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  • Amsterdam et Bruxelles se disent prêts à arrêter Netanyahu à la suite de mandats d’arrêt émis par la CPI

    Publié par Guy de Laferrière le 23 novembre 2024

    Les Pays-Bas se disent prêts à mettre en œuvre la décision de la CPI concernant l’arrestation du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.

    La Cour pénale internationale (CPI) a émis, ce jeudi 21 novembre, des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, et son ancien ministre des Affaires militaires, Yoav Gallant, pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis dans la bande de Gaza.

    Dans ce droit fil, le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Kasper Veldkamp, a confirmé la détermination d’Amsterdam à mettre en œuvre la décision de la CPI.

    En écho avec Amsterdam, la vice-première ministre belge, Petra De Sutter, a appelé jeudi l’Europe à se conformer à la décision de la Cour pénale internationale. L’Europe «doit imposer des sanctions économiques, suspendre l’accord d’association avec Israël et exécuter ces mandats d’arrêt», a-t-elle écrit sur X. «Les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité ne peuvent rester impunis», ajoute De Sutter.

    Le Haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a lui aussi déclaré que la décision de la Cour devait être respectée et mise en œuvre.

    Quant à la France, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Christophe Lemoine, a rappelé l’importance de la justice internationale pour garantir la stabilité mondiale.

    «La lutte contre l’impunité est notre priorité», a-t-il déclaré lors d’un point de presse, ce jeudi, tout en soulignant que la France soutient pleinement l’indépendance et l’impartialité du procureur de la CPI. Concernant la possibilité d’une arrestation de Benjamin Netanyahou en France, il a répondu qu’il s’agissait d’une «question juridiquement complexe» nécessitant une analyse approfondie.

    Cette décision a cependant suscité, dans la foulée, l’indignation du régime de Tel-Aviv.

    Rejetant l’appel du régime sioniste, la CPI a déclaré qu’il existe des motifs raisonnables démontrant que Netanyahou et Gallant ont supervisé les attaques contre des populations civiles et ont utilisé la famine comme arme de guerre dans la bande de Gaza.

    source : PressTV via lesmoutonsrebelles

     
     
     
     
  • Hongrie : « des bus prêts à envoyer des migrants vers Bruxelles »

    Publié par Guy de Laferrière le 12 septembre 2024

    Le vice-ministre hongrois de l’Intérieur, Bence Retvari, a tenu une conférence de presse dans laquelle il a annoncé offrir un aller simple pour Bruxelles aux clandestins
    Le vice-ministre hongrois de l’Intérieur, Bence Retvari, a tenu une conférence de presse dans laquelle il a annoncé offrir un aller simple pour Bruxelles aux clandestins

    Condamnée à payer une amende de l’Union Européenne de 200 millions d’euros pour non-application de la politique européenne immigrationniste, le gouvernement hongrois se dit prêt à envoyer tous les migrants irréguliers vers Bruxelles avec un aller simple.

    La Hongrie s’est vu infliger une amende de 200 millions d’euros par l’UE pour s’être opposée à l’immigration clandestine

    C’est un bras de fer entre la Hongrie et l’Union Européenne qui se joue autour de la politique migratoire décidée par Bruxelles. La Hongrie s’est vu infliger une amende de 200 millions d’euros par l’UE pour s’être opposée à l’immigration clandestine. En réponse, le vice-ministre hongrois de l’Intérieur, Bence Retvari, a tenu une conférence de presse dans laquelle il a annoncé offrir un aller simple pour Bruxelles aux clandestins : « Si Bruxelles veut des migrants, elle peut les avoir. »

    Déjà fin août, Gergely Gulyás, ministre hongrois du cabinet du Premier ministre Victor Orban, avait dénoncé l’exigence de l’UE d’accepter davantage de demandeurs d’asile, menaçant Bruxelles de lui envoyer les clandestins : « Si Bruxelles souhaite accueillir encore plus de migrants, la Hongrie leur fournira un billet aller simple ».

     

    « Si Bruxelles veut des migrants illégaux, elle peut les avoir »

    L’Union Européenne maintenant l’amende de 200 millions d’euros, les autorités hongroises offrent ainsi aux migrants illégaux un billet gratuit sur un bus régulier à destination de Bruxelles. Le ministre de l’Intérieur hongrois a montré les bus réquisitionnés. Le secrétaire d’État Bence Retvari a une nouvelle fois tancé l’UE en insistant sur l’intention de mettre en œuvre le plan déjà annoncé la semaine dernière.

    Si le chantage aux « amendes » des technocrates bruxellois continue, la Hongrie embarquer les ‘migrants’ dans les bus avec un trajet aller gratuit pour Bruxelles. « Si l’Union européenne oblige la Hongrie à accueillir des immigrants illégaux, nous leur offrirons un voyage gratuit vers Bruxelles », a déclaré Retvari, s’exprimant devant une flotte de bus arborant des panneaux lumineux indiquant « Röszke-Brusszel », l’itinéraire qui conduirait les migrants de la frontière sud de la Hongrie avec la Serbie directement au siège général des institutions européennes en Belgique.

    L’idée de recevoir autant de clandestins n’enchante par la gauche bien-pensante belge et le bourgmestre de la ville de Bruxelles

    « Si Bruxelles veut des migrants illégaux, elle peut les avoir », a prévenu le représentant du gouvernement hongrois qui assure la présidence tournante de l’UE, fustigeant la décision de la Cour de justice européenne d’infliger une amende de 200 millions d’euros à Budapest pour violation des règles d’asile. « En protégeant ses frontières, la Hongrie protège également les frontières extérieures de l’UE », a-t-il réitéré.

    Étonnement, l’idée de recevoir autant de clandestins n’enchante par la gauche bien-pensante belge et le bourgmestre de la ville de Bruxelles, pourtant soutiens des folles politiques migratoires de l’Union Européenne.

    La secrétaire d’État à l’Asile et aux Migrations, Nicole de Moor (CD&V) s’est ainsi insurgée, « Menacer d’envoyer des réfugiés à Bruxelles est inacceptable », et a précisé que le pays n’accordera pas l’accès aux flux migratoires aussi instrumentalisés. « En tant qu’État membre de l’Union européenne, nous devons travailler ensemble sur une politique migratoire juste, humaine et efficace. Le transfert unilatéral des responsabilités par ce type de menaces sape la solidarité et la coopération au sein de l’Union », conclut-elle.

     

    Un ‘humanisme’ hypocrite

    Le bourgmestre de la Ville de Bruxelles, Philippe Close (PS), a dénoncé une « pure provocation ». « Cela fait un petit temps que la Hongrie brandissait cette menace », explique-t-il en déclarant qu’il avait déjà réagi officiellement, en envoyant un courrier à l’ambassade de Hongrie. Il rajoute : « Nous devons réagir avec fermeté. Nous sommes de nouveau face à une énième provocation d’un pays qui profite des subventions de l’Union européenne et de la Belgique, mais qui est incapable de comprendre que l’Union européenne, c’est la solidarité entre les pays et non la provocation permanente ».

    Mais ‘humaniste’ il est facile de l’être en paroles, plus difficile quand il faut les mettre en pratique, surtout quand les électeurs montrent dans les urnes qu’ils ont en assez d’être envahis.

    D’ailleurs, le sénateur libéral belge Georges-Louis Bouchez s’est amusé ironiquement des contradictions de ces collègues : « Ce n’est pas vous qui voulez accueillir tous les migrants dans votre grande générosité ? La Hongrie a raison de montrer à cette gauche bien-pensante les effets réels de sa politique. Vous refusez les renvois des sans papier, le recours à frontex et le push back… Et vous vous plaignez après ? Quelle indignité ».

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Orban : «Pour les bureaucrates de Bruxelles, les immigrés clandestins sont plus importants que les citoyens européens»

    Publié par Guy de Laferrière le 15 juin 2024

    Orban : «Pour les bureaucrates de Bruxelles, les immigrés clandestins sont plus importants que les citoyens européens»

    La Hongrie a été condamnée ce jeudi par la Cour de Justice de l’Union Européenne à une amende de 200 millions d’euros pour ne pas avoir exécuté un arrêt de cette même Cour concernant sa politique d’asile ainsi qu’une astreinte de un million d’euros par jour tant qu’elle ne se mettrait pas en conformité avec cet arrêt.

    La CJUE avait constaté en décembre 2020 que la Hongrie n’appliquait pas les règles européennes concernant des demandes d’asile et des retours de personnes en situation irrégulière.

    «La Hongrie se fait violer par Bruxelles»

    «Scandaleux et inacceptable», tempête le dirigeant hongrois en réaction à cette condamnation de Budapest pour avoir, selon lui, «défendu les frontières» de l’UE.

    La Hongrie expulsait les demandeurs d’asile dont le dossier était refusé avant qu’ils ne puissent faire appel du rejet de leur demande.

    Ce que la CJUE considère comme une «violation sans précédent et exceptionnellement grave du droit de l’UE».

    Cette condamnation permet de rappeler à tout le monde – notamment aux députés fraîchement élus – que le droit européen prime sur les législations nationales.

    «La Hongrie se fait violer par Bruxelles», constatait déjà Orban il y a quelques mois, en pleine fronde contre le pacte migration et asile.

    Pierre-Alain Depauw

     

    Source : medias-presse.info

  • Bruxelles : des demandeurs d’asile occupent le futur centre de crise national

    Publié par Guy de Laferrière le 12 mars 2023

    Une cinquantaine de demandeurs d’asile occupent depuis dimanche après-midi le futur centre de crise national à Bruxelles, situé rue Georges Matheus, proche de la tour Proximus. Cette action d’occupation vise à offrir une solution d’urgence et à forcer le gouvernement à respecter ses obligations, a constaté l’agence Belga sur place. En parallèle à cette occupation, des avocats vont introduire une procédure en justice afin d’obtenir l’usage temporaire légal des lieux.

    La réquisition de ce bâtiment, propriété de l’État fédéral, intervient après l’expulsion de l’Allée du Kaai, vendredi, d’une cinquantaine d’exilés, en majorité des demandeurs d’asile selon le collectif Stop à la crise de l’accueil. Ceux-ci se sont dès lors retrouvés à la rue, sans alternative.

    Cette action est le résultat de l’inaction durant plus d’un an et demi du gouvernement fédéral pour trouver des solutions durables à la crise d’accueil”, a déclaré le collectif de soutien à cette nouvelle occupation de bâtiment. “Malgré les condamnations à répétition par le tribunal du travail et la Cour européenne des droits de l’Homme, le gouvernement reste sans réponse à court terme.”

    Pour certaines personnes, c’est déjà la troisième expulsion en un mois”, a commenté Sasha, du collectif de soutien. “Elles ont toutes droit à l’accueil et l’accompagnement, mais l’État continue de refuser de respecter leurs droits. En même temps, la Région et les communes bruxelloises continuent à détruire les solutions alternatives organisées par les demandeurs d’asile et des citoyens belges. Cette situation est intolérable et honteuse”, a-t-il souligné.

    Nous appelons tous les citoyens à soutenir cette action de solidarité et à faire pression sur le gouvernement pour qu’il fournisse une solution durable et juste pour tous les demandeurs d’asile en Belgique”, a-t-il ajouté. “Nous croyons fermement que chaque personne a le droit à un toit, à la nourriture et à un traitement humain.

    7 sur 7 via fdesouche

  • Fatima Zibouh remplace Hadja Lahbib pour la candidature de Bruxelles comme capitale européenne de la culture en 2030

    Publié par Guy de Laferrière le 26 janvier 2023

    Politologue, spécialiste de l’inclusion et de ses dimensions culturelles, Fatima Zibouh portera la candidature bruxelloise au côté de Jan Goosens.

    Désignée à l’issue d’une procédure de sélection ouverte, Fatima Zibouh reprend la fonction à laquelle a renoncé Hadja Lahbib en accédant au poste de ministre des Affaires Etrangères. Elle est experte sur les questions de diversité et d’inclusion et également investie sur les questions culturelles à Bruxelles.

    Mme Zibouh a effectué une thèse de doctorat sur les expressions culturelles et artistiques des minorités à Bruxelles.

    Selon Brussels 2030, grâce à sa vaste expérience de recherche dans le domaine des études de l’ethnicité et des migrations, Fatima Zibouh “apportera sans aucun doute une profondeur d’analyse et une expertise à l’équipe de Brussels2030, notamment dans les domaines de la gestion de la diversité culturelle dans un contexte urbain“.

    […]

     

    Ce n’est donc pas un choix confortable de « culture hors sol » qui a été posé en sélectionnant Fatima Zibouh pour porter le projet Brussels2030, mais au contraire un choix ambitieux, qui met en évidence les dimensions politique, sociale et identitaire d’une culture qui ne se réduit pas au divertissement. C’est en assumant ces dimensions que le secrétaire d’Etat aux relations européennes et internationales Pascal Smet (Vooruit) évoque « une vraie Bruxelloise », dont le « dévouement à la culture et à la diversité sera essentiel pour montrer au reste du monde notre paysage culturel métropolitain, unique et vivant. »

    BX1 / Le Soir