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  • « Des barbares en culotte courte, de 12 à 13 ans, armés de machettes, de barres de fer, qui tuent et sèment le chaos » : à Mayotte, comment la situation des mineurs isolés violents est devenue explosive

    Publié par Guy de Laferrière le 30 décembre 2022

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    Entre 3 000 et 4 000 mineurs isolés 

    Depuis plusieurs années, la population de ce petit territoire de l’océan Indien vit dans la peur des exactions auxquelles se livrent des jeunes de quartiers en guerre ouverte. Dans ce département exceptionnellement juvénile, l’âge moyen est de 23 ans contre 41 ans en métropole, selon l’Insee. En cause : une natalité élevée, avec 5 enfants par femme en moyenne, et plus de 10 000 naissances en 2021, pour une population de près de 300 000 habitants. La plupart des mères qui accouchent à Mayotte sont d’origine étrangère, en provenance de l’archipel des Comores. Sur les plages de ce petit bout d’Europe, des hommes, des femmes et des enfants accostent chaque jour, risquant leurs vies sur des embarcations de fortune dans l’espoir de trouver une vie meilleure. 

    Conséquence : la proportion d’étrangers n’a cessé d’augmenter, passant de 40% en 2012 à 48% en 2017, selon le dernier recensement de l’Insee. Un ratio “inédit” sur le territoire français, corrélé à un problème majeur : des pères et des mères en situation irrégulière se retrouvent fréquemment expulsés du territoire, laissant leurs enfants seuls à Mayotte. Heureusement, “une solidarité familiale très forte règne dans la société comorienne”, relève Baptiste Filloux, salarié du Secours Catholique sur l’île. “Classiquement, celui qui a un emploi nourrit l’ensemble famille. Donc si un oncle ou un cousin peut recueillir les enfants laissés seuls, ils le feront.”

    Mais il arrive qu’il n’y ait aucun parent sur place pour prendre le relais. Les enfants se retrouvent alors livrés à eux-mêmes. Difficile toutefois de les recenser : les associations et pouvoirs publics estiment qu’ils seraient entre 3 000 et 4 000 mineurs non-accompagnés sur l’île. “C’est énorme quand on sait qu’il y a environ 16 000 mineurs isolés à l’échelle nationale”, analyse Nicolas Roinsard, sociologue et maître de conférences à l’université Clermont-Auvergne, auteur de l’ouvrage Une situation postcoloniale : Mayotte ou le gouvernement des marges (CNRS Éditions, 2022).

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    Franceinfo via fdesouche

  • Mayotte : à peine arrivé le RAID devrait repartir lundi. Les policiers d’élite ont déjà eu l’occasion de subir des caillassages par des bandes de jeunes

    Publié par Guy de Laferrière le 01 décembre 2022

    Ont-ils vraiment été utiles ? Déployés en urgence à Mayotte, où la situation sécuritaire est chaotique, les policiers d’élite du Raid ont subi des caillassages par des bandes de jeunes, lundi 28 novembre […]

    Lundi 28 novembre, une opération a été menée conjointement à Vahibé, un village-bidonville, par la direction territoriale de la police nationale (DTPN, regroupant la police nationale et la police aux frontières) et le Raid. Mais l’effet de surprise y est impossible : une seule route permet d’accéder au village depuis Mamoudzou, le chef-lieu de l’île. Alors, quand les habitants repèrent le convoi de 4X4 et de fourgons blancs, ils sortent les téléphones pour prévenir les personnes sans papiers qu’une « opération LIC (lutte contre l’immigration clandestine) » est en cours. Quand le convoi se gare au pied du bidonville de Vahibé, il n’y a déjà plus grand monde à interpeller. Une trentaine de policiers se répartissent tout de même le terrain. Tandis que les policiers procèdent à l’interpellation de trois hommes en situation irrégulière – les seules de l’opération – sous les yeux des enfants, les jeunes préparent la riposte. Les premières pierres pleuvent de la part de petits groupes de jeunes dispersés dans la colline. Très mobiles, ils communiquent entre eux en shimaoré, mais invectivent les policiers en français. Lesquels répliquent en plongeant le bidonville dans une épaisse fumée de gaz lacrymogènes.
    Cependant, la présence du Raid semble dissuasive. « On aimerait qu’ils restent, c’est un soulagement de les avoir avec nous, mais Paris refuse, alors ils repartiront lundi (5 décembre) », explique Abdel Aziz Sakhi, secrétaire zonal Alternative police CFDT. « Connaissant les jeunes, ça va être la fête quand ils seront partis, ça va reprendre, c’est sûr », estime-t-il.

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    Valeurs Actuelles via fdesouche

  • "Ça finira mal !"

    Publié par Guy de Laferrière le 24 novembre 2022

     

    "Ça finira mal !" Comme à Mayotte, où "on" laisse entrer par milliers des clandestins Comoriens. Eux, là-bas, ne sont armés que de machettes mais, ici, chez nous, où les envahisseurs sont beaucoup plus riches grâce à leurs différents trafics (drogue, oeuvres d'art, armes, vols en tous genres...) les kalachnikov ne manquent pas... "Ça finira mal !"...

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    Source : lafautearousseau

  • Mayotte au bord de la guerre civile selon le député Estelle Youssouffa

    Publié par Guy de Laferrière le 22 novembre 2022

    Mayotte au bord de la guerre civile selon le député Estelle YoussouffaMayotte au bord de la guerre civile selon le député Estelle Youssouffa

    Le gouvernement a annoncé le renfort d’une unité du RAID après une série d’agressions très violentes commises ces derniers jours à Mayotte.

    “On est au bord de la guerre civile”, estime face à la journaliste de franceinfo, visiblement dépassée par le propos, le député de Mayotte Estelle Youssouffa. Après dix jours de violences sur l’île, elle décrit “l’horreur”, “la barbarie” et “la terreur” :

    “Des maisons ont été incendiées, des personnes ont été agressées et certaines amputées à la machette, alerte la députée. On découpe des gens qu’on dépose en morceaux sur les routes pour effrayer la population. Et ça marche ! La population veut prendre les armes pour se défendre.”

    Tout a commencé “après l’assassinat d’un jeune homme et son village d’origine s’est lancé dans une vendetta”.

    “On a l’impression d’être abandonné par les autorités parce que ça fait des années que Mayotte appelle à l’aide. Est-ce qu’on est des Français comme les autres ? Des familles entières quittent l’île, les investisseurs, les fonctionnaires. On est en train de tuer Mayotte dans l’indifférence générale.”

    Elle dénonce “la passivité du gouvernement, c’est de la non-assistance à population française en danger.” Elle estime même que l’

    “immigration clandestine est totalement liée à la violence”

    A Mayotte, “plus de 50% de la population est étrangère et en grande majorité en situation irrégulière”. Elle explique que ces barbares sont des mineurs (12 ans parfois) isolés commoriens en situation irrégulière. Ils sont libres 24h après leur arrestation.

    “Plus on reçoit la misère comorienne, plus on est dépassé. Tous nos services publics sont saturés. On a des milliers d’enfants, des mineurs étrangers isolés inexpulsables, d’adultes et qui sont en train de former des bandes qui sèment la terreur. Ils ont 12 ou 13 ans, se promènent avec des machettes, et tuent.”

    Dénonçant “l’impunité totale pour la pour les barbares en culotte courte qui sèment la terreur à Mayotte”, elle demande “un choc de souveraineté” et de “sécurité”.

    Ce qui n’empêche pas la CIMADE de poursuivre, au même moment, sa propagande immigrationniste :

  • “La situation ne cesse d’empirer“ : à Mayotte, plusieurs milliers de mineurs s’entretuent et mettent sous tension le 101e département français, sur fond d’immigration clandestine

    Publié par Guy Jovelin le 13 février 2022

    Quelques milliers de mineurs à la dérive s’entretuent et mettent le 101e département français sous tension, sur fond d’immigration clandestine. Un film, bientôt sur les écrans, dépeint pour la première fois le quotidien brutal de cette jeunesse tombée entre les mains de bandes ultraviolentes.

    « Mais c’est notre vie, ça ! » La remarque fuse dans l’amphithéâtre du lycée des Lumières de Kaweni. À Mayotte, ce lundi 7 février, près de 150 élèves de 2de et de terminale viennent d’assister à la projection du film « Tropique de la violence », l’histoire tragique de Moïse, un collégien confronté à l’ultraviolence d’un gang d’adolescents. Un enfant de l’immigration clandestine, entré comme tant d’autres en « kwassa-kwassa », ces bateaux de pêche à moteur utilisés par les passeurs, alors qu’il n’était encore qu’un nourrisson.

    (…) Le Parisien

    Plusieurs milliers de mineurs, à la dérive, s’entretuent et mettent sous tension le 101e département français, sur fond d’immigration clandestine, détaille Le Parisien, dimanche 13 février. Le 23 mars, sortira le film “Tropique de la violence”, qui dépeint cette situation.

    Dans l’île, la terreur est imposée par des bandes qui recrutent dès l’âge de 11 ans. Cambriolages, caillassages, barrages routiers, ou encore crimes au « chombo » – une sorte de machette – mettent en péril la vie des insulaires, détaille Le Parisien. Depuis que l’année a commencé, cinq jeunes se sont entretués, tandis qu’un père de famille a été assassiné à son domicile, au coupe-coupe. Sur les réseaux sociaux, des clichés de son corps déchiqueté ont beaucoup circulé. 

    S’affronter pour une insulte ou un regard 

    Rien qu’en 2021, le parquet a été saisi d’un peu plus de 500 procédures criminelles, note le journal. Dans le détail, il s’agissait principalement de vols en bandes organisées, de blessures causant une infirmité permanente, de viols et d’homicides. Et cela, pour une population officielle de 350 000 personnes. Dès 18 heures, les insulaires redoutent de s’aventurer sur les routes, dans la crainte d’être assaillis par des hordes de jeunes délinquants. Les groupes rivaux, attachés à un quartier ou à un village, n’hésitent pas à s’affronter pour une insulte ou un regard.

    (…) Valeurs