Publié par Guy de Laferrière le 13 mars 2023
Thomas Joly
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Publié par Guy de Laferrière le 13 mars 2023
Thomas Joly
Publié par Guy Jovelin le 25 octobre 2022
Le conducteur d’un poids-lourd, âgé de 21 ans, a percuté cinq véhicules sur l’A13. Bilan, un gendarme mort et sept blessés dont un autre gendarme en urgence absolue.
Un gendarme est mort percuté par un camion sur l’autoroute A13, près de Bouquelon, dans l’Eure, a appris France Bleu Normandie auprès des pompiers mardi 24 octobre. Les faits se sont produits peu avant trois heures du matin, lors d’un grave accident de la circulation qui a également fait sept blessés. Parmi eux, un autre gendarme est dans un état grave. Il a été héliporté en urgence absolue.
Le conducteur du poids lourd, âgé de 21 ans, a percuté dans des circonstances à préciser cinq autres véhicules, dont deux véhicules de la gendarmerie, une dépanneuse et un véhicule de la SAPN, la société d’autoroute. La route est fermée dans le sens Paris-Caen.
[…]Franceinfo via fdesouche
Publié par Guy Jovelin le 24 septembre 2022
Originaires d’Afrique du nord, en situation irrégulière, ils s’adonnaient à un trafic de drogue entre Cahors et Cajarc…
Tous les quatre originaires d’Afrique du nord, en situation irrégulière, ils s’adonnaient à un trafic de drogue entre Cahors et Cajarc. Outre les peines de prison, le tribunal correctionnel de Cahors prononce à leur encontre une obligation de quitter le territoire national.
(…)
La situation des quatre prévenus :
– 1) âgé de 26 ans, né au Maroc, vit en couple, père d’un enfant, fume du cannabis, condamné à deux reprises pour stupéfiants et transport d’armes… : « Je voudrais avoir une dernière chance, je veux régulariser ma situation en France »…
– 2) la trentaine, il comparaît libre, arrivé en France à l’âge de 16 ans, 6 condamnations au casier judiciaire, dont déjà plus de 2 ans de détention, sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français…
– 3) condamné pour port d’armes, sous un autre nom, que l’identité avancée devant le tribunal de Cahors, père de 2 enfants, sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français, laquelle n’a pu être exécutée en raison de la période sanitaire,
– 4) casier judiciaire vierge.
Publié par Guy Jovelin le 01 février 2022
Le récit qu’Hector fait aux policiers, lorsqu’au bout d’un mois il parvient à s’échapper de la Paternelle, est glaçant. Installé à Marseille depuis plusieurs mois, en provenance d’une ville du centre de la France, Hector livre dans les cités de Marseille canettes, sandwichs et repas que son ami prépare dans son food truck. Parmi ses clients, il y a les dealeurs qui travaillent pour le réseau de la Paternelle. Hector y acquiert vite le surnom de « Canette ».
Pendant les vacances de Noël 2020, il assiste à l’arrestation d’un vendeur par une patrouille de police, et donc à la saisie d’une sacoche contenant cannabis et argent. Les deux prévenus, petits gérants de terrain, lui reprochent de ne pas avoir poussé le fameux « arah », ce cri qui alerte sur la présence de policiers. Hector est aussitôt mis à l’amende. On lui réclame le remboursement d’une « dette » fixée à 800 euros et il doit travailler gratuitement pour s’en acquitter. Régulièrement, les deux petits gérants lui inventent une nouvelle dette.
« J’vais me mettre une balle tout seul si sa continue, j’ai plus la force de tenir, j’en pleure tellement sa m’soule. » Le 29 janvier 2021, Hector – le prénom a été modifié – adresse ce SMS désespéré à l’un de ses amis. Voilà un mois que le jeune homme âgé de 25 ans est « gardé » par deux jeunes gérants de nuit du réseau de la Paternelle, une cité du 14e arrondissement de Marseille, un des principaux spots de revente de drogue. Un mois qu’il est contraint de travailler gratuitement comme « guetteur » ou « charbonneur » (vendeur), quasiment vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept, en remboursement d’une « dette » imaginaire.
Hector a vécu une situation d’esclave, au point que ses deux tortionnaires, un mineur alors âgé de 17 ans et un autre âgé de 20 ans ont été renvoyés mi-janvier devant le tribunal pour enfants, pour le premier, et devant le tribunal correctionnel, pour le second, sous l’incrimination de « traite d’être humain », sans compter les autres infractions de « trafic de stupéfiants », « extorsion », « violences volontaires ».
Publié par Guy Jovelin le 11 octobre 2021
Ils voulaient « la paix ». « Ne plus avoir peur la nuit », comme le dit simplement Antoinette. « Les va-et-vient nocturnes et bruyants de ceux qui font commerce de la drogue, la porte du hall qui claque à point d’heure, les coups de pied dans les portes, les squats, le raffut dans les communs n’étaient plus supportables », abonde son compagnon Jacques.
La drogue est à l’origine de leurs maux ; les dealers de leur fuite vers un ailleurs plus paisible. La situation dans cet immeuble de quatre étages, récemment rénové, se dressant au cœur du quartier des Champs-Montants -quartier prioritaire de la politique de la ville- s’est dégradée il y a environ trois mois avec, selon les retraités, l’arrivée « d’individus extérieurs » qui ont fait de cette entrée d’immeuble leur quartier général pour y revendre de la drogue. « Dès que la nuit tombe, l’entrée du collectif est transformée en boutique stupéfiante avec les toxicomanes qui viennent s’approvisionner, les dealers qui actionnent la porte magnétique pour ouvrir à leurs clients, porte qui a d’ailleurs été fracassée », énumère Antoinette. « Je ne fermais plus l’œil de la nuit. L’insécurité était telle, que j’en ai perdu le sommeil… »
[…]