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argentine

  • Argentine : Javier Milei, un nouveau Trump ou un Bolsonaro danseur de Tango ?

    Publié par Guy de Laferrière le 21 novembre 2023

    21 Novembre 2023, 06:02am | Publié par Thomas Joly

    L’heure serait-elle au « dégagisme » ? Après l’arrivée au pouvoir de Robert Fico en Slovaquie, allié stratégique de Victor Orban en Hongrie, la défaite au Libéria de l’ancien footballeur Georges Weah  - pourtant très populaire -, face à Joseph Boakai ancien vice-président , le succès incroyable du trouble-fête Javier Milei à Buenos-Aires, inaugure-t-elle une ère nouvelle ? Celle où les pachydermes des  clivages politiques traditionnels – gauche/droite -  les verrait  reconduits, les uns après les autres, dans leurs zoos respectifs ? La troisième voie empruntée par beaucoup de leurs outsiders n’est pas forcément la bonne, on le voit en France avec  le fameux «  en même temps »  de Macron, qui a ses limites. Le candidat  anti-système  argentin, se revendiquant même comme « anarcho-capitaliste », a pris la tronçonneuse comme emblème, tout un symbole ! Il est  considéré comme étant « climatoscpetique » - ce qui, à mes yeux,  est un compliment -, et a affirmé sa volonté de couper dans les dépenses publiques jugées inutiles. Mais l’Argentine n’est pas la France. Voici un pays au peuple très fier, qui fut la 5 ème économie mondiale au temps du Péronisme , quoiqu’on en pense et qu’on en  dise .

    Un déclin irréversible ?

     Il  est sur la pente glissante du déclin, en train de dévisser, comme notre chère France macronienne  qui est, elle aussi, sur le toboggan…Ce grand pays d’Amérique latine , aux paysages immensément variés – des forêts du nord, aux terres gelées du Sud, en passant par les Andes  - hier infranchissables,  et l’immense océan  vert qu’est la Pampa -, a connu moult bouleversements politiques. Du péronisme - un nationalisme social très prononcé, coloré de césarisme -, aux rituels duels conservateurs/ sociaux-démocrates,  en passant par la dictature militaire, ce pays semble être arrivé au bout de toutes les expériences  politiques possibles. Aux années Kirchner – Nestor et sa femme, Cristina, une longue parenthèse d’une quinzaine d’années, marquée par une effrayante corruption –, a succédé la  sempiternelle alternative gauche/droite, avec Mauricio Macri, ancien maire de la capitale (conservateur), et Alberto Fernandez (social-démocrate) entrant chacun à leur tour, à  la Casa rosada.

    Milei, le bulldozer

    Javier Milei 53 ans, bien élu, apparait comme un véritable bulldozer, un « renverseur de tables », un empêcheur de tourner en rond. C’est dire si la nation de Perón, de Fangio et du tango, en a assez des jeux politiciens néfastes, conduisant le pays  au tombeau. Un pays qui n’offre plus à sa jeunesse que l’espoir d’une incertaine émigration, 68 % de la tranche d’âge des 18 à 29 ans exprimant ce choix ! Une invraisemblable inflation de 142 % - !!!!-, une monnaie, le peso, totalement décrédibilisée au point que le nouveau venu n’écarte pas la solution du Dollar, comme d’autres pays latino-américains l’ont tenté. Buenos-Aires nous fait penser  à Barcelone ou à Paris, avec ses beaux immeubles haussmanniens,  trop concurrencés à mon goût, par l’architecture standard  mondialisée, qui fait que de Singapour à Houston,  en passant par Londres, on retrouve les mêmes buildings de verre, d’acier et de béton. Milei passe pour un Trump argentin, d’ailleurs le challenger de Jo Biden ne s’y est pas…  « trumpé », en le félicitant chaudement pour son incroyable victoire : 55,6 % des suffrages contre 44,3 % à Sergio Massa, son concurrent de centre-gauche, pourtant arrivé en tête au premier tour. Un score qui place le nouveau président de la Nation – on ne dit pas là-bas président de la République – à la première place sur le podium des président les mieux élus, depuis la chute du régime des généraux. La politique de Massa n’a pas évité à l’Argentine de dévisser, avec une dette colossale, et un prêt du FMI de 44 milliards  de dollars à rembourser au prix de sacrifices énormes.  Avec un salaire  mensuel moyen de 378 euros, et des familles qui ont recours au troc pour survivre, on commence à toucher le fond. Classé comme « libertarien », c’est à dire comme un apôtre d’une liberté totale, allant bien au-delà du simple  libéralisme -  quoique hostile à l’avortement-, cet économiste  iconoclaste remettra-t-il le train argentin sur les rails de l’abondance, alors que quatre citoyens sur dix sont frappés par une hideuse pauvreté ? Echappera-t-il au côté un peu « clownesque » de sa campagne ? C’est le souhait que l’on peut formuler pour ce pays latin, « blanc » à 80 %, comme l’Uruguay voisin.  « Aujourd’hui commencent la fin de la décadence (…) et la reconstruction de l’Argentine », a déclaré Milei devant des milliers de partisans réunis à son quartier-général de campagne, dans la capitale. Puisse-t-il être entendu…

    Jean-Claude Rolinat - Membre du Bureau politique du Parti de la France

  • Argentine : le trophée de la Coupe du monde de football offert symboliquement à Notre-Dame de Luján

    Publié par Guy de Laferrière le 12 janvier 2023

    Le président de l’Association argentine de football (AFA), Claudio « Chiqui » Tapia, a remis le trophée des champions de la Coupe du monde de football à la patronne du pays, Notre-Dame de Luján.

    Dans un communiqué, la direction du sanctuaire marial a précisé qu’elle « ressentait une grande joie » pour ce « geste de gratitude », et a également publié quelques photographies de la cérémonie.

    Le Père Lucas García, Recteur du Sanctuaire et Basilique Notre-Dame de Luján, a dirigé la prière d’action de grâce pour la victoire à la Coupe du monde avec les représentants du monde du football présents.

    Pour sa part, Tapia a également écrit plus tard sur Twitter : « cet après-midi, j’ai apporté le trophée de la Coupe du monde à la Vierge de Luján, patronne de l’Argentine« .

    Immédiatement après la victoire de l’équipe de football argentine, proclamée championne du monde à l’issue d’un match très animé, Lionel Messi avait déclaré que la victoire en Coupe du monde était un cadeau de Dieu.

     

    Source : medias-presse.info

  • Argentine : la vice-présidente Cristina Kirchner échappe par miracle à une tentative d’assassinat

    Publié par Guy Jovelin le 03 septembre 2022

    Selon des images de plusieurs télévisions, un homme a pointé une arme de poing « chargé » vers la tête de Cristina Kirchner, à quelques mètres à peine, sans qu’aucun coup de feu ne parte. Il l’attendait en bas de chez elle, dans le quartier de Recoleta, avant de surgir derrière elle. « J’ai vu ce bras surgir par-dessus mon épaule derrière moi avec une arme, et avec des gens autour de moi, il a été maîtrisé », a raconté l’un de ses soutiens, qui n’a pas souhaité donner son nom, et que les images TV montrent clairement participé à la brève mêlée.

    Vidéo : https://twitter.com/i/status/1565611071716708352

    Vidéo : https://twitter.com/i/status/1565534820536668161