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restos du coeur

  • La France, ce pays de Cocagne où les moins de 25 ans vont aux Restos du cœur !

    Publié par Guy Jovelin le 07 mai 2021

    Il faut se méfier des chiffres, je le sais bien, néanmoins, certains laissent sans voix. Dans une enquête de novembre dernier, on apprenait que les  de 18-24 ans représentaient 10 % des bénéficiaires des Restos du cœur. Dans le papier qui leur est consacré, ce mercredi, sur 20Minutes.fr (« Coronavirus : quelles solutions seraient efficaces pour lutter contre la pauvreté des 18-25 ans ? »), il est écrit cette fois : « Les moins de 25 ans représentent désormais près de la moitié (sic) des bénéficiaires des Restos du cœur. »

    jeunes assistés,prendre en charge du berceau à la tombe,restos du coeurL’écart est si important qu’on ne peut que s’interroger sur la réalité de ces chiffres. Il n’en reste pas moins que, concernant la situation de sa , la  bat de tristes records. Le chômage des Français de moins de 25 ans est l’un des plus élevés de la zone euro (18,4 %). Avant la crise sanitaire, le taux de cette classe d’âge au seuil de pauvreté atteignait 12,8 % (chiffres Eurostat) et l’on imagine bien qu’il n’a pas baissé depuis.

    Les causes sont comme les situations : multiples. Devant ce casse-tête, l’association France urbaine, qui regroupe les grandes villes françaises, propose au gouvernement des solutions pour lutter contre la  des jeunes. Il s’agit de quatre expérimentations différentes qui seraient menées dans douze grandes villes volontaires dès l’année prochaine (trois villes, donc, pour tester une expérience identique) et permettraient à 1.000 jeunes, pour chaque territoire, d’en bénéficier pendant deux ans.

    La première proposition « consisterait à faciliter l’accès des 18-24 ans aux biens et services essentiels via une plate-forme. Celle-ci détaillerait toutes les aides qui leur seraient proposées localement : paniers alimentaires, aide au permis de conduire, accompagnement financier pour des soins, tarification sociale pour l’eau et l’électricité, équipement informatique… », détaille 20Minutes. Le seconde est un « accompagnement financier sécurisant la recherche du premier emploi pour chaque jeune de moins de 30 ans », soit une aide mensuelle de 495 euros pour les jeunes habitant seuls et 300 euros pour les jeunes vivant dans leur . La durée de versement « serait adaptée aux difficultés d’insertion (liées au niveau de diplôme) : de 4 mois (bac+5) à 15 mois (non diplômé) ». La troisième expérimentation consisterait dans la généralisation de la garantie jeune, et la dernière consisterait en « un revenu de solidarité jeunesse ». Celui-ci « serait versé sous condition de ressources, réservé aux actifs et ne concernerait pas les . Et son montant mensuel (565,34 euros) diminuerait en fonction des revenus du jeune bénéficiaire. »

    Comment dire… c’est effarant. La France, championne de la redistribution, n’en finit pas de redistribuer. Pour quel résultat ? On dépense chez nous « un pognon de dingue », comme dit notre Président, et cela pour quoi ?

    La jeunesse est mal formée et, pour beaucoup, pas formée du tout. Le taux des enfants en échec scolaire ne fait que croître, le corps enseignant est mal payé, menacé par des élèves qui le méprisent, et nous ne cessons de reculer dans les classements internationaux. L’illettrisme fait des ravages dans la population, le chômage est endémique et l’avenir, même pour les jeunes diplômés, s’écrit souvent Uber ou Deliveroo. Nos facs sont surpeuplées et le marché du travail est bien incapable d’absorber les 700.000 jeunes qui en sortent chaque année.

    Quelles solutions propose-t-on ? Assister. Donner des aides, encore et toujours. Prendre en charge du berceau à la tombe. Le coût des expérimentations énoncées plus haut s’élèverait à « un peu plus de 50 millions d’euros pour les 12.000 jeunes qui y prendraient part », dit Mathieu Klein, le maire PS de Nancy, rapporteur de l’étude. En 2021, la France compte près de 8 millions de jeunes âgés de 15 à 24 ans. Je vous laisse faire le calcul.

     

    Marie Delarue

    Ecrivain, musicienne, plasticienne

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Les Restos du Cœur en Alsace se plaignent d’une baisse drastique des dons : “On nous inflige des commentaires sur les origines de nos bénéficiaires qui tuent des Français. Nous n’avions jamais subi cela”

    Publié par Guy Jovelin le 20 octobre 2020

    Pendant deux jours, vendredi et samedi, les bénévoles des Restos du Cœur proposaient aux consommateurs, à la sortie des grandes surfaces, de donner un petit quelque chose pour l’association.

    (…) Une campagne qui s’annonce moins fructueuse que les années précédentes, pendant la seule journée de vendredi, l’association n’a recueilli que six tonnes de marchandises sur l’ensemble des sites, alors que l’année dernière sur deux jours ils en avaient engrangé vingt-cinq tonnes. Une baisse conséquente que les bénévoles n’expliquent pas vraiment.

    « On manque cruellement de moyen, on demande aux gens de donner même une petite chose, à la fin ça compte. Le comportement des personnes a aussi changé. Les gens donnent moins, on accepte le refus il n’y a aucune obligation, mais cette année on se fait aussi agresser verbalement. On nous inflige des commentaires par exemple, sur les supposées origines de nos bénéficiaires qui tuent des Français. Depuis des années que je participe aux collectes, nous n’avions jamais subi cela, c’est inadmissible » se lamente Anne-Marie. Mais cela ne suffit pas à entamer la détermination des bénévoles.

    L’Alsace via fdesouche