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grenelle

  • LES FÉMINISTES D’EXTRÊME GAUCHE CONTRE LES FEMMES

    Publié par Guy Jovelin le 28 novembre 2019

    POSTÉ LE NOVEMBRE 26, 2019

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    La caste politico-médiatique ne parle, ces jours-ci, que du «Grenelle des violences conjugales» et de la manifestation du 23 novembre contre les «féminicides».

    La première chose qui saute aux yeux, à ce propos, est l’incroyable partialité des commentateurs.

    Ainsi, le 6 octobre, plusieurs centaines de milliers de «conservateurs» (600 000 selon les organisateurs) défilaient dans les rues de Paris contre le projet de loi bioéthique actuellement en discussion et les médias y virent un échec. Le 23 novembre, quelques dizaines de milliers de personnes (150 000 selon les organisateurs) sont présentées comme un succès inouï.

    Ce deux poids, deux mesures médiatique, à quelques semaines d’intervalle, est sidérant.

    Mais, plus fondamentalement, je suis abasourdi par l’irrationalité et l’incohérence des commentateurs.

    Je ne comprends pas comment on peut à la fois prétendre lutter contre les violences conjugales et rendre les divorces aussi faciles que la répudiation en terre coranique. La première cause de «violences faites aux femmes», comme disent les journalistes dans leur insupportable sabir, réside dans la fragilisation extrême du lien familial et la brutalité des séparations.

    Une autre cause de ces violences réside dans la violence des rapports sociaux, empreints de lutte des classes et de lutte des sexes.

    Si, comme Mme Schiappa le prétend, les relations entre hommes et femmes seront toujours des rapports d’oppresseurs à opprimées, alors rien ne pourra entraver l’augmentation des violences subies par les femmes.

    Je crois, pour ma part, à la fois comme Français (la France ayant été, il n’y a pas si longtemps, la terre de la galanterie, de l’amour courtois et du respect chevaleresque de la femme) et comme catholique (malgré tous les discours anti-religieux des féministes radicaux, comment oublier qu’en dehors du Dieu trinitaire, le personnage le plus important dans le dogme catholique est une femme, la Vierge Marie, qui règne sur toute la Création ?), que les hommes et les femmes sont essentiellement complémentaires et que rien n’impose cette absurde lutte des sexes que l’extrême gauche tente d’instrumentaliser depuis la fin de la lutte des classes.

    Les féministes d’extrême gauche portent ainsi une écrasante responsabilité dans les violences anti-féminines en «ensauvageant» la société et en répandant partout cette guerre des sexes. Exactement comme, naguère, les communistes portaient une écrasante responsabilité dans la misère ouvrière, en empêchant toute coopération entre ouvrier et patron.

    Cette propagande raconte n’importe quoi. J’ai lu que l’une des revendications féministes était que le gouvernement « fasse très vite une loi» contre les féminicides. Croit-on sérieusement qu’il soit actuellement autorisé de tuer une femme en France?

    Il existe encore un autre tabou dans cette agitation. D’après «Le Parisien», 52% des violeurs à Paris sont étrangers. Pourtant, des jeunes gens portant des pancartes invitant le gouvernement à prendre des mesures concrètes contre l’immigration et l’islamisation – qui ne sont certes pas pour rien dans l’ensauvagement de la France et, spécialement, dans l’oppression subie par trop de femmes – se sont fait chasser de la manifestation du 23 novembre comme «fachos».

    De toute évidence, les bien-pensants se soucient peu du sort des femmes. Ils utilisent simplement le féminisme pour casser ce qui tient encore debout dans notre société.

    Quand ils auront fini leur travail de sape, il y a fort à craindre que la charia prenne le relais et que la dignité de la femme régresse encore. Mais il est vrai que, pour Mme Schiappa, c’est la galanterie qui pose un problème !

     

    Source : les4verites

  • Féminicides : c’est un Grenelle de la fausse bien-pensance qu’il faudrait !

    Publié par Guy Jovelin le 09 juillet 2019

    Après la manifestation de samedi dénonçant les « féminicides », Marlène Schiappa annonce un « Grenelle des violences conjugales ».

    On notera l’utilisation passablement décalée de cet adjectif désuet, s’il en est, de « conjugal » – « relatif à l’union des époux », comme on le lit dans le dictionnaire – qui sent à plein nez l’imagerie des années 60, quand les ménages français, façon Louis de Funès et Claude Gensac, partageaient avec deux enfants tirés à quatre épingles la blanquette de veau autour de la table familiale, beaucoup moins la réalité éphémère des couples de 2019, leurs contours flous et leurs parcours chaotiques. Mais la sémantique aide à planter un décor résolument vintage : c’est bien la société patriarcale héritée de nos aïeuls qu’il s’agit de dénoncer. Tout autre discours serait réputé déviant.

    Il est, par exemple, inconvenant de remarquer que tout cela nous renvoie à la réalité biologique, une grossièreté affreusement mal vue mais terriblement têtue qui finit toujours par pulvériser les échafaudages idéologiques : l’égalité des sexes ne peut s’épanouir que dans un contexte où la loi du plus fort ne règne pas en maître, et à cet égard, le galant adage enseigné jadis aux garçonnets, afin qu’il soit dès le plus jeune âge intériorisé, « On ne frappe pas les filles même avec une rose » n’était peut-être pas si niais.

    Nombre de féminicides ont aussi lieu dans la rue, et la logique ou la sororité voudrait que nos « gardiennes des Sceaux » successives, féministes revendiquées, se montrent spécialement répressives en matière d’insécurité en général et de délinquance sexuelle en particulier. Las, rappelons ce que disait, au sujet de Christiane Taubira, dans un entretien accordé à Valeurs actuelles de novembre 2014, le général Philippe Schmitt, père d’Anne-Lorraine, victime d’un criminel récidiviste : « Au sein d’un collectif de familles de victimes avec notamment les parents de Natacha Mougel, jeune joggeuse assassinée le 5 septembre 2010 à Marcq-en-Barœul (Nord) et les grands–parents d’Agnès Marin, assassinée à Chambon-sur-Loire le 16 novembre 2011, nous avons essayé de convaincre le pouvoir politique de lutter contre l’impunité en mettant en œuvre un système pénal vraiment dissuasif […] À ce titre, les peines plancher et la rétention de sûreté allaient dans le bon sens, mais ces mesures sont restées sans lendemain… Les avoir défendues m’a valu de figurer sur le « mur des cons » […] La politique pénale de Madame Taubira est criminogène car elle favorise le sentiment d’impunité des criminels et donc facilite la récidive […] » Que propose, de son côté, Nicole Belloubet ? « L’élargissement du téléphone grave danger » (France Info). Quelle formidable idée ! Toute femme devra-t-elle en être équipée ? Peut-on vraiment appeler ça une avancée ?

    Il est, aussi, éminemment suspect de suggérer qu’eu égard à l’arrivée massive sur notre territoire de populations allogènes en provenance de pays classés par la fondation Thomson-Reuters comme « les plus dangereux pour les femmes » – l’Inde, l’Afghanistan,la Somalie, le Pakistan, etc. -, une vigilance accrue devrait s’imposer.

    Il est, enfin, interdit de parler des féminicides in utero, phénomène réservé jusque-là à la Chine ou à l’Inde, mais qui touche aussi désormais l’Europe : en janvier 2014, une étude publiée dans The Independent révélait qu’il manquait entre 1.400 et 4.700 filles en Angleterre et au pays de Galles pour cause d’avortement sélectif. Quand la détection précoce du sexe advient avant la date légale pour avorter et qu’en plus, comme en France, l’exigence de « situation de détresse » a été supprimée, le fœtus est vite éliminé.

    Laurence Rossignol prétendait donc défendre les femmes quand elle a essayé, récemment, de prolonger de 12 à 14 semaines le délai pour avorter ?

    Ce n’est pas un Grenelle des violences qu’il faudrait, mais un Grenelle des incohérences, de la fausse bienséance, de l’hypocrite bien-pensance.

     

    Source : bvoltaire