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cran

  • Excommunications, anathèmes, soupçons de malversations… rien ne va plus au CRAN

    Publié par Guy Jovelin le 18 août 2020

    Par  le 18/08/2020

    Les accusations fusent, les insultes volent… La guerre est déclarée entre le nouveau président du Conseil représentatif des Associations noires de France, Ghyslain Vedeux, et son prédécesseur, Louis-Georges Tin,. Des différends qui portent sur la ligne politique du mouvement, mais aussi sur l’usage présumé frauduleux de ses ressources.

    Une guerre fratricide, où toutes les attaques ad personam sont permises. Ghyslain Vedeux accuse ainsi Louis-Georges Tin de « penser que le Cran lui appartient »… pendant que Louis-Georges Tin annonce qu’un comité des sages et une assemblée générale, tenue le 22 janvier 2020, ont exclu Vedeux du Cran en raison de «son engagement sur une liste municipale lors des dernières élections».

    En version non-censurée : le premier accuse le second «d’être devenu mégalomane, de s’être proclamé Premier ministre de l’Etat de la Diaspora africaine et de s’être servi dans les caisses du Cran pour financer cette entreprise comme si c’était sa cassette personnelle»… Pendant que le second accuse le premier «de chercher à propulser sa carrière politique en se servant du Cran et, depuis son exclusion, d’usurper son titre et de pirater le site et les réseaux sociaux du Cran pour lancer ses accusations diffamatoires». Bref, d’excommunications en anathèmes, rien ne va plus dans l’association communautaire noire. […]

    Nouvel Obs via fdesouche

  • Délit de « blackface » : la Ligue de Défense Noire empêche la représentation d’une pièce de théâtre d’Eschyle à la Sorbonne

    Publié par Guy Jovelin le 27 mars 2019

    Délit de « blackface » ! C’est l’accusation portée par la Ligue de Défense Noire, la Brigade anti-négrophobie et le Conseil représentatif des associations noires (CRAN)contre une représentation des Suppliantes d’Eschyle, mise en scène par Philippe Brunet,  et qui devait avoir lieu à la Sorbonne le 25 mars dernier.

    Les manifestants, incultes patentés, protestaient contre l’usage de masques et maquillages noirs par des acteurs blancs. Leur expliquer que ce n’était là qu’une fidélité à la pratique théâtrale antique a été vain !

    Pour Louis-Georges Tin, le président d’honneur du CRAN, cette représentation était « racialiste » un point c’est tout :

    «  Nous avons interpellé Philippe Brunet dès vendredi sur les réseaux sociaux, et il n’a pas réagi à nos sollicitations. Je ne mets pas en doute ses intentions, mais nous disons : l’erreur est humaine, la persévérance est diabolique. »

    « Il n’y a pas un bon et mauvais “blackface”, de même qu’il n’y a pas un bon et un mauvais racisme. En revanche, il y a un “blackface” conscient et un “blackface” inconscient. Le racisme n’est pas seulement une idéologie réservée à l’extrême droite. Ce serait trop simple. C’est pour cela que nous luttons. »

    Pour le metteur en scène Philippe Brunet, c’est une censure a priori, qu’il comprend d’autant moins qu’il est un des tenants culturels de l’africanisation du théâtre grec :

    « On est face à une forme de radicalisation qui ouvre une brèche très dangereuse pour la liberté d’expression, pour l’art dans son ensemble. Je voulais qu’ils regardent la pièce, et qu’ils jugent après, mais ce sont des censeurs qui décident a priori. On ne peut pas nous couper de l’Afrique. Nous sommes profondément africains. C’est ce que raconte Hérodote. Ces gens-là vont juste nous séparer.»

    De son côté, la direction de la Sorbonne a dénoncé « solennellement » cette annulation forcée de la pièce de théâtre tout en réaffirmant ses valeurs « profondément humanistes et anti-racistes ».

    Mais comme le souligne un intervenant sur Twitter :

    « Le théâtre antique ne peut donc plus être joué en Sorbonne. Mais le monde de la culture ne serait-il pas en partie coupable de cette situation ? »

    Voir l'image sur Twitter
    Pierre Téqui@Pierretequi
     Mise en scène accusée de racialisme, « Les suppliantes » d’Eschyle ne peut être représentée en Sorbonne.

    Le théâtre antique ne peut donc plus être joué en Sorbonne.
    Mais le monde de la culture ne serait-il pas en partie coupable de cette situation ?
    Déroule 

     
     

     

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info