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  • MERDE IN FRANCE

    Publié par Guy Jovelin le 15 mars 2022

    MERDE IN FRANCE
    À chaque guerre qui se profile, c’est le même sketch. On les voit revenir à la télé comme des vautours reniflant le cadavre. Ils ont la gueule solennelle des portiers du Ritz, le brushing désormais poivre et sel et, à la bouche, la rhétorique pleine de componction qui suggère ces fameuses « heures sombres » qui sont leur soleil, leur rente pour l'éternité.
    « Ils », ce sont Bernard Kouchner et Bernard-Henri Lévy (entre autres), les garçons coiffeurs de la géopolitique et, accessoirement, petits agents d’influence du Bordel planétaire, Bouvard et Pécuchet des Droits de l’Homme à géométrie variable. Mais, surtout, une exclusivité française.
    On croit en avoir fini avec ces deux paons, et puis, lorsqu’il s’agit de préparer l’opinion à un massacre programmé, que ce soit en Irak, en Serbie, en Libye, en Syrie ou, désormais, en Ukraine, les voilà à nouveau en piste pour le marathon médiatique des sophismes navrants, du degré zéro de la pensée et de la propagande grossière.
    Ces derniers jours, je me suis « amusé» à comparer leurs arguments avec ceux qu’ils employaient il y a déjà 30 ans. Le coup des « armes chimiques » de Bachar al-Assad pour gazer la population civile nous rappelle les vieilles ficelles pour faire croire que les soldats de Saddam Hussein pillaient des couveuses au Koweït, que les Serbes organisaient des charniers bosniaques, que le Colonel Kadhafi faisait couler des « rivières de sang » et que l'Afghanistan n'était ni plus ni moins qu'un sanctuaire de terroristes.
    Mais, il serait faux de croire que ces deux clowns disposent d’une quelconque influence. Au sein du Big Band, ils sont les solistes qui jouent du triangle. Depuis 40 ans, ils suivent l’orchestre mais ne le dirigent pas. Les choses sérieuses se passent ailleurs et autrement. D’ailleurs, leur magistère est à peu près nul, leur image accueillie avec des sourires narquois. Quant à leurs carrières respectives, plusieurs livres les dissèquent au scalpel où il apparaît que les duettistes du bellicisme germanopratin sont davantage des hommes d’affaire (véreux bien sûr) que des « intellectuels ». Mais cela, nul n’en doutait.
    Depuis hier, cette ordure de Lévy parade dans les rues d’Odessa, tout de noir vêtu, portant le deuil éternel des goys s’entretuant au nom de l’Honneur et de la Patrie, ces gadgets anachroniques qui le font bien marrer. Sur ce cliché, on le voit escorté par des hommes qui incarnent parmi ses pires ennemis puisque se réclamant de l’héritage de Bandera, chef national-révolutionnaire ukrainien lors de la Seconde Guerre Mondiale. Et tant pis pour la mise en abyme, ce pilpoul poussé jusqu’à l’absurde pourvu que l'Artiste puisse défiler symboliquement sur les milliers de cadavres qui s’entassent dans les morgues et sous les gravats…
    C. Rol
    Peut être une image de 3 personnes, personnes debout et plein air