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foire commerciale

  • Les autorités françaises refusent d’interdire la vente d’enfants

    Publié par Guy Jovelin le 02 septembre 2021

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    Communiqué des Juristes pour l’enfance :

    Les 4 et 5 septembre prochain, la foire commerciale Désir d’enfant convie une nouvelle fois les entreprises étrangères de la fertilité à venir proposer aux français leurs prestations.

    Il y a un an, le même salon a déjà eu lieu à Paris, malgré les demandes d’interdiction.

    Des associations, dont Juristes pour l’Enfance, ont porté plainte, avec constat d’huissiers à l’appui contre cet événement qui promouvait des pratiques illégales en France sans s’en cacher.

    Le délit d’entremise était manifeste mais la plainte n’a toujours pas été traitée un an après. Et les organisateurs profitent de la lenteur de la justice pour organiser ce prochain salon les 4 et 5 septembre prochains.

    Ces derniers mois, ni le Garde des Sceaux, ni la Préfecture de Paris, ni la Préfecture de police de Paris, ni la Mairie de Paris n’ont daigné répondre aux courriers adressés par Juristes pour l’Enfance pour les alerter sur l’organisation de cette foire pour la seconde année consécutive, et leur demander de prendre des mesures en conséquence.

    Tout cela alors que, de façon ostentatoire, les organisateurs du salon ainsi que leurs partenaires commerciaux qui ont retenus leurs stands interviennent en toute impunité dans un mépris total de la loi française.

    Les partenaires se targuent même d’avoir « la législation la plus laxiste d’Europe », des notaires ou des avocats qui connaissent bien les lois internationales pour éviter les obstacles des lois des pays des patients !

     

    Source : lesalonbeige

  • Foire commerciale Désir d’enfant : pourquoi un tel silence de l’Etat français ?

    Publié par Guy Jovelin le 20juillet 2021

    Foire commerciale Désir d’enfant : pourquoi un tel silence de l’Etat français ?

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    Les Juristes pour l’enfance alertent d’un nouveau salon destiné à la vente d’enfants :

    Les 4 et 5 septembre prochain, la foire commerciale Désir d’enfant convie une nouvelle fois les entreprises étrangères du business de la fertilité à venir proposer aux français leurs prestations interdites sur le territoire : achat de gamètes avec sélection du fournisseur de sperme ou de la vendeuse d’ovocytes en fonction de ses caractéristiques physiques y compris sa « race », de sa personnalité, de ses centres d’intérêt, etc. ; fécondation in vitro sans limite d’âge et avec détermination du sexe de l’enfant, diagnostic préimplantatoire élargi et méthode ROPA ; et bien sûr GPA c’est-à-dire exploitation reproductive du corps de la femme et remise d’enfants contre argent.

    Sur les 5 pages énumérant les partenaires de la foire commerciale Désir d’enfant, on peut compter pas moins de 8 entreprises de GPA. On trouve aussi 3 banques de gamèteset même un transporteur spécialisé dans l’acheminement de sperme, ovules et même embryons à travers la planète…

    On avait pourtant pu entendre, lors des débats précédant l’adoption de la loi de bioéthique, le Premier Ministre, son ministre de la justice ou des députés LREM assurer, la main sur le cœur, que de GPA il ne saurait être question en France, et que la « bioéthique à la française » tenait fermement l’absence de patrimonialisation du corps humain, de ses éléments et de ses produits.

    Peuvent-ils aujourd’hui nous expliquer pourquoi ni le Garde des Sceaux, ni la Préfecture de Paris, ni la Préfecture de police de Paris, ni la Mairie de Paris n’ont daigné répondre aux courriers adressés par Juristes pour l’enfance au cours de ces derniers mois pour les alerter sur l’organisation de cette foire pour la seconde année consécutive, et leur demander de prendre des mesures en conséquence.

    Et pourquoi le Procureur de la République près le Tribunal judiciaire de Paris n’a pas non plus à ce jour donné suite à la plainte contre X déposée au tout début du mois d’octobre dernier dénonçant les violations de la loi française dûment constatée par huissier et étayée par de nombreuses pièces ?[voir le communiqué JPE sur cette plainte]

    Alors que Parlement européen a inclus le sujet de la GPA dans la stratégie nécessaire pour « l’éradication de la traite des êtres humains » et a reconnu que « l’exploitation sexuelle à des fins de gestation pour autrui et de reproduction (…)  est inacceptable et constitue une violation de la dignité humaine et des droits de l’homme [Résolution du 21 janvier 2021]», l’Etat français entend-il continuer encore longtemps à collaborer par son silence et son inertie à cette violation ?

     

    Source : lesalonbeige