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massacre d'oran 5 juillet 1962

  • 5 juillet 1962 : ces morts dont la France s’est moquée…

    Publié par Guy Jovelin le 05 juillet 2022

    général katz,massacre d'oran 5 juillet 1962,

    Le colonel Fourcade a témoigné sous la foi du serment, déclarant avoir assisté en début de matinée, ce 5 juillet, à l’entretien téléphonique entre le général Katz, qui informait le chef de l’État que dans toute la ville se perpétrait un massacre au « faciès blanc », et de Gaulle lui a donné l’ordre criminel le plus formel : « Surtout, ne bougez pas ! »

    Le général Katz a décidé dans la matinée de survoler la ville en hélicoptère. Voici le témoignage du pilote :

    Nous survolons la ville, partout des gens qui fuyaient et des cortèges de bras en l’air, escortés par des ATO (auxiliaires de l’ nationale populaire) ou des civils en armes. Nous avons survolé le Petit Lac, là aussi une foule compacte bras en l’air, des gens qu’on faisait entrer dans l’eau et qu’on abattait froidement. J’ai hurlé : “Mon général on abat des gens, je vois l’eau qui devient rouge de sang.” Le général m’a répondu : “Retour à la base.”

    Les Européens étaient escortés jusqu’au commissariat central, où ils étaient torturés et tués, mais également vers le Petit Lac et la ville nouvelle. Ce massacre s’est poursuivi jusque vers 17 heures. 3.000 Européens massacrés sous les yeux du général Katz et sur ordre du chef de l’État français de l’époque : de Gaulle.

    Ce chiffre de plus de 3.000 morts et disparus a été enregistré par Mme Sallaberry, militaire de carrière en poste au bureau des exactions.

    Lors d’un entretien dans le magazine Le Point, en février 2002,  affirme :

    À l’époque sous-lieutenant en Algérie, j’ai vécu un drame affreux en mars 1962. Plusieurs de mes moghaznis (supplétifs musulmans) ainsi que le chef du village de Saint-Denis-du-Sig ont été tués dans des conditions atroces par un commando du FLN. J’ai retrouvé Miloud, mon aide de camp, égorgé. J’ai appris que près de 20.000 personnes ont été torturées et égorgées dans le Village Nègre (quartier d’Oran).

    Par la suite, il rectifiera à environ 3.000 morts et 800 disparus.

    Sous-lieutenant, Chevènement avait des soldats sous ses ordres. Est-il intervenu ?

    Ces morts, en France, on s’en est totalement moqué et les Français ne les ont guère pleurés.

    Le général Katz, le bourreau d’Oran, publiera ses mémoires sous le titre Une destinée unique. Unique, il est vrai, mais parce qu’elle se termine dans le déshonneur et l’abject. Ses « restes » contaminent la terre d’Espagne, à Rosas, où ils ont été déposés.

     

    Source : bvoltaire

  • 5 juillet 1962 : le massacre d’Oran, avec la complicité de De Gaulle

    Publié par Guy Jovelin le 05 juillet 2020

    Auteur : Rédaction

    Le général Katz, une belle ordure

    Ce 5 juillet à Oran (environ 100 000 Européens y résidaient encore à ce moment), alors que le prétendu « cessez-le-feu » avec le FLN était en vigueur depuis 3 mois, suite à la trahison gaulliste, se déroula une terrible chasse aux Blancs.

    « On égorgea, on tua au revolver ou à la mitraillette, on prit des rues en enfilade, tuant tout ce qui bougeait.
    On pénétra dans les restaurants, les magasins, les appartements, assassinant les pauvres gens avec des raffinements de cruauté, arrachant des yeux, coupant des membres. On vit même des femmes musulmanes dépecer des vivants avec les dents. »

    Bilan : 3 000 morts et disparus.

    Le pire, dans cette histoire, est que 18 000 soldats français étaient stationnés à Oran. Ils reçurent l’ordre de l’infâme général Katz de rester cantonnés dans leurs casernes, sans intervenir.
    Katz téléphona à De Gaulle pour l’informer de l’ampleur du massacre. Le chef de l’Etat répondit « ne bougez pas ».
    Les accords d’Évian (article V) prévoyaient pourtant que l’armée française puisse intervenir, au cas où la sécurité de ressortissants français serait menacée. Mais les 18 000 soldats français reçurent l’ordre de rester dans les casernes.
    Enlèvements et assassinats se poursuivirent jusqu’à la tombée de la nuit.

    « C’est le seul exemple dans l’histoire d’un massacre perpétré sur une communauté sans défense, en présence d’une armée qui laisse assassiner ses ressortissants sans intervenir.

    La tuerie dura près de six heures. Lorsque à 17 heures les gendarmes français sortirent de leur trou à rats, le calme revint aussitôt.

    Les cadavres jonchaient la ville, on en trouva pendus aux crochets des bouchers, dans des poubelles…

    Dans la chaleur de juillet, la puanteur était horrible.

    Les soldats français et algériens déversèrent par camions les cadavres dans le Petit Lac et les couvrirent de chaux vive. Nul ne sait le bilan exact de cette Saint-Barthélemy.

    On parlait dans les semaines qui suivirent de 3.000 morts et disparus.

    C’est le chiffre que donna le sinistre De Broglie et que reprit le ministre André Santini.

    Ce qui est sûr, c’est que le massacre était prémédité car les tueries commencèrent à la même heure aux quatre coins de la ville qui était vaste.

    On peut presque dire que les morts eurent de la chance, car le sort des disparus qui furent signalés par des témoins dans les mines de l’Algérie, dans des prisons sordides, dans des maisons closes et des bars à soldats, traités en esclaves ou torturés fut sans nul doute pire encore. » (témoignage de Geneviève de Ternant)

    La décision venait de l’Elysée mais trois jours après le massacre, De Gaulle osera : « mis à part quelques enlèvements, ça se passe bien Algérie ».
    Le général Katz, de son côté, écrira dans son journal le soir-même du drame : « les Pieds-noirs, pour avoir caché sciemment les hommes de l’OAS pendant quatre mois, n’ont eu que ce qu’ils méritaient. »

    A lire, un dossier sur l’affaire « Katz – massacre d’Oran » ici.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le Canard Enchaîné rappelle le rôle de De Gaulle et le cynisme de Katz

     

    Source : contre-info