En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Allez, on va terminer cette série d'aujourd'hui en riant un peu, avec nos remerciements à Richard K, pour cette petite histoire rigolote, qu'il partage sur "X"... :
"Un peu d’humour… Mélenchon part en randonnée avec deux amis d'enfance dont l'un est devenu rabbin et l’autre prêtre hindou. Le soir venu, complètement perdus, ils se résignent à frapper à la porte d'une ferme pour demander l'hospitalité. Un paysan ouvre et leur dit « Je n’ai qu’une petite chambre avec deux lits. L’un de vous devra dormir dans la grange". Le prêtre hindou dit : "Je n’ai besoin d’aucun confort, c'est moi qui irai dans la grange". A peine installés dans la chambre le rabbin et Mélenchon entendent frapper à la porte. Ils ouvrent et voient le prêtre hindou l'air désolé : "Il y a une vache dans la grange et je ne peux pas dormir à côté d'un animal sacré". Le rabbin dit : "Une vache ne me dérange pas, c'est moi qui irai dormir dans la grange". A peine couchés le prêtre hindou et Mélenchon entendent frapper à la porte. Ils ouvrent et voient le rabbin l'air désolé : "Il y a un cochon dans la grange et je ne peux pas dormir à côté d'un animal qui n'est pas casher". Mélenchon dit :"Bon, vous me gonflez avec vos croyances stupides, c'est moi qui irai dans la grange". A peine endormis, le prêtre hindou et le rabbin entendent frapper à la porte. Ils ouvrent et voient... la vache et le cochon."
Force est de constater que beaucoup, dans le monde politique, français notamment, ont fait leur cette phrase désormais passée à la postérité, qu’on a prêtée à l’acteur Pierre Fresnay (à propos de ses démêlés à la fin de la IIe Guerre mondiale), puis au journaliste Léon Zitrone : « Qu’on parle de moi en bien ou en mal, l’essentiel est qu’on parle de moi. »
Les exemples ne manquent pas et il serait amusant d’en dresser la liste, mais contentons-nous de rappeler celui de Ségolène Royal, alors candidate à la fonction suprême en 2007 qui, lors de son voyage en Chine, évoqua la « bravitude » de ceux qui gravissent la Grande Muraille… On se gaussa alors de cette « inculte » qui avait employé un néologisme à la place du mot « bravoure »… avant de constater que tout le monde avait ainsi parlé d’elle et de son voyage qui, sinon, serait passé totalement inaperçu.
Jean-Luc Mélenchon a-t-il eu la même intention cachée en déclarant, le 11 septembre, à l’occasion du 50e anniversaire du coup d’État au Chili : « Macron, Borne ont pour nous le même visage bestial commencé à Santiago du Chili… » : le visage en question étant à la fois celui du général Augusto Pinochet et ceux des Chicago boys qui « ont pu commencer leurs expériences sur le dos du peuple chilien ».
Cette déclaration quelque peu saugrenue a probablement ravi ses partisans (pour les plus anciens qui savaient encore de qui et de quoi il parlait), mais en a sûrement interpellé plus d’un, et jusqu’au journaliste de Libération Thomas Legrand qui écrit que le leader de La France insoumise a sauté « de nouveau à pieds joints dans l’outrance. »
Nombreux seront ceux qui ne verront là que les derniers soubresauts, quelque peu pathétiques, d’un vieux cheval de retour de la politique qui, conscient d’avoir perdu tout espoir d’accéder à la Présidence de la République française, cultive désormais l’excès verbal et les comparaisons stupides pour continuer d’exister. Malgré l’outrage des urnes autant que celui de l’âge.
On peut également penser que l’aigreur ne fait pas tout à l’affaire et que Jean-Luc Mélenchon n’est ni le premier, ni sans doute le dernier, à manipuler au choix vocabulaire incertain, douteux rapprochement historique ou loufoque proposition… dans l’unique intention de capter un simple « quart d’heure médiatique », obsédé ensuite à le renouveler aussi souvent que possible… si possible !
À défaut de gagner une élection, ça peut consoler…
Dresser le portrait de Jean-Luc Mélenchon n’est pas un plaisir tant le personnage regorge de laideur et d’ineptie intellectuelle.
On nous le présente en verve tribunitienne, à l’éloquence facile, à l’arrogance républicaine, entouré de son parterre populacier où tout transpire la morgue phrygienne. Certes, et c’est tout cela, précisément, qui est rebutant et si déplaisant dans ce fils de receveur des postes et d’institutrice que la péninsule ibérique originellement puis la terre chaude d’Afrique auraient dû garder dans leurs entrailles. Or la fuite du temps, paisible lorsqu’elle est poétique, l’a fait échouer, jeune, dans le Jura puis en Franche-Comté pour le malheur des français.
Il n’y a rien d’ignoble à être le fils d’un agent des PTT et d’une maitresse d’école. Sûr que non. Rien n’empêche un honnête homme de rester un homme honnête et un homme modeste de rester modeste. Rien n’empêche non plus un berger de devenir un prince ! Sauf à s’abîmer dans la rancœur de classe, sauf à jalouser ceux qui sont d’un rang supérieur par la naissance, le talent et le mérite. Sauf à dresser l’ergot de la malice ou de la haine sur le sabot du labeur. Il n’y a rien de sympathique à s’enorgueillir de sa basse condition quand il s’agit de la cultiver pour l’enlaidir et la rendre plus basse encore. Mélenchon, qui porte si mal le prénom de son baptême, celui de deux évangélistes dont on lui a appris, enfant, l’existence, et dont il a absolument tout rejeté, ignore, depuis, que Jean est l’évangéliste de l’amour divin et Luc l’évangéliste de la miséricorde divine. Deux grands saints qui ne parlent plus à l’oreille du rejeton catholique pour leur avoir préféré Saint-Just et Robespierre. Quand on ne prête plus soin à l’éloquence de l’âme pour l’ordonner à son salut, on l’abandonne à la terreur verbale, à la terreur de la pensée fixée dans sa propre terreur. On abandonne son être à la guillotine. Les deux égéries révolutionnaires finirent sur l’échafaud. Mélenchon finira coupé en deux, pour l’éternité. Plus de résurrection possible chez cet être sans être. Plus de finalité possible chez ce malheureux dont les attributs entitatifs et opératifs ne l’ordonnent plus au Bien ; plus d’espérance ni de joie surnaturelles. De la haine seulement, du dégoût seulement. De la gouaille toujours pour ce qui est au-dessus de lui, pour ce qui est supérieur à lui.
Cet homme qui vit depuis 1986 dans les palais de l’Ancien Régime – le Palais du Luxembourg, résidence de Marie de Médicis, et le Palais Bourbon, palais des ducs de Bourbon – ; ce mauvais homme qui se prélasse sous les tapisseries et les dorures du temps de la monarchie et de l’empire, paradoxalement entretenues par « la » République ; ce misérable sans culotte qui goutte les jardins à la française entretenus par un collectif de jardiniers affairés, ne cesse de cracher, ses indemnités parlementaires en poche, sur l’histoire du pays qui l’a accueilli, lui, le fils venu d’ailleurs, lui, le déshérité des contrées chaudes devenues hostiles. Quel toupet ! Quelle malhonnêteté intellectuelle ! Quelle sourde hypocrisie ! Les lettres modernes et la philosophie moderne – on ne s’en étonne guère – ont fait jaillir sur le terreau de son intelligence amère les armes de la révolte permanente, et font suinter depuis tous les accents de la morve laïcarde.
Les propos qu’il vient de tenir sur le couronnement du nouveau roi d’Angleterre sont à la mesure de la trivialité du personnage.
Quoique l’on pense de la monarchie britannique, quelles que soient les déviances et les turpitudes de son lignage pluriséculaire et qui ont failli, jadis, mettre en péril notre royaume, quelle que soit aussi la pauvreté intellectuelle de Charles III, elle a le mérite de transmettre encore, à la face du monde, ce qui lui reste d’héritage. Et elle le fait avec ce faste que l’histoire lui autorise. La France, elle, a rompu avec l’héritage, et ce n’est pas la République qui peut le faire résonner de nouveau.
Mélenchon, la fourche allocutive à la main, fait, quant à lui, résonner sa cloche plébéienne. Il fustige, écœuré, « les sirops dégoulinants de la monarchie » d’outre-Manche et « le cinéma de cet homme couvert de déguisement, de bijoux et de pierres précieuses, tandis que le peuple vit dans la misère ». Mais de quelle misère s’agit-il ? D’une misère provoquée par les vestiges d’une monarchie insulaire et séculaire ou bien d’une misère provoquée par les tortueux méandres d’un mondialisme que le socialisme à la sauce Mélenchon fait éclater au bout de deux cents ans
Mélenchon et les cerveaux embrumés qui l’écoutent sont responsables de leur propre malheur.
C’est à la lueur de leur socialisme imprécatoire, plein des relents de l’Organisation communiste internationaliste, que la misère humaine s’est répandue dans les nations européennes. Et c’est sur les paroles sordides de l’Internationale et les couplets honteux de la Marseillaise que la misère du peuple français se répand encore sur notre terre chrétienne.
Ne nous y trompons pas : Mélenchon est un faucheur de vies humaines ; il a perdu la foi et, en faux prophète porté aux nues, il tue l’espérance. Il est le chanteur de l’impasse, celui de la révolte sans issue, à la mode « insoumise », que l’on fait encore monter sur scène et à qui l’on tend un micro. Cela flatte son orgueil.
L’envie puise dans la haine. Elle est « une tristesse du bien d’autrui, une joie du mal qui lui arrive » selon la belle écriture de Léon Bloy. Elles sont les deux mamelles de l’agonie d’un peuple. Mélenchon les nourrit l’une et l’autre pour se hisser plus haut. Elles seront sa roche Tarpéienne.
François Ruffin, l’électron libre de La France insoumise, n’est pas méchant homme. Et c’est même avec une naïveté touchante qu’il affirme, ce 13 avril, sur BFM TV, à propos de la réforme des retraites : « Les gens avaient besoin d’amour. » Emmanuel Macron aurait dû leur parler « avec tendresse », estime-t-il. C’est le même François Ruffin qui, accompagné par notre confrère Pascal Eysseric, patron de la revue Éléments, lors de la dernière Fête de L’Humanité, lui dédicace en ces termes son dernier essai Je vous écris du front de la Somme (Éditions Les Liens qui libèrent) : « Pour Pascal, et pour qu’à la fin, c’est les gentils qui gagnent. »
Mais la gentillesse est-elle une vertu, en politique ? C’est d’abord une vertu tout court : on parlait jadis de « gentilshommes » et cela n’avait rien de railleur ou de méprisant, bien au contraire. Ce n’est pourtant pas la qualité qu’on attend en premier chez un homme ou une femme politique. Un exemple ? Marine Le Pen. En privé, c’est la plus charmante des dames : elle confesse, d'ailleurs, apprécier le même François Ruffin pour sa courtoisie et avoir adoré son film, Merci patron !. En public, c’est évidemment une tout autre affaire, ses adversaires et concurrents en savent quelque chose.
Dans les colonnes de la revue Éléments plus haut citée, elle affirme : « Il nous revient à nous, patriotes, qui sommes en quelque sorte les nouveaux tribuns de la plèbe, de pouvoir faire entendre la voix des sans-voix, la parole étouffée et méprisée de ces millions de Français, anonymes et silencieux, honnêtes et travailleurs, qui, en réalité, font battre le cœur productif et créatif du pays. » Là, est-elle gentille ou méchante ? Non. Elle fait simplement preuve d’empathie vis-à-vis des plus humbles de nos compatriotes. Tout comme François Ruffin qui, de l’autre côté de la barricade, met souvent à mal la ligne de son propre parti, plus enclin à célébrer les minorités sexuelles et sociétales. Bref, les deux aiment manifestement le peuple, cette forme de « gentillesse » en valant bien une autre.
À l’évidence, deux personnes ne se sont pas trompées sur la personnalité de ce trublion : Laurent Gerra et Jean-Luc Mélenchon. Le premier, lors de la matinale de RTL, le dépeint en « gentil » garçon, poli et aimable - ce qu’il est. Le second est évidemment plus retors, qui vient de l’adouber, dans la perspective de l’élection présidentielle de 2027. La Méluche n’est, bien sûr, pas un parangon de « gentillesse », mais au moins a-t-il un sens politique. En bon trotskiste, les retournements stratégiques ne lui font pas peur.
Il a vu l’impasse où commencent à le conduire ces rapprochements hasardeux entre carpe et lapin : islamo-gauchisme et gaucho-féminisme. Selon le bréviaire marxiste, les contradictions ne valent que si l’on parvient à les surmonter, ce qui, d’un strict point de vue factuel, n’est pas faux. Mais dans le cas de la NUPES, elles deviennent de plus en plus insurmontables : le parti doit godiller entre néo-féministes parties à la chasse au mâle et salafistes pour lesquels la place des femmes est aux fourneaux et celle des homosexuels en enfer. D’où le recours à François Ruffin, personnalité assez consensuelle pour ne pas trop faire peur à la droite et à la gauche, pas plus qu’il ne saurait effrayer la France d’en haut ni la France d’en bas. Il est probable que le potentiel électoral de 21 % que lui donnent les sondeurs a dû aider à la réflexion.
Seulement voilà, François Ruffin a beau être « gentil », il n’est pas nigaud pour autant, refusant tout aussi « gentiment » les avances de son ancien mentor : « Qui croit que, dans ce contexte, un petit gars, avec ses deux bras et son cerveau, va venir en super-héros résoudre tout ça ? » Bien vu. Et drôle, avec ça, comme le sont souvent les « gentils » qui peuvent aussi aller loin. C'est sans doute à quoi rêve, sous ses braves airs, ce galopin de François Ruffin…
Après son ignoble et infect "La police tue..." Mélenchon récidive, et aggrave son cas. Cette fois, c'est à propos de la "BravM" et des "faux antifas/vrais terroristes" qu'on a vus à l'oeuvre dans l'émeute de Sainte Soline :
"Nous enverrons ces jeunes gens se faire soigner", n'a pas craint de déclarer Mélenchon.
Là, il a vraiment perdu une bonne occasion de se taire...
Lui, qui a inventé le concept de "dégagisme" ne se rend pas compte, mentalement sclérosé qu'il est, que le temps passe pour tout le monde, y compris pour lui. Sa première élection remonte à... 1983 ! 40 ans ! Et il continue à éructer, des propos de plus en plus tonitruants et choquants.
En réalité, après ces quarante ans de vie politique (bien confortablement et bien douilletement installé dans le Pays légal, et tout le fric qui va avec...), il est évident que Mélenchon ne se rend pas compte (ou plus compte...) qu'il "fatigue" et qu'il nous fatigue avec ces propos débiles du genre "La République c'est moi !"
Et qu'il devrait commencer par s'appliquer à lui-même sa thérorie du "dégagisme"...