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guerre de haute intensité

  • Les terribles prévisions pour l’armée française en cas de “guerre de haute intensité”

    Publié par Guy de Laferrière le 28 octobre 2023

    Service de santé des armées en cas de guerre de haute intensité

    Emmanuel Macron, de plus en plus va-t-en-guerre, a annoncé que la France devrait être prête en 2030 – tiens, comme l’Agenda 2030 ? – à la “guerre de haute intensité”. Des dépenses d’environ 400 milliards d’euros seront étalées sur sept ans pour atteindre cet objectif.

    Mais la “guerre de haute intensité”, comme son nom l’indique, ce n’est pas une partie de plaisir. Sur base d’un exercice organisé par l’armée américaine, l’armée française a découvert, horrifiée, qu’un corps expéditionnaire de 15 000 soldats français essuierait après dix jours de combat une moyenne de 1 700 tués et 11 000 blessés ! Soit 1 100 blessés par jour  à faire soigner par le Service de Santé des Armées. Ce qui est tout simplement impossible en l’état. La mortalité exploserait donc tout simplement faute de parvenir à soigner une telle masse de blessés.

    Se préparer à un très haut taux de perte

    “Le SSA est dans l’incapacité, aussi bien sur le plan humain que matériel, de soutenir l’hypothèse d’engagements majeurs”, prévenait déjà en octobre 2021 le patron du Service de Santé des Armées. Et la situation s’est encore détériorée depuis. En dix ans, le SSA a tout simplement perdu 9 % de ses effectifs, les médecins militaires étant de plus en plus nombreux à se mettre pour six mois en arrêt maladie, puis à saisir la commission de réforme afin d’être radiés des officiers d’active pour “inaptitude à la vie militaire”.

    Non, vraiment, l’armée française n’est pas prête à la “guerre de haute intensité”, quoi qu’en disent les rêveurs et les bellicistes.

    Pierre-Alain Depauw

     

    Source : medias-presse.info

  • Les forces armées françaises se préparent à une guerre de haute intensité

    Publié par Guy Jovelin le 02 avril 2021

     

    Dans les forêts et les plaines de la région Champagne-Ardenne, là où autrefois les grandes puissances s’affrontaient, les forces armées françaises commencent à se préparer au retour d’un conflit majeur. Prévu pour 2023, l’exercice Orion est un exercice divisionnaire grandeur nature qui durera plusieurs jours, basé probablement sur les camps de Suippes, Mailly et Mourmelon. Il impliquera toute la gamme des capacités militaires françaises à une échelle qui n’a pas été testée depuis des décennies. L’exercice comprendra des exercices de poste de commandement, des scénarios hybrides, des simulations et des exercices de tir réel. Environ 10 000 soldats pourraient y prendre part, ainsi que l’armée de l’air et, dans une séquence maritime distincte, la marine. Des forces belges, britanniques et américaines pourraient s’y joindre.

    D’autres signes indiquent que les forces armées françaises sont en pleine transformation générationnelle. En janvier, l’état-major a discrètement créé dix groupes de travail chargés d’examiner l’état de préparation du pays à une guerre de haute intensité. Les généraux français estiment qu’ils ont une dizaine d’années pour s’y préparer. Les groupes couvrent tous les aspects, de la pénurie de munitions à la résilience de la société, en passant par la question de savoir si les citoyens sont “prêts à accepter le niveau de pertes que nous n’avons jamais connu depuis la Seconde Guerre mondiale”, déclare un participant. Le spectre de la guerre haut de gamme est désormais si répandu dans la pensée militaire française que le scénario a son propre acronyme : hem, ou hypothèse d’engagement majeur. Les adversaires présumés ne sont pas nommés, mais les analystes évoquent non seulement la Russie, mais aussi la Turquie ou un pays d’Afrique du Nord.

    […]

    The Economist via lesobservateurs