Parce qu’il tentait de récupérer un téléphone qu’on venait de lui voler, un adolescent a été victime d’un déchaînement de violence dans son propre appartement. Ligoté sur une chaise, roué de coups et menacé avec un couteau. Victime d’un déchaînement de violence au printemps dernier, un adolescent de 15 ans, traumatisé par l’épisode, a été contraint de quitter la région parisienne par peur des représailles. Les quatre auteurs présumés de cette agression ont entre 16 et 17 ans. La police vient d’interpeller les quatre auteurs présumés de cette scène surréaliste, survenue dans l’ancien appartement de la victime, à Montigny-le-Bretonneux (Yvelines).

Le 30 mars dernier, en fin d’après-midi, ce jeune homme de 15 ans avait rejoint une connaissance à la gare de Montigny-le-Bretonneux et lui avait prêté son portable quelques instants. Mais la « connaissance », qui discutait avec trois autres jeunes, a refusé de restituer le téléphone. Lorsque le groupe se réfugie dans un local à poubelles avec son butin, le propriétaire du téléphone prend son courage à deux mains et décide de suivre les individus dans le bâtiment, pour tenter de récupérer son bien.

Il est alors roué de coups et perd connaissance. Dans la veste dont ils viennent de le délester, les agresseurs ont découvert les clés de son domicile. Alors que l’adolescent vient à peine de se relever, il est contraint de conduire ses bourreaux chez lui. Quelques instants plus tard, il se retrouve ligoté sur une chaise dans son propre logement, que les agresseurs ont entrepris de fouiller.

Lorsqu’ils découvrent un coffre-fort dans une pièce, les quatre individus se déchaînent de nouveau. L’un d’eux s’empare d’un couteau de cuisine, qu’il place sous la gorge de la victime pour tenter d’en obtenir le code. Toujours ficelé sur sa chaise, l’adolescent est frappé à plusieurs reprises par les trois autres. Quand le groupe quitte enfin l’appartement, l’adolescent parvient à se libérer de ses liens et alerte la police. Craignant des représailles, la famille a fait le choix de quitter la région parisienne et s’est, depuis, installée en province.

Le Parisien via fdesouche