sans aucun appui aérien, avec du matériel occidental disparate et moins performant que l’ancien matériel soviétique (« vétuste, facile d’entretien, et apte à être utilisé en mode dégradé », mentionne le rapport), les troupes ukrainiennes n’avaient aucun espoir de percer.

    L’armée russe est aujourd’hui la référence “tactique et technique”

    Ajoutons « l’archidomination russe dans le domaine du brouillage électronique pénalisant, côté ukrainien, l’utilisation de drones et les systèmes de commandement ». « L’armée russe est aujourd’hui la référence “tactique et technique” pour penser et mettre en œuvre le mode défensif », écrit le rapport.

    Non seulement Moscou dispose d’engins lourds du génie lui ayant permis de construire des ouvrages défensifs (« absence presque totale de ce matériel côté ukrainien, et impossibilité des Occidentaux d’en fournir rapidement ») mais les 1 200 km de front, dits ligne Sourokovine (du nom d’un général russe), ont été minés dans des proportions énormes (7 000 km de mines).

    Endurance opérationnelle des Russes

    Autre constatation, « les Russes ont aussi su gérer leur troupe de réserve, pour garantir l’endurance opérationnelle ». Selon ce document, Moscou renforce ses unités avant leur usure complète, mélange les recrues à des troupes aguerries, ménage des périodes de repos à l’arrière régulières… et « a toujours eu un réservoir de force cohérent pour gérer les imprévus ».

    On est bien loin de l’idée répandue à l’ouest d’une armée russe envoyant ses troupes à la boucherie sans compter… « À ce jour, l’état-major ukrainien ne dispose pas d’une masse critique de forces terrestres aptes à la manœuvre interarmées à l’échelon du corps d’armée capables de défier leurs homologues russes en vue de percer sa ligne défensive », conclut ce rapport confidentiel défense, selon lequel « la plus grave erreur d’analyse et de jugement serait de continuer à rechercher des solutions exclusivement militaires pour arrêter les hostilités ».

    Un gradé français résume : « Il est clair, au vu des forces en présence, que l’Ukraine ne peut pas gagner cette guerre militairement. »

    Armée ukrainienne en déroute

    « La combativité des soldats ukrainiens est profondément affectée », mentionne un rapport prospectif sur l’année 2024.

    « Zelensky aurait besoin de 35 000 hommes par mois, il n’en recrute pas la moitié, alors que Poutine pioche dans un vivier de 30 000 volontaires mensuels », constate un militaire rentré de Kiev.

    400 000 soldats ukrainiens perdus par an

    C’est la partie la plus importante de ces informations. Les Russes éliminent environ 400,000 soldats ukrainiens par an, un rythme qui va s’accélérer compte tenu de l’affaiblissement qualitative et quantitative de l’armée ukrainienne.

    La rupture du front à Avdivka est symptomatique. Cette place forte était censée être imprenable.

    Maintenant qu’elle est tombée, les Ukrainiens n’ont pas de seconde ligne défensive et ils doivent en créer une à la hâte, ce qui les pousse à jeter dans la brèche leurs maigres réserves. Ces unités, engagées à terrain découvert pour ralentir les Russes, sont rapidement détruites, mais cela permet de gagner du temps pour reconstituer une ligne en arrière du front qui recule. Les Ukrainiens sacrifient leurs meilleures unités dans cette opération et cela se ressentira lors de l’inévitable offensive russe du printemps ou de l’été.

    En matière de matériel, la balance est tout aussi déséquilibrée : l’offensive ratée de 2023 aurait « tactiquement détruit » la moitié des 12 brigades de combat de Kiev.

    L’aide occidentale de moins en moins utile

    « L’Occident peut fournir des imprimantes 3D pour fabriquer des drones ou des munitions rôdeuses, mais ne pourra jamais imprimer des hommes », constate ce rapport. « Compte tenu de la situation, il a pu être envisagé de renforcer l’armée ukrainienne, non pas en combattants, mais avec des forces d’appui, à l’arrière, permettant de libérer les soldats ukrainiens pour le front », admet un haut gradé, confirmant une « montée en puissance » de militaires occidentaux en civil.

    Même si deux wagons américains, vraisemblablement utilisés par la CIA, sont accrochés au train qui fait la liaison quotidienne entre la Pologne et Kiev, le camp occidental n’admet qu’à moitié la présence de forces spéciales en Ukraine. « Outre les Américains, qui ont autorisé le New York Times à visiter un camp de la CIA, il y a pas mal de Britanniques », glisse un militaire, qui ne dément pas la présence de forces spéciales françaises, notamment des nageurs de combat pour des missions de formation…

    Les bombes planantes russes

    Troisième constat : le risque de rupture russe est réel. C’est la dernière leçon en date du front ukrainien, qui donne des sueurs froides aux observateurs de l’armée française. (…)

    « Les Russes ont changé leur mode opératoire (…) en utilisant pour la première fois à grande échelle des bombes planantes », constate ce document. Quand un obus d’artillerie de 155 mm transporte 7 kg d’explosif, la bombe planante en projette entre 200 et 700 kg et peut donc percer des ouvrages bétonnés de plus de 2 m. Un enfer pour les défenses ukrainiennes, qui auraient perdu plus de 1 000 hommes par jour.

    Réducteurs de son

    De plus, les Russes utilisent des réducteurs de son sur les armes légères d’infanterie afin de déjouer les systèmes de détection acoustique sur le terrain. « La décision de repli des forces armées ukrainiennes a été une surprise », constate ce dernier rapport, soulignant « sa soudaineté et son impréparation », faisant craindre que ce choix ait été « plus subi que décidé par le commandement ukrainien », évoquant un possible début de « débandade ».

    « Les forces armées ukrainiennes viennent tactiquement de montrer qu’elles ne possèdent pas les capacités humaines et matérielles […] pour tenir un secteur du front qui est soumis à l’effort de l’assaillant », poursuit le document. « L’échec ukrainien à Avdiïvka montre que, malgré l’envoi en urgence d’une brigade “d’élite” – la 3e brigade d’assaut par air Azov –, Kiev n’est pas capable de rétablir localement un secteur du front qui s’effondre », s’alarme ce dernier rapport.

    Macron ferait bien d’écouter les officiers de son état-major avant de se lancer dans des plans absurdes.

     

    Source : medias-presse.info

  • En ce Dimanche prions pour le Roy, prions pour la France

    Publié par Guy de Laferrière le 10 mars 2024

    431053169_10228066952634026_6553972222860931544_n.jpg

  • En ce Dimanche prions pour le Roy, prions pour la France

    Publié par Guy de Laferrière le 03 mars 2024

    431493602_10228031322183287_119150219353448066_n.jpg

  • Pour 84% des Français, la France, un pays de tradition catholique : pour combien de temps ?

    Publié par Guy de Laferrière le 25 février 2024

    26 Février 2024, 11:42am | Publié par Thomas Joly

    Il y a parfois de bonnes nouvelles qui tombent comme ça, sans qu’on s’y attende vraiment. Comme ce sondage de l’institut CSA pour CNewsEurope 1 et le JDD, publié ce dimanche 25 février : « 84 % des Français estiment que la France est un pays de culture et de tradition catholique. » Évidemment, diront, les esprits forts, c’est encore un truc sorti par la « sphère Bolloré ». Oui, peut-être, mais le sondage n’a pas été fabriqué en lisant les ronds dans l’eau bénite ou en observant les fumées d’encens. Fermons la parenthèse.

    Les intégristes de la République auront beau dire...

    Pourquoi est-ce une bonne nouvelle ? Parce que dans un pays où, paraît-il, un jeune sur six pense que la Terre est plate, on se dit qu’il y a quand même encore une immense majorité de gens qui voient la réalité en face. Les intégristes de la République auront beau dire, beau faire, beau penser, beau faire semblant de croire que la France est née avec la Révolution française dans une sorte de génération spontanée et fulgurante, les Français dans leur immense majorité estiment que la France est un pays de culture et tradition catholiques. Pourquoi évoquer la Révolution ? Évidence, là aussi : c’est bien la Révolution qui a lancé le processus pour éjecter la religion catholique de l’espace public de ce pays. Plus de deux siècles d’acharnement, de persécutions souvent, de mesquineries parfois, mais aussi d’abandons du côté même de l’Église catholique de France, notamment durant les soixante-dix dernières années, n’auront pas suffi pour éradiquer la tradition et la culture catholiques dans ce pays.

    À quelques points près, tous sexes, générations, sensibilités politiques confondus

    Dans ce pays où, selon l’INSEE, 51 % de la population des 18-59 ans déclarent ne pas avoir de religion, où seulement 29 % de la population se disent catholiques, où 10 % se revendiquent de religion musulmane, où le « processus de transmission » (on appelle ça « la tradition » !) n’est que de 67 % chez les catholiques quand il est de 91 % dans les familles musulmanes, où l’assistance à la messe a dégringolé de façon vertigineuse en trois générations, en dépit (ou à cause ?) des bienfaits de « l’esprit de Vatican II » (27 % de « messalisants en 1952, 4,5 % en 2016…), où l’Église catholique a brillé généralement par son misérabilisme et est devenue quasiment inaudible, dans ce pays, donc, malgré tout cela, l’immense majorité des habitants estiment, non pas que la Terre est plate, mais que la France est un pays de culture et de tradition catholiques. À quelques points près, tous sexes, générations, sensibilités politiques confondus. À l’exception des Français qui votent LFI : seulement 72 %. Ce qui n’est tout de même pas mal. La France, pays de tradition et de culture catholiques : une évidence, donc. Un quasi-consensus sur ce constat.

    On se bouge pour que l’église reste au centre du village

    Et, donc ? On fait quoi, avec ça ? On arrête peut-être de couper les cheveux en quatre et d’emmerder le monde en saisissant les tribunaux administratifs, qui ont sans doute autre chose à faire, parce que le maire a mis une crèche dans le hall de la mairie au moment de Noël. Par exemple. On se bouge pour que l’église reste au centre du village, au figuré et au propre. Pour qu'elle ne soit pas transformée en centre culturel ou en loft pour bobos. Je dis ça, je dis rien. On décide de ne plus dire « Joyeuses fêtes » mais « Joyeux Noël » et « Joyeuses Pâques ». Quoi, encore ? Ah, oui : que les évêques ressemblent de nouveau à des évêques et pas à des employés de la CAF qui attendent la retraite derrière l'Hygiaphone™. Tout plein d’idées, vous voyez, des trucs tout simples. Certain que vous avez aussi votre petite idée sur le sujet. Enfin, mais là, ça devient sacrément (si j’ose dire) politique : on arrête l’immigration de masse afin que, dans trente ans, les habitants de ce pays puissent encore répondre à 84 % que « la France est un pays de culture et de tradition catholiques »

    Georges Michel

    Source : http://bvoltaire.fr

  • En ce Dimanche prions pour le Roy, prions pour la France

    Publié par Guy de Laferrière le 25 février 2024

    425321267_10227994678547219_1489639823783984057_n.jpg