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mayotte - Page 2

  • Mayotte : des collectifs de mahoraises bloquent l’accès des migrants comoriens aux centres de santé

    Publié par Guy de Laferrière le 27 mai 2023

    Soumis à la pression démographique et à une pénurie de soignants encore plus sévère qu’en métropole, le système de santé du 101ᵉ département français est l’objet d’un bras de fer inédit : des collectifs de Mahoraises bloquent depuis plusieurs semaines l’accès des Comoriens aux structures de soins.

    Vendredi 26 mai, le soleil n’avait pas encore atteint son zénith que l’atmosphère était déjà brûlante au dispensaire de santé de Jacaranda, sur les hauteurs de Mamoudzou, la capitale économique de Mayotte. De part et d’autre de la route, deux groupes de femmes : les unes, comoriennes pour la plupart, veulent accéder à la pharmacie centrale attenante au dispensaire ; les autres, mahoraises, ne veulent pas de leur présence ici. Elles portent les mêmes boubous, parlent souvent la même langue, vivent sur la même île, mais tout les sépare.

    […] Une migrante comorienne, Kamladi (les personnes citées par leur seul prénom ont souhaité rester anonymes) se faufile discrètement, récupère les médicaments que son fils épileptique attend depuis trois jours et dont sa fille asthmatique a besoin au quotidien : « Elles ne veulent pas que je vienne parce qu’elles disent que je vole la place des Français. Mais nous ne sommes pas venus ici pour souffrir, juste pour nous soigner. »

     

    Le Monde via fdesouche

  • Mayotte. Macron a discrètement reçu le président comorien sur fond de tensions

    Publié par Guy de Laferrière le 09 mai 2023

    Emmanuel Macron a reçu discrètement lundi soir son homologue comorien Azali Assoumani sur fond de tensions diplomatiques engendrées par l’opération « Wuambushu » menée par les autorités françaises à Mayotte pour déloger des bidonvilles des sans-papiers en grande majorité venus des îles voisines des Comores.

    La rencontre, qui n’avait pas été annoncée, a été confirmée mardi par Hamada Madi, conseiller diplomatique du chef de l’Etat comorien. Elle a duré une quarantaine de minutes a-t-il dit. Interrogée, l’Elysée s’est ensuite borné à confirmer à son tour la réunion.

    A la suite de ce tête-à-tête dont rien n’a filtré, les ministres des Affaires étrangères et de l’Intérieur des deux pays devaient déjeuner mardi ensemble au Quai d’Orsay.

    DNA via fdesouche

  • L’opération Wuambushu a commencé avec des barrages filtrants, des vérifications d’identité, la sécurisation des routes, et la préparation à la destruction des bidonvilles ; Anasse Kazib parle de « colons français »

    Publié par Guy de Laferrière le 25 avril 2023

    « L’étape dans laquelle on est […] c’est l’intensification des contrôles routiers, dans les bidonvilles, mais aussi des contrôles maritimes […] qu’il n’y ait plus de personnes entrant illégalement par voie maritime sur Mayotte. On renforce […] les contrôles de jour, de nuit, pour intercepter ces traversées maritimes. Depuis qu’on a intensifié ces renforts, il n’y a plus de kwassas (bateaux de taille réduite) qui ont été repérés », a déclaré plus tard dans la soirée Camille Chaize, porte-parole du ministère de l’Intérieur, sur France Inter.

    […] La Nouvelle République


  • Mayotte : les Comores « n’entendent pas accueillir » les migrants clandestins comoriens expulsés par la France

    Publié par Guy de Laferrière le 22 avril 2023

    Alors que Paris prévoit d’expulser dans les prochains jours des personnes en situation irrégulière à Mayotte, les Comores «n’entendent pas les accueillir», a déclaré à l’AFP le porte-parole du gouvernement de Moroni ce vendredi 21 avril.

    Ce vendredi 21 avril, le porte-parole du gouvernement de Moroni, Houmed Msaidie, s’est opposé à la volonté de Paris d’expulser dans les prochains jours les personnes en situation irrégulière dans une vaste opération anti-migrants controversée estimant que «les Comores n’entendent pas les accueillir».

    «Les Comores n’entendent pas accueillir des expulsés issus de l’opération projetée par le gouvernement français à Mayotte», a affirmé le porte-parole du gouvernement de Moroni dans une déclaration téléphonique à l’AFP.

    Baptisée «Wambushu» (reprise en mahorais : ndlr), cette opération contre la délinquance et l’immigration illégale à Mayotte, voulue par Gérald Darmanin, prévoit de détruire des bidonvilles dans ce 101e département français situé dans l’océan Indien et expulser les migrants illégaux, majoritairement originaires de l’archipel voisin des Comores, vers Anjouan, à 70 km de Mayotte.

    (…) CNews via fdesouche

  • Mayotte : à peine arrivé le RAID devrait repartir lundi. Les policiers d’élite ont déjà eu l’occasion de subir des caillassages par des bandes de jeunes

    Publié par Guy de Laferrière le 01 décembre 2022

    Ont-ils vraiment été utiles ? Déployés en urgence à Mayotte, où la situation sécuritaire est chaotique, les policiers d’élite du Raid ont subi des caillassages par des bandes de jeunes, lundi 28 novembre […]

    Lundi 28 novembre, une opération a été menée conjointement à Vahibé, un village-bidonville, par la direction territoriale de la police nationale (DTPN, regroupant la police nationale et la police aux frontières) et le Raid. Mais l’effet de surprise y est impossible : une seule route permet d’accéder au village depuis Mamoudzou, le chef-lieu de l’île. Alors, quand les habitants repèrent le convoi de 4X4 et de fourgons blancs, ils sortent les téléphones pour prévenir les personnes sans papiers qu’une « opération LIC (lutte contre l’immigration clandestine) » est en cours. Quand le convoi se gare au pied du bidonville de Vahibé, il n’y a déjà plus grand monde à interpeller. Une trentaine de policiers se répartissent tout de même le terrain. Tandis que les policiers procèdent à l’interpellation de trois hommes en situation irrégulière – les seules de l’opération – sous les yeux des enfants, les jeunes préparent la riposte. Les premières pierres pleuvent de la part de petits groupes de jeunes dispersés dans la colline. Très mobiles, ils communiquent entre eux en shimaoré, mais invectivent les policiers en français. Lesquels répliquent en plongeant le bidonville dans une épaisse fumée de gaz lacrymogènes.
    Cependant, la présence du Raid semble dissuasive. « On aimerait qu’ils restent, c’est un soulagement de les avoir avec nous, mais Paris refuse, alors ils repartiront lundi (5 décembre) », explique Abdel Aziz Sakhi, secrétaire zonal Alternative police CFDT. « Connaissant les jeunes, ça va être la fête quand ils seront partis, ça va reprendre, c’est sûr », estime-t-il.

    […]

    Valeurs Actuelles via fdesouche