Publié par Guy de Laferrière le 12 février 2023
Le Parti de la France Occitanie Guy Jovelin - Page 519
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En ce Dimanche prions pour le Roy, prions pour la France
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L’idéologie du genre s’invite chez les Anglicans
Publié par Guy de Laferrière le 12 février 2023
Après la dénaturation du mariage, les Anglicans se penchent non sur le sexe des anges mais sur le genre de Dieu. Ils viennent de créer une nouvelle commission pour mener une réflexion sur la désignation de Dieu par le genre masculin ou celui féminin. Selon le Rt Rev Dr Michael Ipgrave, évêque de Lichfield et vice-président de la commission liturgique responsable de la question, la communion anglicane avait « exploré l’utilisation d’un langage du genre par rapport à Dieu depuis plusieurs années ».
« Après un dialogue entre les deux commissions dans ce domaine, un nouveau projet conjoint sur le langage du genre débutera ce printemps ». « Comme pour d’autres modifications potentielles des dispositions liturgiques autorisées, la modification du libellé et du nombre de formes d’absolution autorisées nécessiterait un processus synodique complet pour approbation. ».
L’intervention de ce responsable fait suite à la question soulevée par la révérende Joanna Stobart, vicaire d’Ilminster et de Whitelacington dans le Somerset, sur les progrès réalisés dans le développement d’un “langage plus inclusif” dans les services.
La branche conservatrice n’est pas allée par quatre chemins pour réagir face à cette déclaration. Selon des confidences qui ont été faites par le révérend Dr Ian Paul au Telegraph, tout ceci serait l’abandon de la doctrine.
« Le fait que Dieu soit appelé ‘Père’ ne peut être remplacé par ‘Mère’ sans changer de sens, ni ne peut être neutralisé en tant que ‘Parent’ sans perte de sens ». « Ce n’est pas nouveau. Les chrétiens ont reconnu depuis les temps anciens que Dieu n’est ni un homme ni une femme, mais la variété des façons d’aborder et de décrire Dieu trouvée dans les Écritures n’a pas toujours été reflétée dans notre culte ».
Source : lesalonbeige
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Pakistan : des centaines de personnes lynchent à mort un homme puis le brûlent ; il était accusé d’avoir profané un Coran
Publié par Guy de Laferrière le 11 février 2023
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Un réseau d’immigration irrégulière démantelé en Corse : un frère et sa sœur de nationalité sénégalaise revendaient de faux documents d’identité de pays de l’UE, ainsi que des Cartes Vitale
Publié par Guy de Laferrière le 11 février 2023
Un frère et une sœur de nationalité sénégalaise revendaient de faux documents d’identité de pays de l’Union européenne, ainsi que des Cartes vitale.
Un réseau d’immigration irrégulière a été démantelé en Corse en “étroite coopération internationale avec les autorités sénégalaises, italiennes, espagnoles, portugaises et belges”, a annoncé mardi la police aux frontières (PAF).
[…]“Un an d’enquête” a permis d’identifier “un réseau très structuré” autour d’un organisateur aidé de sa soeur, “domiciliés à Porto-Vecchio”, en Corse-du-Sud.
Ils opéraient avec un “faussaire localisé en Turquie, revendant des documents d’identité contrefaits, tels que des cartes nationales d’identité belges, portugaises, italiennes, espagnoles, ainsi que des Cartes vitale” et “des passeports authentiques volés dans des pays de l’espace Schengen qui étaient ensuite falsifiés”, a ajouté cette même source.
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Le système éducatif allemand face à la déconstruction et l’immigration
Publié par Guy de Laferrière le 11 février 2023
Par Nicolas Faure, spécialiste de l’Allemagne et traducteur ♦ Vue de France, l’Allemagne est soit un démon qui nous vole notre électricité, soit un modèle pour son développement industriel et sa formation professionnelle. La réalité est autre : l’Allemagne – comme la France et les autres pays d’Europe – subit les effets délétères d’une idéologie de déconstruction. Longtemps performant, le modèle de formation allemand est lui aussi entré en crise. Nos lecteurs trouveront ici un entretien avec Götz Frömming, professeur de lycée, ancien membre des Freien Whälern (Les citoyens libres), aujourd’hui député AfD au Bundestag. L’entretien a été réalisé est traduit par Nicolas Faure, professeur d’allemand dans le sud de la France (à ne pas confondre avec son homonyme Nicolas Faure d’I-Média et Sunrise !).
En Allemagne, on assiste depuis de nombreuses années à une véritable frénésie de l’académisation : la tendance est à l’université de masse. Le taux d’accès aux études a atteint près de 50 %.
Si de plus en plus de gens font des études, il est évident que les études et les formations sont de moins en moins valorisées. On le constate dans des pays comme l’Espagne, l’Italie, mais aussi la Russie : là-bas, tout le monde étudie. Même en Allemagne, le métier d’enseignant n’attire plus. Notamment en raison des conditions de travail.Après avoir comparé les résultats des élèves à différents tests de compétences en mathématiques et en sciences au niveau international et régional, une étude récente menée par des chercheurs de l’Université de Stanford a révélé que près d’un quart des élèves des écoles allemandes ne possèdent pas les compétences scolaires de base. En comparaison internationale, l’Allemagne se situe ainsi loin derrière la Chine, l’Estonie ou le Canada, à la 30e place.
Götz Frömming, député au Bundestag et chargé de l’enseignement et de la formation en Allemagne répond ici à nos questions en matière d’éducation et de formation.
Nicolas Faure : Quelle est votre position par rapport à ce que l’on appelle l’idéologie du genre ? Celle-ci a-t-elle sa place dans l’enseignement allemand ?
Götz Frömming : Je considère l’idéologie du genre comme une dangereuse hérésie. En tant qu’adultes, nous sourions peut-être lorsque les adeptes de cette idéologie propagent l’idée qu’il n’y a pas de sexe biologique et que l’on peut choisir son propre sexe, mais pour le développement de nos enfants, cette pseudo-science est un pur poison. Dans nos écoles, il devrait être interdit de propager cette croyance aberrante.
Nicolas Faure : L’enseignement de l’islam a-t-il sa place dans les écoles allemandes ?
Götz Frömming : Il est judicieux de s’intéresser aux grandes religions du monde dans le cadre de l’éducation. Dans ce sens, l’islam peut faire l’objet d’un enseignement. Tout ce qui dépasse ce cadre, par exemple une matière spécifique sur l’islam inspirée de l’enseignement religieux protestant ou catholique, doit être rejeté.
Nicolas Faure : La formation professionnelle doit-elle être renforcée ? Dans quelle mesure ?
Götz Frömming : Le fait de viser des taux de réussite au baccalauréat toujours plus élevés met en péril les jeunes dans les métiers de l’apprentissage. En conséquence, de nombreuses places d’apprentissage restent vacantes par manque de candidats qualifiés. Parallèlement, on observe des taux d’abandon élevés dans les études, ce qui pénalise les entreprises qui forment des apprentis. Il est donc important de consolider les concepts d’orientation professionnelle existants et d’intégrer très tôt des mesures en la matière dans le cursus scolaire. Pour renforcer la formation professionnelle, il faut en faire à long terme une alternative réellement attractive à la formation dite académique. Pour cela, il est nécessaire de réformer en profondeur la loi sur la valorisation de la formation professionnelle. Il convient également de permettre l’accès à la carrière diplômante à partir de cette formation professionnelle.
Nicolas Faure : Selon vous, éducation et immigration peuvent-elles se concilier ?
Götz Frömming : Si la question vise à savoir si l’immigration de masse vers l’Allemagne et d’autres pays industrialisés d’Europe occidentale, qui n’a pas été bien gérée jusqu’à présent, a amélioré le niveau d’éducation dans ces pays, la réponse est non. Au cours des dix dernières années, on a assisté à une baisse continue des résultats dans les écoles primaires allemandes. Dans le même temps, le pourcentage d’élèves issus de l’immigration – principalement de pays d’influence arabo-islamique – a augmenté de 50 pour cent. L’aptitude et la volonté de s’instruire doivent donc être promues au rang de critère si l’on ne veut pas que l’éducation et l’immigration deviennent antinomiques.
Le système éducatif allemand est déjà surchargé hors immigration et ne peut plus remplir pleinement sa mission éducative depuis des années.Propos recueillis et traduits de l’allemand par Nicolas Faure
10/02/2023