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Le Parti de la France Occitanie Guy Jovelin - Page 418

  • Allemagne : un jeune Marocain de 18 ans arrêté à la frontière pour avoir planifié un attentat à la bombe à Francfort

    Publié par Guy de Laferrière le 13 mars 2023

    Visé par une enquête depuis l’été 2022, un jeune maroco-allemand a été arrêté à Frankfurt par la police allemande. Il est soupçonné d’avoir préparé un attentat à Francfort. Il devait comparaître jeudi devant le juge d’instruction du tribunal de district de Francfort.

    L’arrestation de ce suspect âgé de 18 ans a eu lieu mercredi sur une aire d’autoroute près de Passau en Bavière, peu avant d’atteindre la frontière germano-autrichienne, rapporte Europa Press. D’origine marocaine, ce jeune homme qui a grandi en Allemagne est soupçonné d’avoir planifié un attentat terroriste d’inspiration islamiste à Francfort, font savoir Le parquet de Francfort et l’Office fédéral de police criminelle de Wiesbaden.

    Selon la police allemande, il a planifié un attentat terroriste avec une arme à feu entièrement automatique à Francfort « qui devait faire le plus de victimes possible. » Pour réussir son projet, le suspect aurait fait des recherches sur Internet sur la fabrication d’engins explosifs et incendiaires non conventionnels et se serait renseigné sur les mécanismes de mise à feu à distance. Il se serait également procuré une longue arme blanche qu’il conservait dans le garage de ses parents.

    (…) L’accusé n’avait initialement pas poursuivi ses plans d’attaque à Francfort « par peur d’être découvert », révèlent d’autres enquêtes secrètes. Il n’avait pas été en mesure de réunir l’argent pour se procurer une arme à feu. Selon les autorités allemandes, le jeune homme prévoyait de se rendre mercredi par voie terrestre en Irak pour rejoindre Daech et « massacrer » les infidèles et combattre les institutions étatiques. Mais il sera freiné dans son élan.

    Bladi via fdesouche

  • Bayonne : un Camerounais, déjà condamné pour des faits similaires, écope de 3 ans de prison pour avoir fait passer 250 migrants à la frontière

    Publié par Guy de Laferrière le 13 mars 2023

    Un Camerounais de 31 ans a été condamné la semaine dernière à Bayonne à trois ans d’emprisonnement pour avoir organisé le passage d’environ 250 migrants à la frontière franco-espagnole et s’être enrichi de près de 40 000 euros.

    Arrêté en décembre 2021 à Renteria, à quelques kilomètres de Saint-Sébastien, par la police espagnole, le suspect faisait l’objet d’une enquête depuis mars 2020, à la suite des arrestations successives de plusieurs chauffeurs en France, en flagrant délit de transport de migrants.

    « Son nom est apparu comme l’intermédiaire mettant en relation les chauffeurs et les migrants », indique le tribunal, et les enquêteurs le voient comme l’un des « trafiquants les plus importants à la frontière depuis ces dernières années ».

    150 euros payés par trajet

    Les investigations de la Police aux frontières, en collaboration avec la police nationale espagnole, lui attribuent l’organisation de 35 passages entre Irun et Bayonne, soit environ 250 migrants, moyennant 150 euros pour chaque trajet.

    « Les autorités espagnoles indiquent que c’est un homme connu autour des lieux de regroupements des migrants à la frontière, à Irun », précise le parquet. L’intéressé, extradé en France, nie son implication depuis son arrestation en 2021.

    (…)

    La République des Pyrénées via fdesouche

  • Les retards du Grand Paris s’accumulent, Moscou lance son super-métro

    Publié par Guy de Laferrière le 13 mars 2023

    Lancés en même temps, le Grand Paris et le grand Moscou connaissent des destins différents. En effet, si les retards s’accumulent sur le grand Paris – on parle désormais d’une extension du RER E pas opérationnelle avant 2025, et encore de 10 à 16h, pratique pour une ligne permettant des déplacements pendulaires de travailleurs, et d’un supermétro francilien achevé en 2032 au mieux, la “grande ligne circulaire” de la banlieue de Moscou vient d’être inaugurée, en avance sur les prévisions, et sans sacrifier à l’esthétique.

    Les Jeux Olympiques 2024 approchant, les athlètes et le public risquent de se déplacer en bus, et de bien apprécier le rétroacronyme de la RATP (rentre avec tes pieds) les jours de grève.

    Peut-être, pour éviter la honte internationale à l’état chimiquement pur, devrait-on confier l’achèvement des projets de transport du Grand Paris aux Russes ?

     

     

  • En 1972 même les footballeurs faisaient grève

    Publié par Guy de Laferrière le 13 mars 2023

    Ignace - Macron à Rungis
    La grève est vue à l’étranger comme une tradition française, mais certains métiers n’y sont que très peu sujets. Le média sportif Corner revient sur la grève unique des footballeurs français, portée par l’UNFP et les tiraillements avec les clubs sur le contrat sportif des joueurs :

    “3 décembre 1972. La 17ème journée du championnat tourne à la farce. Les joueurs répondent à l’appel lancé la veille par leur syndicat, l’UNFP (Union Nationale des Footballeurs Professionnels), qui les exhorte à ne pas jouer. Seize des vingt équipes sont touchées par le mouvement de grève. Faute de joueurs en nombre, cinq matchs sont annulés. Les cinq autres ont lieu, mais avec des amateurs alignés pour combler les trous. Ce bricolage de dernière minute donne lieu à une mascarade. Le Paris FC, amputé de la quasi-totalité de ses titulaires, parmi lesquels l’international Louis Floch et l’ex-capitaine des Bleus Jean Djorkaeff, s’incline 11-1 face à un FC Metz au complet ou presque. A Furiani, Bastia surclasse un OL décimé par les absences.

    Le syndicat a gagné son pari : c’est la chienlit ! Le foot français, déjà dans l’œil du cyclone pour ses médiocres résultats, se couvre d’opprobre en ces temps pompidoliens. Une époque faite de compromis, de consensus, où la bien-pensance dominante réprouve les remous médiatiques créés par ces rebelles en short. Pour sortir de l’ornière dans laquelle l’UNFP les a fait tomber, les instances n’ont plus le choix, elles doivent renouer le dialogue avec les joueurs pour sortir du chaos“.

    Une première occasion avait eu lieu en 1968 : ” « Soyez réaliste, demandez l’impossible ! » scandent les étudiants sur les barricades du quartier latin. Quelques footeux amateurs le prennent au mot et investissent les locaux de la FFF le 22 mai à 8 heures. Ils barricadent l’entrée du bâtiment et confinent les employés, dont Georges Boulogne, le Directeur Technique National. Sur le fronton de l’immeuble cossu du 16ème arrondissement, ils installent deux banderoles : « Le football aux footballeurs » et « La Fédération, propriété des 600 000 footballeurs ». Quelles sont leurs revendications ? Eux-mêmes ne le savent pas vraiment. […] Dans un joyeux bazar, la FFF vit pendant cinq jours au rythme des débats enflammés sur le football du futur. Pour se dégourdir les jambes entre deux colloques, les rebelles improvisent des cinq-cinq sur la très chic avenue d’Iéna. La fête s’achève le 27 mai, quand les accords de Grenelle mettent fin à la « révolution ». La FFF est libérée, les insurgés rentrent chez eux. Ils n’ont rien obtenu mais leur action aura des effets secondaires quelques mois après“.

    En effet, “effrayé par l’anarchie de mai 68, Jean Sadoul, le président du groupement des clubs, fait l’erreur de durcir le ton avec les joueurs. Il envisage une baisse des salaires et la suppression du pécule de fin de carrière. Opportuniste, l’UNFP profite de ces provocations pour repartir au combat. Décomplexé par mai 68, le syndicat brandit la grève en menace. Et cela porte ses fruits. En effet, en juin 1969, l’UNFP atteint son Graal : le contrat à vie est aboli, remplacé un CDD qu’on nomme « le contrat à temps ». Il est convenu que trois années de transition sont accordées aux clubs pour se mettre en règle avec la réforme“.

    Sauf qu’en 1972, rien n’est réglé, les clubs lambinent et prolongent les contrats à vie qui leur sont si favorables.

    “A l’automne 1972, Marius Trésor, le libéro guadeloupéen, va montrer l’exemple en résistant au diktat de son président. Nommé meilleur joueur du championnat, il aspire à un meilleur salaire et à une équipe huppée, mais son club d’Ajaccio le retient. Décidé à aller au bras de fer, Trésor quitte la Corse et disparait des radars. Il ne donne pas de nouvelles. Pendant huit jours, il se cache secrètement chez un cadre de l’UNFP. Son absence fait fantasmer la presse qui extrapole sur son supposé kidnapping. Du côté des instances, on rit jaune car Marius n’est pas n’importe qui : il est titulaire chez les Bleus et aimé du public. Quand il refait surface, le rapport de force penche en sa faveur. Désireux d’éteindre l’incendie médiatique, la FFF et le GFP forcent Ajaccio à céder.  Aux forceps, Trésor obtient gain de cause et rejoint l’OM.

    Juste après l’affaire Trésor, l’UNFP voit rouge lorsque le GFP décide unilatéralement d’allonger les durées du contrat stagiaire et du premier contrat pro. Cette nouvelle convention immobiliserait encore les joueurs dans leur club formateur jusqu’à 29 ans. Jean Sadoul argumente tant bien que mal mais personne n’est dupe. Les clubs s’entendent pour garder les joueurs sous contrôle et éviter l’envolée des salaires. Fin novembre, l’UNFP réagit et convoque une assemblée générale qu’elle appelle pompeusement « assises internationales des footballeurs professionnels ». La réunion est un succès : quatre cents joueurs s’y rendent et s’unissent derrière leurs leaders syndicaux que sont Philippe Piat (Strasbourg), Jean-Claude Bras (Red Star), Claude Le Roy (Ajaccio), Paul Orsatti (Avignon) et Guy Lassalette (Angers).  Ils votent massivement contre la convention du GFP et pour l’annulation des contrats signés avant 1972.

    […] Le dialogue est rompu et le 2 décembre, un télégramme de Philippe Piat lance la grève. Massivement suivi le lendemain, le mouvement transforme la 17ème journée de D1 en parodie de sport et ridiculise les présidents de clubs, comme décrit plus haut dans ce texte“.

    En fin de compte, la grève est assez rapidement arrêtée par l’intervention du gouvernement, et puis un jeune énarque, auditeur de la cour des comptes qui s’est porté volontaire, un certain Philippe Seguin, est dépêché pour éteindre le feu et arriver à un accord.

    “Passionné de foot, le jeune énarque de 29 ans s’avère clairvoyant, innovant, diplomate. Il rédige un document-synthèse remarquable. « Le rapport Seguin, c’est une bible ! » selon le président de la FFF, Fernand Sastre. À la table des négociations avec la Fédé, le GFP et l’UNFP, Seguin est habile et réussit à ménager la chèvre (désolé) et le chou. En aout 1973, les trois parties signent avec le sourire la Charte du Football Professionnel.

    La France devient le premier pays au monde à doter les footballeurs d’une convention collective spécifique. La finesse principale est d’instaurer simultanément le contrat à temps et les indemnités de transfert. D’un côté, les joueurs gagnent leur liberté et négocient leur revenu. De l’autre, les clubs voient leurs effectifs constituer un capital avec lequel ils peuvent spéculer. Aujourd’hui encore, ce système gagnant-gagnant est toujours en vigueur, il s’est mondialisé et il n’est pas remis en cause“.

    Cette grève restera unique. Mais elle rappelle pour toujours que lorsque les travailleurs sont pris pour des chèvres, tôt ou tard, les responsables seront confrontés aux conséquences de leurs abus.

     

    Source : medias-presse.info

  • « Il devait être avec les garçons » : elle accuse la ville de Puteaux (92) de « transphobie », après que son enfant de 12 ans, né avec un sexe féminin, ait été logé dans une chambre de filles lors d’un séjour aux sports d’hiver

    Publié par Guy de Laferrière le 12 mars 2023

    Sixtine reproche à la ville et à son prestataire d’avoir logé son enfant de 12 ans, né avec un sexe féminin mais qui «a toujours été un garçon», dans une chambre de filles lors d’un séjour aux sports d’hiver.

    Selon Sixtine, son enfant de 12 ans, transgenre, s’est vu refuser l’accès à l’hébergement réservé aux garçons lors d’un séjour aux sports d’hiver. Une semaine organisée du 25 février au 4 mars par l’agence Vels Voyages, prestataire choisi par la municipalité dirigée par Joëlle Ceccaldi-Raynaud (LR).

    Aux yeux de Sixtine, qui envisage de déposer plusieurs plaintes au pénal et a lancé une pétition « contre la transphobie » signée à ce jour par plus de 450 personnes, la Ville de Puteaux confond, sciemment ou pas, deux notions : celle du genre et celle du sexe. Scrupuleux de respecter la non-mixité des couchages, réglementaire, le prestataire retenu par la mairie pour organiser ce séjour à Bardonecchia (Italie) a en effet envoyé le jeune garçon trans dans le dortoir des filles, son sexe de naissance. Il a pourtant transitionné », s’indigne sa mère. Dans le cas de cet enfant, la transition se matérialise par son changement de prénom à l’état civil (carte nationale d’identité, passeport, livret de famille). Il vit aussi son quotidien dans la peau d’un garçon de 12 ans mais, mineur, il n’a subi aucune intervention chirurgicale.

    […]

     

    Sixtine a été reçue mercredi dernier par le directeur de cabinet du secrétaire d’État à la Jeunesse. Elle en est désormais convaincue : son fils a fait l’objet d’une discrimination. Avant son départ en colonies de vacances, mais aussi pendant le séjour. « Au début, j’ai pris ça pour de la méconnaissance de la part de la Ville de Puteaux », glisse-t-elle. « Mais au final, ils agissent en toute conscience, en mélangeant genre et sexe, et alimentent ainsi les comportements transphobes. »

    Pour son avocat, il existe donc matière à une « batterie de plaintes », en plus d’un recours déposé devant le tribunal administratif de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise) pour excès de pouvoir. La révélation de la transidentité de l’enfant par des préposés de la mairie ou de son prestataire devrait aussi faire l’objet d’une procédure.

    […]

     

    Le Parisien via fdesouche