Publié par Guy Jovelin le 06 septembre 2020
Pour l’observateur de la vie politique française Maxime Tandonnet, l’idée de l’ancien maire de Nancy Laurent Hénard de supprimer cinq jours fériés pour les transformer en jours de congé procède de l’idéologie: effacer le passé, les traditions, la culture pour engendrer un «homme neuf» coupé de ses racines.
[…]M. Hénard propose de remplacer les jours fériés par des «congés supplémentaires», donc à la carte. Quel est le sens profond de l’existence des jours fériés? Ils cristallisent une tradition, consacrent un symbole d’unité, un temps de recueillement collectif. Supprimer des jours fériés est un choix bien dans l’air du temps, qui relève de la table rase, de la même nature que celui consistant à déboulonner les statues ou changer le titre des classiques littéraires. Même si cette dimension est inconsciente, elle procède de l’idéologie: effacer le passé, les traditions, la culture pour engendrer un «homme neuf» coupé de ses racines et donc indéfiniment malléable.
Avec quatre jours fériés à connotation religieuse qui seraient supprimés d’un trait de plume (Pâques, l’Ascension, le 15 août et la Toussaint), c’est évidemment l’histoire chrétienne de la France qui est visée, en vertu de la société devenue multiculturelle ou multi-cultuelle.
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