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services d'urgences hospitaliers

  • “Partout, en France, des gens font des arrêts cardiaques dans les couloirs”

    Publié par Guy Jovelin le 15 avril 2022

    “Partout, en France, des gens font des arrêts cardiaques dans les couloirs”

    Lu dans un journal complotiste nommé La Croix, du 14 avril :

    Partout en France, des services d’urgences hospitaliers sont contraints de réduire leur activité en raison du manque de soignants. De nombreux plans blancs ont été relancés, sans pourtant devoir faire face à la nouvelle vague de Covid, dont les hospitalisations restent limitées. Au centre hospitalier régional d’Orléans notamment, “sur les 120 paramédicaux que compte le service, 96% sont en arrêt maladie”, s’inquiète Grégory Quinet, secrétaire départemental du syndicat Sud santé-sociaux. Les médecins, eux, s’apprêtent à entamer leur deuxième semaine de grève. À Strasbourg également, la situation est critique depuis le décès, le 17 mars, d’un jeune homme, après son admission aux urgences pour une hémorragie digestive. “Hélas, ce n’est pas une exception. Partout, en France, il y a des gens qui font des arrêts cardiaques dans les couloirs”, affirme Sébastien Harscoat, médecin aux urgences. À Laval (Mayenne), Draguignan (Var) ou Bayeux (Calvados), les urgences n’accueillent plus de patients la nuit. En Seine-Maritime, aux urgences de Rouen, du Havre et de Dieppe, le délai d’attente peut dépasser huit heures. Dans la presse régionale, les urgences de La Rochelle se disent dans “un état d’urgence absolue”, celles de Grenoble “au bord de l’explosion”, liste La Croix. “Combien de tribunes, de mobilisations, de grèves, d’appels au secours faudra-t-il pour que nos responsables politiques prennent la mesure de la situation et agissent enfin ?”, s’alarme le collectif inter-hôpitaux.

    Mais d’où vient cette explosion d’arrêts cardiaques ?

    Dans un autre journal complotiste, Le Midi Libre du 13 avril, on lit que

    L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a établi un rapport en mars 2022 indiquant que le rôle du vaccin n’était pas à exclure dans l’apparition du syndrome de Parsonage-Turner chez certaines personnes ayant reçu une ou plusieurs doses de Pfizer.

    Paralysie, décharges électriques… des symptômes peu agréables voire handicapants recensés chez certains patients ayant reçu le vaccin Pfizer, autrement appelé “Comirnaty”. Les experts de l’ANSM ont en effet effectué une nouvelle analyse en mars 2022 des cas déclarés depuis le début de la vaccination suite à l’évaluation réalisée dans le rapport publié le 24 septembre 2021. Au total, 43 cas de syndrome de Parsonage-Turner ont été déclarés, dont 27 sur la périodeEn septembre 2021, l’ANSM évoquait six cas.

    Une malade témoigne :

    “Depuis le mois de septembre dernier, je souffre de douleurs atroces dans l’épaule droite. Dans un premier temps, je n’ai pas fait le lien et j’ai pensé que j’avais fait un faux mouvement. Mon rhumatologue m’a ensuite indiqué que je souffrais sans doute du syndrome de Parsonage-Turner et m’a recommandé de porter une attelle. Depuis, je me couche sur un seul côté et j’ai du mal à m’habiller. Je ne sais plus quoi faire”.

    Laurine a reçu sa seconde dose de Pfizer en mai 2021. Elle explique ressentir des “douleurs lancinantes la nuit” et déplore que ses séances de kinésithérapie ne soient pas efficaces.

    “Je n’ai jamais été opposée au vaccin. Pourtant là, il y a de quoi se poser des questions…”

    Nathalie, Montpelliéraine de 45 ans, a reçu ses trois doses de vaccin. En très bonne santé et sportive, elle s’étonne d’être “très faible” depuis. L’inflammation à son épaule lui “bousille la vie” depuis bientôt un an. Pour elle comme pour d’autres, “la coïncidence est grosse“. Elle ne peut croire que le vaccin n’a pas joué un rôle dans sa mésaventure.

    En attendant les 4e et 5e doses…

     

    Source : lesalonbeige