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albanais

  • Kosovo : une submersion migratoire a noyé la majorité Serbe sous le nombre des Albanais

    Publié par Guy de Laferrière le 07 juin 2023

    Kosovo : une submersion migratoire a noyé la majorité Serbe sous le nombre des Albanais

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    De Guillaume Bigot dans Valeurs Actuelles :

    Le Kosovo est un petit pays des Balkans, issu de l’éclatement de l’ex Yougoslavie, qui a acquis une reconnaissance tardive et partielle en 2008. Cet État croupion d’1,8 millions d’habitants est à 95 % peuplé d’Albanais musulmans et de 120 000 serbes chrétiens et orthodoxes, concentrés dans le Nord, à la frontière avec la Serbie.

    Ces Serbes du Kosovo ont boycotté les élections municipales qui se sont tenus à la fin du mois d’avril dernier.

    Des maires albanophones ont donc été élus dans certaines régions par moins de 3,5 % de la population. Forcément, ces édiles ne sont pas très populaires.

    Depuis une semaine, appuyés par les blindés de la police kosovare, les nouveaux élus tentent d’investir leur mairie. Les habitants s’y opposent et manifestent en déployant des drapeaux serbes. Et les soldats de la KFOR, la force d’interposition de l’OTAN, tentent d’éviter l’escalade. Ces échauffourées ont déjà fait une centaine de blessées dont trente parmi les soldats hongrois et italiens de l’OTAN.

    Mais que font des soldats de l’OTAN au Kosovo ?

    Pour le comprendre, il faut se rappeler, qu’au lendemain de l’éclatement de l’ex Yougoslavie, les Serbes qui n’avaient pu empêcher les Croates et les Slovènes catholiques ainsi que des bosniaques musulmans de prendre leur indépendance refusèrent catégoriquement que le Kosovo ne se détache de la Serbie. Les autorités de Belgrade mettaient en avant trois raisons.

    La première, c’est que le Kosovo a toujours été une région de la Serbie.

    La deuxième raison c’est que cette région est même le berceau historique de la nation serbe puisque c’est là, en 1389, que des roitelets slaves ont stoppé l’invasion ottomane donnant naissance à la Serbie.

    La troisième raison, c’est qu’une submersion migratoire a noyé, au fil des siècles, la majorité Serbe sous le nombre des Albanais.

    Pourtant, en 1999, l’OTAN, USA en tête, dit aux Serbes : les Albanais sont désormais archis majoritaires au Kosovo, vous devez y retirer vos troupes et laissez les Albanais s’y administrer.

    Face au refus de Belgrade, l’OTAN a bombardé la Serbie, y compris la capitale, faisant 500 morts parmi les civils pour l’obliger à abandonner son propre territoire.

    Les Serbes finissent par céder. 200 000 serbes ont alors quitté précipitamment le Kosovo pour se réfugier dans la mère patrie.

    Pour éviter que les Albanais ne s’en prennent aux Serbes qui refusaient de fuir, l’OTAN déploiera des soldats sur place, c’est la KFOR. Elle y est toujours.

    Le prétexte de l’OTAN, pour justifier son intervention militaire, a été de stopper un génocide que les forces serbes étaient accusé de perpétrer sur les civils albanais. Envoyé par Le Monde sur place pour témoigner de ce génocide, l’écrivain Régis Debray n’en verra nulle trace. Il sera aussitôt lynché par la bien-pensance.

    Avec le recul, la preuve a été faite que le gouvernement serbe n’a commis aucun génocide sur les Albanais du Kosovo mais que d’épouvantables massacres de civils seront perpétrés par une milice albanais islamiste qui s’adonnait aux trafics d’organe, à la torture et au viol. Le chef de cette soldatesque, Hashim Thaçi, appelé à diriger le Kosovo, sera pourtant célébré comme un héros par les Occidentaux.

    Avant que le Tribunal pénal international ne l’inculpe en 2020, Thaçi assistera aux côtés d’Emmanuel Macron aux cérémonies officielles du 11 novembre 2018 à Paris.

    En 2008, le Kosovo proclame son indépendance. Mais la légalité internationale du Kosovo est loin de faire l’unanimité. Et la carte des pays qui ont refusé de reconnaître le Kosovo recoupe largement celle des pays qui refusent de sanctionner Moscou.

    Au-delà d’avoir ouvert la boite de Pandore de la violation de la charte des Nations Unies, l’OTAN, avec le Kosovo a conforté l’UE dans son utopie de vivre ensemble sur lequel repose en fait toute la construction européenne, c’est-à-dire, la volonté de faire vivre plusieurs peuples, plusieurs nations sur un seul territoire et dans un seul État.

    On l’a oublié mais les frontières sont mouvantes et lorsqu’un peuple devient majoritairement sur un territoire, à la suite d’une conquête ou d’une migration (les Anglo-saxons ne sont pas natifs de Nouvelle-Zélande et les Turcs ont conquis Constantinople avant d’en faire Istanbul), sauf à maintenir des querelles pluri-séculaires, cet État change de mains.

    Il est d’ailleurs parfois préférable de déplacer les populations et de réécrire les atlas que de creuser des charniers. Au lendemain de la seconde guerre mondiale, c’est à la fois un gigantesque déplacement de population et un trait de crayon de Staline entériné par les alliés qui a donné à la Pologne et à l’Allemagne des frontières stables et ethniquement homogènes.

    Mais l’OTAN n’a pas choisi de détacher le Kosovo de la Serbie pour le rattacher, après référendum, à l’Albanie, quitte à en isoler le nord, toujours majoritairement serbe pour le raccrocher à la Serbie. Non. L’UE et l’OTAN veulent faire du Kosovo une maison témoin du vivre ensemble européen puisque les trois pays, le Kosovo, la Serbie et l’Albanie tapent à la porte de Bruxelles.

    Le dernier enseignement à tirer de la crise kosovare, c’est aussi que l’immigration non souhaitée et continue devient une invasion. C’est ainsi que le Kosovo, à la fin du quinzième siècle à 99% serbe et orthodoxe est devenue, en 2023, à 95% albanais et musulmans.

    Le Kosovo était le cœur historique du peuple serbe comme Saint-Denis avec le tombeau des rois de France est celui du peuple français. Évidemment, comparaison n’est pas raison mais toute ressemblance avait des évènements historiques en cours ne saurait être exclue.

     

    Source : lesalonbeige

  • Cenon (33): un mort et plusieurs blessés lors d’une rixe opposant des Albanais à des Kosovars

    Publié par Guy Jovelin le 21 mai 2020

    Par  le 21/05/2020
     

    Cenon : un homme meurt dans une rixe au parc Palmer

    Une rixe a fait un mort et plusieurs blessés hier soir à Cenon. La police judiciaire a été saisie de l’enquête.

    Une bagarre a éclaté, pour une raison encore inconnue, mercredi vers 19h au parc Palmer de Cenon sur la rive droite de Bordeaux. Selon la police judiciaire, elle aurait opposé un groupe d’Albanais à des Kosovars.

    […]

    L’article dans son intégralité sur France 3

  • Marocains, Albanais et Turcs en tête des étrangers naturalisés dans l’UE

    Publié par Guy Jovelin le 02 avril 2020

    Par  le 01/04/2020

    Les Marocains dominent la liste de naturalisation au sein de l’Union européenne pour la 7e année consécutive, selon les statistiques officielles publiées lundi par l’Office statistique de l’Union européenne (Eurostat).

    L’Office statistique de l’Union européenne (Eurostat) a rendu public, lundi, les chiffres relatifs à la naturalisation dans l’Union européenne pour l’année 2018. Ainsi, les Marocains continuent de dominer la liste des étrangers les plus naturalisés en Europe et ce, depuis 2012.

    Les Marocains représentent ainsi près de 10% de l’ensemble des personnes ayant acquis la nationalité d’un pays européen en 2018. Ils sont suivis par les Albanais (7%) et les Turcs (4,2%). […]

    Yabiladi via fdesouche