Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

demandeurs d'asile

  • Argy (36) : pour sauver le club de foot du village de 600 habitants, ses dirigeants font appel à des demandeurs d’asile

    Publié par Guy de Laferrière le 15 avril 2023

    L’association sportive d’Argy (Indre), village de 600 habitants, était sur le point, l’été dernier, de tirer le rideau faute de joueurs. Mais les dirigeants ont fait appel à une quinzaine de migrants pour relancer le club. Depuis presque un an, l’équipe d’Argy accueille dans ses rangs une quinzaine de jeunes migrants venus de sept pays différents. « C’est le foot qui nous a unis », assure le président du club.

    Derrière la main courante, Bernadette est tout sourire : « J’étais joueuse, dirigeante, j’ai tenu la buvette… Ce club a 102 ans mais, sans les migrants, il n’existerait plus. On peut leur dire merci ! » L’US Argy (Indre), qui évolue en quatrième division départementale, a effectivement failli péricliter. Faute de licenciés. « À la fin de l’été dernier, on s’est retrouvé avec seulement six joueurs. On allait mettre le club en sommeil », explique son président, Jean-Marie Biaunier, 62 ans, métallier serrurier.

    C’était compter sans la proposition d’un des joueurs de faire venir ses copains, pour la plupart hébergés dans un centre d’accueil de demandeurs d’asile. L’idée a mûri. Les jeunes sont venus à une assemblée générale. Le courant est immédiatement passé entre eux et les dirigeants.

    « On a vu arriver des joueurs de sept nationalités différentes, gambienne, malienne, guinéenne, salvadorienne, colombienne, ivoirienne, haïtienne… Ils se réunissaient dans les parcs pour jouer au foot, après le travail. Ils voulaient évoluer en championnat. Mais monter une structure, c’est compliqué. Nous, on l’avait mais on n’avait plus de joueurs. Ça a tout de suite matché. C’est le foot qui nous a unis. L’aventure dure depuis bientôt un an », relate Jean-Marie Biaunier.

    Le Parisien via fdesouche

  • Bruxelles : des demandeurs d’asile occupent le futur centre de crise national

    Publié par Guy de Laferrière le 12 mars 2023

    Une cinquantaine de demandeurs d’asile occupent depuis dimanche après-midi le futur centre de crise national à Bruxelles, situé rue Georges Matheus, proche de la tour Proximus. Cette action d’occupation vise à offrir une solution d’urgence et à forcer le gouvernement à respecter ses obligations, a constaté l’agence Belga sur place. En parallèle à cette occupation, des avocats vont introduire une procédure en justice afin d’obtenir l’usage temporaire légal des lieux.

    La réquisition de ce bâtiment, propriété de l’État fédéral, intervient après l’expulsion de l’Allée du Kaai, vendredi, d’une cinquantaine d’exilés, en majorité des demandeurs d’asile selon le collectif Stop à la crise de l’accueil. Ceux-ci se sont dès lors retrouvés à la rue, sans alternative.

    Cette action est le résultat de l’inaction durant plus d’un an et demi du gouvernement fédéral pour trouver des solutions durables à la crise d’accueil”, a déclaré le collectif de soutien à cette nouvelle occupation de bâtiment. “Malgré les condamnations à répétition par le tribunal du travail et la Cour européenne des droits de l’Homme, le gouvernement reste sans réponse à court terme.”

    Pour certaines personnes, c’est déjà la troisième expulsion en un mois”, a commenté Sasha, du collectif de soutien. “Elles ont toutes droit à l’accueil et l’accompagnement, mais l’État continue de refuser de respecter leurs droits. En même temps, la Région et les communes bruxelloises continuent à détruire les solutions alternatives organisées par les demandeurs d’asile et des citoyens belges. Cette situation est intolérable et honteuse”, a-t-il souligné.

    Nous appelons tous les citoyens à soutenir cette action de solidarité et à faire pression sur le gouvernement pour qu’il fournisse une solution durable et juste pour tous les demandeurs d’asile en Belgique”, a-t-il ajouté. “Nous croyons fermement que chaque personne a le droit à un toit, à la nourriture et à un traitement humain.

    7 sur 7 via fdesouche

  • Bordeaux : ouverture d’AMAL, une « Maison des livreurs » pour les coursiers dont beaucoup sont des demandeurs d’asile ou ne possèdent pas de titre de séjour ou de papiers d’identité

    Publié par Guy de Laferrière le 19 février 2023

    Une « Maison des livreurs », dénommée AMAL (espoir en arabe), vient de voir le jour dans la cité girondine. Ce local offre à ces travailleurs précaires un espace de repos et d’échanges ainsi que l’accès à une assistance juridique et médicale. Beaucoup sont des demandeurs d’asile, ou n’ont pas de titre de séjour ou de papiers d’identité.

    Rue du Fort-Louis, à Bordeaux, dans les locaux historiques des Restos du cœur, vient d’ouvrir une maison d’un nouveau genre : un accueil de jour pour les coursiers des plates-formes de livraison de repas à domicile. Dans ce local prêté par la ville de Bordeaux, dirigée par le maire écologiste Pierre Hurmic, ils sont une cinquantaine à avoir adhéré à l’Association de mobilisation et d’accompagnement des livreurs (AMAL), qui gère le lieu.

    Ce nom a été choisi par ses trois fondateurs, Khalifa Kota, 27 ans, Mamadou Balde, 27 ans, et Mafoud (qui n’a pas souhaité donner son nom de famille), 26 ans, livreurs des plates-formes Uber Eats et Deliveroo. Un mot qui signifie aussi « espoir », en arabe, ajoute Khalifa Kota. Si cette « maison des livreurs » a vu le jour il y a à peine deux semaines en plein centre-ville, le projet, porté par le syndicat des coursiers de Gironde, remonte à 2020. La campagne des municipales bat alors son plein et l’objectif du syndicat est d’attirer l’attention des candidats sur la précarité des livreurs de repas dans la métropole.

    En parallèle, Khalifa Kota s’interroge. Il assiste, en plein travail, à deux reprises, à des accidents mettant en cause un livreur et une voiture. A chaque fois, ses collègues sont blessés, sans qu’une voiture ne s’arrête, mais lui intervient. L’un des livreurs lui dit qu’il doit se relever et reprendre sa course : il n’a pas le choix, il doit travailler.

    De son côté, dans le cadre de sa mission menée dans les squats et les bidonvilles, Médecins du monde découvre que beaucoup de livreurs à vélos vivent dans ces habitats précaires, 80 % gagnant moins que le smic. Difficile de connaître leur nombre exact. L’ONG estime que, sur 6 000 statuts d’autoentrepreneurs enregistrés en entreprises de livraison dans la métropole, plus de 30 % sont domiciliés au centre communal d’action sociale, au centre d’accueil de demandeurs d’asile ou dans des résidences de grands précaires. Sans compter ceux, sans titre de séjour ou sans papiers d’identité, qui sous-louent le compte de travailleurs enregistrés sur la plate-forme. […]

    Le Monde via fdesouche

  • “La France est à l’euro près”, prévient le ministre de l’Economie Bruno Le Maire avant d’annoncer que le gouvernement va créer 5.900 places d’hébergement dédiés aux réfugiés et aux demandeurs d’asile et leur allouer 2 milliards d’euros

    Publié par Guy Jovelin le 26 septembre 2022

    “La France est à l’euro près”, a affirmé ce lundi le ministre de l’Economie Bruno le Maire en présentant le projet de budget pour 2023 devant les journalistes.

    “Je veux tracer une ligne rouge”, a-t-il prévenu : “Aucune nouvelle dépense” ne pourra être introduite au cours du débat parlementaire si elle n’est pas “financée à l’euro près”, a mis en garde le ministre.

    Morandini

     


    5.900 places d’hébergement pour réfugiés et demandeurs d’asile

    Le gouvernement va créer 5.900 places d’hébergement dédiés aux réfugiés et aux demandeurs d’asile dans différents centres d’accueil et d’hébergement d’urgence, selon le projet de budget 2023 dévoilé lundi et qui prévoit une hausse de 6 % de l’enveloppe « immigration, asile et intégration ».

    Les crédits de cette mission progressent de 113 millions d’euros par rapport à 2022 pour atteindre 2,01 milliards d’euros et doivent notamment permettre l’ouverture de 2.500 places en centres d’accueil pour demandeurs d’asile, selon les documents budgétaires de Bercy. En 2022, 900 places d’hébergement supplémentaires avaient été créées.

    (…) 20minutes.fr

  • Belgique : les centres d’accueil pour demandeurs d’asile saturés, l’armée appelée à la rescousse, 750 places vont être créées dans des casernes

    Publié par Guy Jovelin le 08 juillet 2022

    750 places temporaires vont être créées par l’armée belge pour loger des demandeurs d’asile dans des casernes.

    L’armée belge va créer quelque 750 places temporaires dans des casernes pour loger des demandeurs d’asile et soulager le système d’accueil saturé, ont annoncé mercredi le ministère de la Défense et le secrétariat d’Etat à l’Asile et la Migration.

    Ces abris seront installés “dans des hangars, avec des installations sanitaires mobiles si nécessaire”, et “la restauration sera dans un premier temps également assurée provisoirement par la Défense”, précise un communiqué du ministère de la Défense.

    “Un village de conteneurs” proposant 750 places d’accueil est prévu “dans une deuxième phase”. “Il est très important qu'(il) puisse être construit le plus rapidement possible afin que l’accueil temporaire d’urgence dans les hangars de la Défense soit aussi court que possible”, ajoute-t-il.

    Les capacités d’accueil de demandeurs d’asile en Belgique sont actuellement de 31.000 places, avec un taux d’occupation de 95% qui signifie en pratique que les centres sont pleins, selon un porte-parole de Fedasil, l’agence pour l’accueil des demandeurs d’asile. Et ce n’est pas la première fois dans cette crise que le gouvernement appelle la Défense à la rescousse.

    (…) BFMTV via fdesouche