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  • « Out » : Le premier héros gay de Pixar sur Disney+

    Publié par Guy Jovelin le 30 mai 2020

    LGBT Dans « Out », un personnage, Greg, tente de cacher son homosexualité à sa mère

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    Habituellement, Disney est plutôt frileux sur les questions de genre et la représentation des minorités LGBT, d'autant plus que ce positionnement lui a déjà attiré des problèmes. Le long métrage d’animation En avant qui contient une lesbienne comme personnage secondaire avait été censuré dans plusieurs pays et même parfois interdit.

    [...]

    20minutes.fr / Europe1.fr via lesobservateurs

  • Montpellier : cambriolages et agressions, les raids nocturnes de mineurs non accompagnés

    Publié par Guy Jovelin le 30 mai 2020

    Par  le 30/05/2020

    […]

    Toutes les nuits, des MNA et des anciens MNA, de jeunes majeurs qui sont SDF, effectuent des raids : ils donnent de violents coups de pied dans des portes de magasins, au hasard. Quand elles cèdent, ils volent tout ce qui peut se revendre, ainsi que du numéraire. Ils escaladent des immeubles pour emporter des biens, dont des vélos.

    Ils opèrent aussi le jour, comme jeudi : ils ont fait une razzia dans une boutique où ils sont repartis avec 400€ d’habits. Sur le trajet, ils ont agressé des clientes qui faisaient la queue chez un glacier place Jean-Jaurès, pour leur arracher leur portable et une chaîne en or autour du cou.

    […]

    L’article dans son intégralité sur Metropolitain via fdesouche

  • Montpellier : passé à tabac par plusieurs jeunes pour ses baskets et sa sacoche, il reçoit un coup de lame au visage

    Publié par Guy Jovelin le 30 mai 2020

    Par  le 30/05/2020

    Un adolescent a été violemment pris à partie dimanche.

    La photo couleur publiée sur les réseaux sociaux témoigne de la violence de l’agression. Franck*, bientôt 15 ans, a reçu plusieurs coups de couteau dimanche soir sur l’avenue du Maréchal Leclerc au croisement de la rue de la Manade. L’arme blanche a blessé le visage juvénile d’une longue balafre : 42 points de sutures parcourent son profil droit, de la pommette à la nuque. « Tout ça pour une cigarette, une paire de baskets… », fulmine la maman du jeune homme. […]

    Apostrophé sous le prétexte de lui demander une cigarette, l’adolescent a été plaqué au mur par un premier agresseur qui lui a intimé l’ordre de se délester de ses biens, sous la menace d’un couteau de cuisine. La victime a alors tenté de maîtriser l’individu avant d’être passée à tabac par plusieurs autres jeunes. Tombé au sol après avoir reçu un coup de genou au visage « j’ai reçu une pluie de coups de pied. » […]

    midilibre.fr via fdesouche

  • Gironde : 92 vols, six mois de sursis

    Publié par Guy Jovelin le 30 mai 2020

    Trois personnes interpellées, dont deux mineurs, après une longue série de vols à la roulotte en Gironde

    […]

    92 vols et dégradations de véhicules

    Lors de leur équipée sauvage, les trois malfaiteurs commettent quarante-cinq vols à la roulotte et quarante-sept dégradations de véhicules selon la gendarmerie.

    […]

    Quant au majeur, il a été jugé en comparution immédiate et condamné à six mois d’emprisonnement avec sursis.

    L’article dans son intégralité sur France 3 via fdesouche

  • Raoult, ou le territoire victime de la carte !

    Publié par Guy Jovelin le 30 mai 2020

    Pour un habitant du nord de la France, l’aphorisme célèbre d’Alfred Korzybski, « la carte n’est pas le territoire » prend tout son sens. La dénomination dont on a affublé sa grande région, essentiellement plate, et dénuée de la moindre identité réelle, qui s’étend de la proximité parisienne jusqu’à la frontière belge, est grotesque. Aucune montagne n’y a arrêté le flux des invasions, mais lorsqu’on quitte le territoire pour regarder la carte, effectivement Lille, la capitale régionale, à une grosse dizaine de kilomètres de la Belgique, se trouve tout en haut. Personne, toutefois, n’aurait eu la malencontreuse idée d’appeler l’une des régions méridionales, « les bas de France ». Il y a, dans le choix du nom idiot de la réunion du Nord-pas-de-Calais et de la Picardie, l’effet d’une double réalité qui consiste en définitive à nier la réalité, à gommer le territoire pour n’en conserver que la carte. Il y a d’abord la réalité de celui qui choisit : le membre de l’oligarchie, celle qui peuple les Assemblées, les palais de la République, les ministères, les bureaux, les cabinets, les antichambres, les salles de rédaction, qui a perdu de vue le territoire depuis longtemps, si jamais elle l’a connu, et qui n’en conserve que la vision d’une carte qu’on fait apparaître à l’écran. Il y a ensuite la recherche purement verbale qui réduit l’action à la communication et fera opter pour le nom le plus valorisant, le plus démagogique : on va flatter les « chtis » en les situant dans les « Hauts de France ». Peu importe la rose, c’est son nom qui compte ! Comme le dit Michel Maffesoli au début de la Nostalgie du sacré, « il convient de se méfier de ce que Jean-François Colosimo nomme le « logisme » asservissant la vie à une représentation promue réalité ».

    C’est entendu, tous les hommes vivent dans la bulle de leurs représentations et n’ont du monde que la traduction que leur en donne le système de pensée, la religion, l’idéologie qui forgent l’esprit de la communauté au sein de laquelle ils vivent. Les choses ne nous apparaissent qu’à travers les mots par lesquels on les désigne. Mais on pouvait espérer que l’esprit scientifique, que la méthode cartésienne allaient dissiper les fantasmes, démonter les simulacres, pour parvenir à une représentation objective des choses et du monde. Dans le même temps, on pouvait imaginer que les peuples, mieux éduqués, allaient se libérer de leurs préjugés traditionnels, et se muer en nations de citoyens éclairés, libres et responsables. Or nous vivons une période qui remet en cause ces illusions. Tant que le rideau de fer séparait le « monde libre » du totalitarisme marxiste, on pouvait se dire que « 1984 », que la prison mentale peinte par Orwell, c’était l’autre côté, sa police politique et ses goulags, sa propagande tenant lieu d’information. D’une certaine manière, le mur ne protégeait pas seulement l’univers soviétique d’une réalité qui a fini par le détruire, il garantissait l’Ouest contre la confusion des idées, et confortait ses populations dans une vision rassurante de leur monde, celui où régnait la liberté de consommer et de penser.

    Trente ans après la chute du mur, le monde occidental a mal digéré sa victoire. Non seulement les certitudes qui formaient le cadre de la pensée à l’abri de laquelle il vivait ont été systématiquement déconstruites, non seulement il a pris conscience que lui-aussi, face à l’est, vivait dans une bulle, simplement plus agréable, plus hédoniste, mais encore il a du s’habituer à la confusion des valeurs et des idées, soumis cette fois non à une propagande unilatérale mais à matraquage quotidien et tournoyant, faisant se succéder les modes idéologiques, les peurs collectives et les obsessions communautaires. Dans ce chaos qui a pris la place de la conscience collective, une ligne de fracture s’est dessinée. De plus en plus, il y a, d’une part, le « courant dominant » qui vient d’en haut et tente d’imposer le conformisme de la pensée unique qui campe dans les lieux de pouvoir et dans les grands médias, au-delà de distinctions superficielles, et, d’autre part, le fourmillement, l’effervescence, le bourdonnement permanents qui se propagent sur internet. En haut, il y a ceux qui veulent imposer la carte au territoire, et en bas il y a ceux qui vivent dans leur terroir, celui qu’ils connaissent avec ses odeurs et ses saveurs, mais aussi, et plus nombreux, ceux qui habitent les chateaux enchantés de leurs rêves. On voudrait opposer l’objectivité et l’universalité des premiers au morcellement et à la dispersion des seconds. C’est ainsi que de grands organes de presse pourchassent les « désinformations ». C’est ainsi que le gouvernement avait même envisagé de créer un site rassemblant ces chasseurs de sorcières.

    La réalité est plus complexe. Quand on perçoit les intérêts qui dirigent le monde d’en-haut, orientent ses manipulations, et expliquent ses mensonges, le bruit de fond des internautes de tout poil prend davantage de valeur. Le lynchage médiatique et gouvernemental du professeur Raoult est un exemple riche de sens de cette confrontation entre la carte et le territoire, entre la pensée dominante et la contestation. Le « docteur » marseillais s’appuie sur son expérience de terrain, sur son « territoire ». Ses adversaires sont ceux qui dessinent les cartes, les peignent de couleurs diverses, maintiennent notre pays dans une étrange ambiance de menace et de catastrophe qui asphyxie la liberté. L’efficacité de l’hydroxychloroquine n’est plus le problème. La vraie question est de savoir dans quel simulacre de démocratie nous vivons !

     

    Source : ndf