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théo massacré

  • Une pensée pour Théo, jeune homme de 18 ans massacré hier au couteau par un tueur de blanc venu du Sénégal.

    Publié par Guy Jovelin le 11 juillet 2021

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    Une pensée pour Théo, jeune homme de 18 ans massacré hier au couteau par un tueur de blanc venu du Sénégal. Aucun footballeur ne posera un genou au sol pour Théo, aucune plaque commémorative ne viendra jamais rappeler le martyre de Théo, tué sur son lieu de travail par un africain qui n'avait rien à faire chez nous.
    Nous seuls, nous les vilains, les fachos, nous seuls nous souviendrons de Théo, quand les médias, quand le ministre, quand tout le monde sera passé à autre chose dans deux jours. Dans deux jours, les médias continueront de faire des articles élogieux sur la grosse Yseult lorsqu'elle accusera la "blanchité alimentaire" de lui avoir donné la diarrhée. L'Obs, Libé, Konbini, Slate, Quotidien et tous les autres enverront leurs journalistes de terrain jusqu'à la porte des toilettes de Yseult pour s'assurer qu'elle va bien, pour recueillir ses premières réactions et pour l'entendre dire que le racisme systémique bouleverse son équilibre intestinal. Mais Théo, lui, dans deux jours plus personne n'en parlera.
    Dans cette énième actualité morbide, il y a un petit quelque chose qui peut non pas nous rassurer car nous ne serons vraiment rassurés que lorsque les millions d'hostiles seront retournés chez eux, mais disons un petit quelque chose qui peut retenir notre attention et nous dire qu'il reste autour de nous quelques élans de bon sens et de courage : je parle de l'attitude de plusieurs personnes dans le centre commercial. Il y a une vidéo, je mets le lien en commentaire, où l'on peut voir que des clients sont allés au contact du tueur pour le neutraliser. Il a encore son couteau dans la main, pourtant un type lui saute dessus genou en avant, d'autres lui balancent des chaises sur sa sale gueule de tueur et l'empêchent de fuir.
    Cette histoire nous fait pleurer deux fois : de tristesse devant la mort d'un gosse, et d'émotion devant le courage de ces braves.
    Repose en paix, petit Théo.