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données personnelles

  • Meta veut s’emparer de vos données pour nourrir son Intelligence Artificielle

    Publié par Guy Jovelin le 26 mai 2025

    Meta veut s'emparer de vos données pour nourrir son Intelligence Artificielle

    Nourrir les IA avec vos données (publiques ou privées)

    C’est une information inquiétante qui devrait intéresser tous les utilisateurs des réseaux sociaux Facebook, Instagram, Messenger et WhatsApp. Ces différentes plateformes appartiennent à Mark Zuckerberg, également patron de Meta, société qui a pour objet de développer des modèles d’intelligence artificielle (IA) à partir de vos données sur ces réseaux sociaux.

    Bien sûr, ces réseaux sociaux vous surveillaient déjà. Mais très prochainement cette surveillance prendra une toute autre dimension en ce qui concerne l’utilisation de vos données personnelles. Et Meta doit doit donc respecter quelques apparences de conformité aux règles en vigueur.

    Meta, c’est Big Brother

    Meta n’est disponible en Europe que depuis avril 2025, avec un lancement européen retardé en raison de ses contradictions avec les règles européennes de protection de la vie privée et de la transparence. Comme le siège européen de Meta est basé à Dublin, Meta est soumis à la surveillance du régulateur irlandais DPC et se trouve contraint d’informer un peu plus les utilisateurs de ces réseaux sociaux de la façon dont Meta prévoit d’utiliser leurs données. Car Meta prévoit bien de vous espionner dans les moindres détails si vous utilisez l’un de ces réseaux sociaux. Le contenu de vos publications (y compris vos pouces levés ou baissés, votre géolocalisation, les icônes symbolisant vos humeurs et réactions,…), vos photos, leurs descriptions et leurs légendes, vos commentaires, vos évènements, votre participation à de évènements. Meta a même trouvé une pirouette pour pouvoir légalement utiliser vos contenus « privés » (il suffit qu’un de vos « amis » partage l’un de vos contenus privés et le tour est joué).

    A titre d’exemple, Pomme-Z, assistance et dépannage Apple, a envoyé le message ci-dessous :

     

    Meta veut s'emparer de vos données pour nourrir son Intelligence Artificielle

    Meta veut s'emparer de vos données pour nourrir son Intelligence Artificielle

    Meta veut s'emparer de vos données pour nourrir son Intelligence Artificielle

    Meta veut s'emparer de vos données pour nourrir son Intelligence Artificielle

    S’opposer à l’utilisation de vos données par Meta

    Si vous êtes un utilisateur de Facebook, Instagram, Messenger ou WhatsApp,  la date limite pour s’opposer à l’utilisation de vos données est fixée au 27 mai. Ne prétendez pas que vous n’avez rien à cacher car personne n’a intérêt à jeter toutes ses données personnelles en pâture à des multinationales qui en feront un usage public.  Les organismes de protection de la vie privée de Belgique, des Pays-Bas et d’Allemagne ont mis en garde les utilisateurs et les ont invités à s’opposer à l’utilisation de leurs données.

    Pierre-Alain Depauw

     

    Source : medias-presse.info

  • Accords du 25 mars : Les Américains pourront accéder à toutes les données personnelles des Européens

    Publié par Guy Jovelin le 01 avril 2022

    Eric Denécé commence par rappeler qu’un premier échange sur le transfert des données personnelles des citoyens en Europe vers les États-Unis avait été invalidé par la Cour de justice de l’Union européenne en juillet 2020. Celle-ci avait estimé que les garanties de sécurité en matière de traitement des données n’étaient pas respectées aux États-Unis en vertu, notamment, de la loi américaine sur le Foreign Intelligence Surveillance Act. Par ce texte, « les Américains peuvent piocher dans les données que nous leur transmettons comme ils le veulent en utilisant l’argument de la sécurité nationale, ce qui ouvre la porte à tous les abus », alerte le politologue qui juge qu’Ursula von der Leyen a profité de la crise ukrainienne pour adopter cet accord, pourtant inéquitable. Il le rappelle : « Il n’y a pas de réciprocité des données avec les Américains. » Et d’insister sur le bénéfice que ces derniers pourront en tirer : « On sait que toutes les écoutes de la NSA faites depuis 2002 au titre de la lutte contre le terrorisme ont servi à la guerre économique et non pas à la lutte contre les attentats. »

    L’ancien officier de renseignement durant la guerre froide est aussi revenu sur le discours partial de la presse grand public à propos du conflit russo-ukrainien : « On est aujourd’hui dans le management de la perception, ce n’est plus la vérité qui compte », estime-t-il. Le docteur en science politiques ajoute que les autorités ont tendance, avec l’appui des chaines de télévision, à empirer artificiellement les crises, à l’instar de celle du Covid-19, « de façon à atteindre des objectifs précis ». S’il se demande si ces manipulations sont faites dans le sens d’intérêts européens ou américains, pour lui, sur le dossier ukrainien, il ne fait nul doute que les États européens agissent dans le sens des seuls intérêts des seconds au détriment des leurs.

    Eric Denécé évoque aussi le jeu diplomatique des Européens et des Turcs. Si la voix des premiers a été complètement mise de côté, Sergueï Lavrov jugeant que l’Union européenne ne peut plus être considérée comme « État garant de confiance », les seconds ont su tirer leur épingle du jeu. En effet, la Russie voue maintenant un mépris à l’encontre de l’Europe, qu’elle pense totalement alignée sur les intérêts américains, et ce, sur tous les sujets. Pour eux, « non seulement nous sommes devenus des auxiliaires des Américains, mais nous avons aussi pris tous les travers de la société américaine avec cinq ou dix ans de retard : le wokisme, le politiquement correct, les médias qui sont mainstream… », explique-t-il.

    En outre, le politologue rappelle que non seulement l’UE n’a pas fait pression sur le président Zelensky, élu pour appliquer les accords de Minsk, dont la France et l’Allemagne étaient censés assurer le respect ayant pris part aux négociations, mais elle donne des armes aux Ukrainiens de façon affichée, « une forme de co-belligérance absolument scandaleuse », estime-t-il. Par ailleurs, leur livraison de manière indiscriminée fait peser le risque qu’elles finissent dans les mains de groupes terroristes et criminels.

    Enfin, Eric Denécé mettra l’accent sur l’irrespect de l’État américain pour l’État de droit : « En 30 ans, les Américains ont rétabli la torture (ils l’ont fait à Guantanamo), ils ont fait valider la torture par leurs juristes du département de justice, ils imposent des sanctions extraterritoriales à tous leurs partenaires, ils ont violé le droit international aussi bien au Kosovo en déclarant la guerre à un pays qui ne leur avait rien fait, ils ont envahi l’Irak en 2003, leurs forces sont déployées dans 177 pays du monde, ils ont un budget de la défense neuf fois et demi au budget russe… » Et de préciser qu’ils agissent systématiquement dans le sens de leurs seuls intérêts au mépris de ceux de leurs alliés : « Est-ce qu’on peut faire confiance à une nation qui du jour au lendemain décide que Cuba devient un pays avec qui on peut faire des affaires alors que des entreprises françaises ont été sanctionnées pour faire des affaires avec Cuba quelques temps après. Ou l’Iran, ou le Vénézuela, ou l’Arabie Saoudite ». « Ils sont imprévisibles », conclue-t-il.