Publié par Guy Jovelin le 24 octobre 2021
Les médias sont gênés, les politiciens ennuyés, l’info quasi occultée mais pas tout-à-fait :
« selon le nouveau rapport (qui n’avait pas été mis à jour depuis juillet) de l’Institut supérieur de santé sur la mortalité du Covid, révèle le quotidien Il Tempo, le virus qui a mis le monde à genoux aurait tué bien moins qu’une simple grippe. »
Ce ne sont pas les données publiées par un blog complotiste, mais les statistiques officielles publiées par l’Institut supérieur de Santé italien (ISS) concernant la mortalité du Covid. Un résultat qui fait réfléchir et qui souligne la différence entre « mort du Covid » et « mort avec le Covid ». Selon les données officielles publiées par l’ISS, il semblerait donc que la plupart des décès survenus au cours des deux dernières années de restrictions et de privations soient principalement dus à l’état antérieur des patients. Covid ou pas Covid.
« Cela semble une déclaration bizarre et des no-vax, continue le journal, mais selon l’échantillon statistique de dossiers médicaux collectés par l’institut, seuls 2,9% des décès enregistrés depuis fin février 2020 seraient dus au Covid 19. Ainsi sur les 130 468 décès enregistrés par statistiques officielles au moment de la préparation du nouveau rapport, seuls 3 783 seraient dus à la puissance du virus lui-même » soit 2,9%.
Tous les autres Italiens qui ont perdu la vie avaient de une à cinq maladies qui, selon l’ISS, leur laissaient donc déjà peu d’espoir. Même 67,7% auraient eu plus de trois maladies contemporaines ensemble, et 18% au moins deux ensemble.
Selon l’ISS, 65,8% des Italiens qui ne sont plus là après avoir été infectés par le Covid étaient atteints d’hypertension artérielle, c’est-à-dire qu’ils avaient une pression artérielle élevée. 23,5 % souffraient également de démence, 29,3 % ajoutaient du diabète à leurs maux, 24,8 % étaient également atteints de fibrillation auriculaire. Et cela ne suffit pas : 17,4 % avaient déjà des poumons malades, 16,3 % avaient eu un cancer au cours des 5 dernières années ; 15,7% souffraient d’insuffisance cardiaque, plus d’un sur dix était également obèse, plus d’un sur dix avait subi un accident vasculaire cérébral, et d’autres encore, bien que dans des proportions moindres, souffraient de graves problèmes de foie, de dialyse et de maladies auto-immunes.
Puisqu’il est clair, d’après les données du rapport de l’Institut supérieur de la santé, que l’incidence de Covid sur le total des décès est inférieur à 3%, « dès lors, l’alarmisme qui a conduit une certaine ligne politique à pousser avec tant d’insistance sur le vaccin et sur les restrictions considérées comme l’apanage de s’affranchir de l’urgence sanitaire ne s’explique pas, commente un autre quotidien, Il Giornale d’Italia. Données en main, la poussée anxieuse des institutions vers l’obligation vaccinale de facto et l’obligation du laissez-passer vert, ne semblent pas se refléter dans les chiffres. »
« Le nouveau rapport de l’ISS a été long à venir, souligne Il Giornale. L’institut n’avait pas publié de mises à jour depuis juillet et les développements récents suggèrent pourquoi. Justifier près de 24 mois de restrictions et une poussée draconienne vers l’exigence de vaccin de facto à la lumière d’une statistique infinitésimale de 2,9% est au moins embarrassant pour les autorités. »
En effet, rappelle le quotidien italien, « c’est précisément sur l’alarmisme concernant les décès, et pas seulement des contagions, que les autorités ont fondé leurs décisions qui ont parfois conduit à la privation de liberté individuelle. Beaucoup d’entre elles sont encore en vigueur aujourd’hui. (…) En fait, il semble qu’aux étages supérieurs les chiffres présentent moins d’intérêt que les décisions péremptoires concernant l’imposition du passeport vert. »
« Si donc la situation semble ainsi moins alarmante que ce qui est parfois décrit, comment justifier les restrictions encore en vigueur ? » s’interroge le journaliste qui conclut :
« Pour le dire comme Shakespeare, dans de nombreux cas, au détriment de la liberté de beaucoup, et s’appuyant sur le sort (quoique tragique) de quelques-uns, on a fait ‘’beaucoup de bruit pour rien’’. »
On peut supposer qu’en France, la situation concernant la mortalité du covid ou avec le covid est sensiblement la même en pourcentage. « Beaucoup de bruit pour rien » donc. Plus vraisemblablement, comme en Italie, beaucoup de bruit pour rien selon une lecture sanitaire, à l’inverse, politiquement parlant beaucoup de bruit avantageux pour imposer un contrôle à la chinoise de la population, une gouvernance mondiale, et faire avancer l’agenda de Davos.
Que le passe sanitaire n’ait rien de sanitaire mais tout du politique, et de la politique dictée par les cercles mondialistes, nous le savions, le rapport de l’ISS italien ne fait qu’en apporter une preuve supplémentaire.
Francesca de Villasmundo
Source : medias-presse.info