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plan de relance

  • Plan de relance: saupoudrage, illusions et vieilles recettes.

    Publié par Guy Jovelin le 03 septembre 2020

    Plan de relance: saupoudrage, illusions et vieilles recettes.

    Sur 100 milliards d'euros financés aujourd'hui en monnaie de singe mais que devront, en tout état de cause, rembourser les génerations futures, le plan de relance de l'économie présenté par le Premier ministre, Jean Castex, n'en consacre que 3 à la garantie d'Etat aux fonds propres des entreprises, seule mesure, si elle avait été ambitieuse, qui aurait permis aux entrepreneurs de faire face à la crise, d'investir et d'embaucher. Dans ces conditions, l'espoir de l'exécutif de 160 000 emplois créés dans les deux ans n'est qu'une vue de l'esprit. Quant à l'hypothèse d'un plan de réindustrialisation de la France et de relocalisation des secteurs vitaux de notre vie économique et de notre indépendance énergétique ou sanitaire, la modestie des sommes engagées montre bien que, pour le gouvernement, il ne s'agit en aucune façon d'une priorité nationale. Aucun plan, au demeurant — la nomination de François Bayrou au poste de Haut commissaire témoigne, par elle même, de son inutilité — ne peut être établi par un pouvoir faible uniquement préoccupé de sa pérennisation et n'ayant, au mieux, de visibilité que sur dix neuf mois.

    Tout le reste relève de la politique du saupoudrage et de l'art éculé d'accommoder les restes suivant les vieilles recettes politiciennes et par prestidigitation cuisinière en attendant le festin imaginaire de 2022.

    C'est le grand retour des emplois aidés, du camouflage statistique des réalités du chômage, des chiffres masqués, des formations-cul de sac et des mythes pervers de la transition écologique fantasmée comme base incontournable de la nouvelle économie libérale, équitable, durable et universelle.

    L'accompagnement social de la crise, lui, se fera a minima. "Cachons ces pauvres que nous ne saurions voir".

    Jean-François Touzé.

    L’image contient peut-être : une personne ou plus, lunettes et gros plan
     
     
     
  • Plan de relance de Bruxelles : renforcement de la tutelle euro-mondialiste.

    Publié par Guy Jovelin le 17 juillet 2020

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    L'avis de Jean-François Touzé délégué général du Parti de la France
     
    Le sommet européen qui commence ce vendredi à Bruxelles sera entièrement consacré à définir les modalités de distribution - et à en fixer les clés de répartition - des 750 milliards d'aides européennes dont 500 de subventions financées par des emprunts à taux nuls, voire négatifs, opérés par l'UE auprès des marchés financiers, aides officiellement destinées à consolider les plans de relance économique des pays membres face aux conséquences de la crise sanitaire et des gestions aberrantes qu'en ont fait les États.
     
    La France espère se voir accorder 40 milliards de subventions sèches et directes.
     
    Sur le papier, celà pourrait être une bonne nouvelle pour nos entreprises, nos millions de chômeurs, nos familles françaises de plus en plus nombreuses à être en situation de précarité et de difficultés sociales. En réalité, quelques soient les promesses gouvernementales, l'essentiel de cette somme risque d'être attribué non pas à la sauvegarde des plus démunis, non pas au sauvetage de nos petites et moyennes entreprises, de nos commerçants et de nos artisans, non pas à la reconstruction des classes moyennes, non pas à un vaste plan de réindustrialisation, mais aux restructurations exigées par Bruxelles, poste avancé du totalitarisme financier planétaire, restructurations dont nous savons depuis le sort réservé à la Grèce il y a dix ans, ce qu'elles recouvrent en termes d'austérité et de misère imposée.
     
    Car qui paye commande. Les sommes octroyées ne seront effectivement distribuées qu'après examen par la Commission de la conformité des plans de relance avec les exigences globalistes, et sans doute soumises à un contrôle sévère des ministres des finances des 27, chacun disposant d'un droit de véto. Par ailleurs, les emprunts européens devront être remboursés. Les échéances envisagées renvoient à 2026, sur vingt ans. C'est a dire demain. Déjà pointe pour effectuer ces remboursements l'idée de nouvelles taxes paneuropéennes dont la charge pèsera, bien entendu,  au final, sur les contribuables de chacun des États membres.
     
    Avec la crise du coronavirus, la tutelle euro-mondialiste sur nos Nations et nos libertés est bel et bien en passe de se renforcer. Il est permis de penser que cela ne relève pas du seul hasard épidémiologique.