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  • Le rapport Sauvé : la trahison de l’épiscopat français

    Publié par Guy Jovelin le 16 octobre 2021

    Le rapport Sauvé : la trahison de l’épiscopat français

    De Marion Duvauchel, paroissienne catholique :

    Le Rapport Sauvé est une imposture et un pseudo travail fondé sur une méthodologie frauduleuse.

    Comment a t-on calculé l’ampleur des crimes sexuels commis par des religieux français ? Comment a-t-on pu parvenir au chiffre de 216 000 victimes en quelques semaines ?

    On l’a obtenu en interrogeant 243 personnes directement et 2819 par courrier, soit un total de 3602 témoignages directs (si l’on admet qu’un courrier soit un témoignage direct). Il reste donc 212 938 témoignages tenus pour autant de victimes. Ce chiffre, comment l’a-t-on obtenu ? Par une simple extrapolation.

    La méthodologie est à suffoquer d’ahurissement. Dans un premier temps l’IFOP institut de sondage privé grassement nourri par Macron et tous les précédents présidents de la Cinquième République, a organisé un sondage. On est en droit de douter de l’indépendance politique d’un organisme qui, de notoriété publique, a fait preuve d’une grande imprécision dans un nombre impressionnant de sondages politiques.

    C’est donc par sondage qu’on a obtenu des « témoignages » pour ce qui s’apparente à un procès public orchestré par des médias dont la liberté n’est plus un secret pour personne.

    Pour ce rapport Sauvé, le travail de l’Inserm a été mené par Nathalie Bajos, sociologue et démographe, qui y est responsable de l’équipe Genre. Autrement dit, une idéologue dont on peut lire le credo sur le site de l’IRIS :

    « interroger les inégalités sociales de santé en croisant la sociologie de genre et la sociologie de la santé et en convoquant une perspective inter sectionnelle d’articulation des rapports sociaux de domination, de classe, de genre et de race ».

    La cuistrerie du vocabulaire ne saurait tromper personne.

    L’enquête sur les crimes de l’Église a donc été synthétisée par une féministe d’extrême-gauche, une adversaire déclarée de l’éthique sexuelle de l’Église, voire de l’Église. Dans une vidéo dont on trouvera le lien ci-après (cette vidéo), Nathalie Bajos explique que les parents ont tort d’être angoissés à l’idée que leurs enfants regardent du porno et que les changements dans l’éthique sexuelle n’ont rien que de très normal, que les parents doivent accepter et se conformer aux nouvelles normes sexuelles des adolescents. Normes programmées et massivement diffusées par les medias : JT, cinéma, publicité… Tout concourt à la nouvelle programmation sexuelle.

    Que des membres de l’Église aient commis des fautes, et des fautes intolérables, nul n’en doute. Qu’une droite appréciation du phénomène fût nécessaire, cela aurait été non seulement nécessaire mais juste. À la condition que ce soit dans une société déterminée elle-même à lutter contre la pédo-criminalité.

    Or, après que des faits de pédophilie avérés aient été établis pour des personnalités littéraires (Frédéric Mitterrand, Gabriel Matzneff..) aucune poursuite n’a jamais été entreprise. Mieux encore, des justifications liées à l’époque, à l’esprit du temps ont encore aujourd’hui cours pour excuser ces comportements et ce prosélytisme.

    Une société qui encourage et valorise la délinquance sexuelle juvénile, qui organise l’avortement de masse, qui non contente de n’avoir jamais puni ses pédophiles notoires absout la pédophilie parce que sociologiquement considérée comme normale, une société qui se fait l’ardent prosélyte d’une éthique sexuelle perverse (celle-là même que défend Mme Bajos), ses membres n’ont aucune légitimité à produire ce type de rapport.

    Une société dépravée qui dégrade l’amour, méprise l’honneur et le courage, disqualifie les aspirations les plus élevées en l’homme doit demander pardon pour les lois scélérates qu’elle défend, pour l’éthique sexuelle perverse qu’elle justifie et pour l’Himalaya de mensonges que sa presse obséquieuse relaie depuis un demi-siècle.

    Mais que l’épiscopat français ait commandité ce travail aux ennemis mêmes de l’Église, à ceux qui se font les prosélytes de l’avortement de masse et de tout ce qui soutient l’idéologie du genre, voilà qui invite à ne pas prendre au sérieux non pas la question, mais les chiffres établis par ce rapport. Que ce même épiscopat ait l’insolence d’inviter aujourd’hui les fidèles à financer ces réparations, voilà qui dépasse les bornes.

    Le Rapport Sauvé n’est pas seulement l’enfant malade des ennemis du catholicisme. Il est une vaste opération de manipulation idéologique destinée à faire douter les derniers fidèles de leur Église et à finir de vider les paroisses. Avec la complicité active des évêques de France.

    On a demandé récemment leur démission collective. L’épiscopat n’a pas à démissionner pour avoir couvert des actes criminels mais pour avoir confié à des ennemis de l’Église une recherche qui réclamait la raison prudentielle, le temps, des vérifications difficiles et délicates, une objectivité sans faille envers les victimes comme envers les coupables présumés. Et puisqu’il s’agit d’accusations d’une extrême gravité, qu’elles fassent l’objet de vérifications soignées et contradictoires, comme notre justice le réclame.

    Non seulement depuis plusieurs années, les évêques de France n’ont pas défendu ce qu’il était de leur devoir de défendre : une éthique sexuelle digne de la nature humaine, les droits des plus fragiles, (les enfants conçus non nés, pas seulement les migrants musulmans), mais ils ont abdiqué toute parole qui soit le reflet de la Parole dont ils sont les Serviteurs.

    C’est à leur Christ que les évêques ont à demander pardon car c’est Lui qu’ils ont trahi, avec leurs choix mauvais, leur couardise, leur lâcheté et leur pleutrerie qu’ils ont l’insolence d’envelopper sous la dorure de la raison prudentielle.

    Le rapport Sauvé est le signe visible de la trahison de l’épiscopat lui-même qui prend aujourd’hui le triste masque de Judas.

     

    Source : lesalonbeige

  • La face cachée du rapport SAUVE ou comment manipuler l’opinion en haine de l’Eglise !

    Publié par Guy Jovelin le 14 octobre 2021

    Auteur : 

    Rapports SAUVE : erreurs, manipulations des chiffres, etc., etc. !

    Nos confrères de FL24 ont « fouillé là où personne ne regarde » et « ça fait mal ». En effet, le Rapport Sauvé sur les crimes sexuels commis par des religieux français, et qui bouleverse l’Église depuis plusieurs jours, est truffé d’approximations, d’erreurs.

    Par exemple, pour arriver au chiffre de 216 000 victimes, l’équipe du Rapport Sauvé en a interrogé 243 directement et 2 819 par lettre. Cumulé, cela fait donc 3 062 témoignages directs.

    Mais alors, d’où viennent les 212 938 autres victimes? Elles ont été déduites par extrapolation. C’est-à-dire, en français courant: “en gros”. Reste alors à savoir à quel point, et suivant quelle intention.

    Voyons comment le travail de recherche a été effectué hors des témoignages proprement dits. Dans un premier temps, un institut, l’Ifop, a organisé un sondage aux résultats forcément imprécis, comme tous les sondages. Puis, dans un deuxième temps, une chercheuse d’un institut de recherche médicale, l’Inserm, a transformé ces résultats imprécis en thèse précise.

    Cette thèse, nous la connaissons tous depuis quelques jours: l’Église est très gravement et très massivement coupable.

    Rappelons maintenant que l’Ifop produit une quantité astronomique de sondages politiques dont l’imprécision est tellement notoire que plus personne de sérieux ne leur fait réellement confiance, au point que le bon peuple se demande régulièrement s’ils sont truqués, et il est impossible de lui prouver qu’ils ne le sont en aucune manière.

    Rappelons aussi que l’Ifop est très régulièrement missionné par Emmanuel Macron, comme par tous les présidents de la Cinquième République précédents. L’Ifop est un organisme privé, mais il se nourrit grassement d’argent élyséen: son indépendance politique peut être considérée comme pour le moins douteuse.

    Rappelons également que l’Inserm a été dirigé par Yves Lévy, époux d’Agnès Buzyn, nommé depuis Conseiller Juridique d’État par Emmanuel Macron, par ailleurs ennemi juré du Professeur Raoult, et qui a activement participé à la création du laboratoire P4 de Wuhan. Cette précision est sans rapport avec l’affaire qui nous occupe, certes, mais elle donne tout de même une petite idée de l’indépendance politique de cette institution.

    Et maintenant, voici le meilleur: pour le Rapport Sauvé, le travail de l’Inserm a été mené par Nathalie Bajos, sociologue et démographe, Responsable de l’Équipe Genre dans cet organisme public.

    Sur le site de l’Iris, autre organisme public, elle annonce qu’elle “interroge les inégalités sociales de santé en croisant la sociologie de genre et la sociologie de la santé et en convoquant une perspective intersectionnelle d’articulation des rapports sociaux de domination, de classe, de genre et de race!.

    Quelques exemples de ses travaux passés?

    “La contraception : levier réel ou symbolique de la domination masculine?”

    “Les inégalités sociales d’accès à la contraception en France.”

    “Les enjeux contemporains de la légalisation de l’avortement.”

    “Les femmes sont-elles encore libres de leur contraception?”

    Nathalie Bajos prend la parole dans des revues intellectuelles féministes, dans Libération, chez France Culture, entre autres. Donc, disons-le tout net, car c’est l’évidence même: l’enquête sur les crimes de l’Église a été synthétisée par une féministe de gauche. On peut même dire: d’extrême gauche, car l’expression “rapports sociaux de domination, de classe, de genre et de race” ne laisse planer aucun doute sur ses préférences idéologiques.

    Autrement dit: l’enquête sur l’Église a été menée par une femme qui est probablement une adversaire de l’Église. On est même en droit d’imaginer que le Rapport Sauvé est l’enfant malade d’une ennemie du catholicisme. Un enfant conçu pour contaminer le peuple des croyants. Oui, on est en droit d’imaginer le pire: une vaste opération de manipulation idéologique. Et ce droit, nous appelons tous les catholiques, et les autres également, à l’exercer.

    Voilà qui doit faire réfléchir tous ceux qui, en prenant connaissance des conclusions de ce rapport, on souffert dans leur âme et dans leur chair, ont ressenti de la déception, de l’indignation, de l’amertume, de la tristesse ou de la colère. Tout n’est pas aussi simple qu’il y paraît. Peut-être le Rapport Sauvé est-il le Rapport Possédé.

    Oui, des membres de l’Église ont fauté. Oui, l’Église a raison de demander pardon. Mais nous ne pouvons qu’être terriblement gênés par ce que nous découvrons non seulement dans ce rapport, mais sur ce rapport.

    Dans cette vidéoNathalie Bajos explique que les parents ont tort d’être angoissés à l’idée que les enfants regardent du porno, car il est temps que les pères et les mères cessent de s’occuper de la sexualité de leurs petits. Oui, vous avez bien lu. C’est cette femme qui signe le Rapport Sauvé.

    Vous pouvez maintenant ranger ce rapport sur une tout autre étagère que la parole d’Évangile, et partager d’urgence cet article avec tous les catholiques de votre entourage.

    Sources: INSERM, IRIS, CAIRN, CANAL U, FL24