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Coronavirus : l’ex-ministre des finances britannique, Gordon Brown, plaide pour un gouvernement mondial

Publié par Guy Jovelin le 11 avril 2020

Pour l’économiste et mentor de Macron, Jacques Attali, en bon messianiste aspirant à l’événement d’un Nouvel Ordre Mondial synonyme de bonheur sur terre pour une nouvelle humanité fraternelle, les pandémies, toutes horribles qu’elles soient, ont la grande qualité de favoriser l’émergence d’un « véritable gouvernement mondial » apte à promouvoir un « altruisme désintéressé », nouveau paradigme d’une humanité régénérée.

Une dessein politico-économique que certains, et non des moindres dirigeants mondiaux, voient se profiler à l’horizon de l’épidémie de coronavirus.

Selon The Guardian du 26 mars dernier, le journal du progressisme anglais, Gordon Brown, l’ex-ministre des Finances britannique sous le gouvernement du travailliste Tony Blair à qui il succède comme Premier ministre en 2007, qui fut au centre du sauvetage des banques en 2008, « a exhorté  les dirigeants mondiaux à créer une forme temporaire de gouvernement mondial pour lutter contre la double crise médicale et économique causée par la pandémie de Covid-19 ». Brown plaide pour « un groupe de travail réunissant des dirigeants mondiaux, des experts de la santé et les responsables des organisations internationales,qui auraient des pouvoirs exécutifs pour coordonner la réponse ». « Ce n’est pas quelque chose qui peut être traité dans un seul pays », a-t-il déclaré. « Il doit y avoir une réponse mondiale coordonnée. »

The Guardian révèle que Gordon Brown aurait déclaré que « son groupe mondial de travail qu’il propose lutterait contre la crise sur deux fronts. Il faudrait un effort coordonné pour trouver un vaccin, organiser la production, acheter et éviter les profits ». Toujours selon l’ancien ministre des Finances britannique, pour lutter efficacement contre cette crise sanitaire « il devrait être clair pour les dirigeants mondiaux qu’il n’y a aucune possibilité qu’une approche autonome fonctionne » et d’ajouter :

« Nous avons besoin d’une sorte de cadre de travail. Si je devais recommencer, je ferais du G20 une organisation plus large parce que dans les circonstances actuelles, vous devez écouter les pays les plus touchés, les pays qui font la différence et les pays où il y a un potentiel pour qu’énormément de personnes  soient touchées, comme en Afrique. »

Les justifications « bienveillantes » pour l’instauration du gouvernement mondial auquel aspire Attali sont jetées…

Francesca de Villasmundo

 

Source : medias-presse.info

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