Publié par Guy Jovelin le 08 juillet 2022
« Venez vite, il frappe ma mère », enjoint la jeune fille de 14 ans qui vient d’appeler le 17. Le 10 mai dernier, vers 20 heures, les policiers manosquins qui interviennent au domicile de cette famille recomposée découvrent le compagnon de la mère fortement alcoolisé. Il sera dépisté avec 1,6 g d’alcool par litre de sang, avec une bombe lacrymogène dans sa poche.
La jeune fille se plaindra d’avoir elle aussi été victime du trentenaire, ressortissant afghan réfugié en France depuis 2017 et déjà condamné par trois fois pour violences. Elle expliquera avoir été frappé avec un casque alors qu’elle tentait de s’interposer, ce dont témoignera un examen médical constatant de multiples ecchymoses sur les bras. « Elle vit dans le mensonge. Elle fait toujours des histoires » affirmera sobrement la mère, reconnaissant des disputes mais niant tout fait de violences.
Pourtant l’adolescente désormais placée en famille d’accueil montrera aux policiers des photos prises avec son téléphone portable, où l’on voit sa mère arborant un œil au beurre noir. « Si je n’avais pas appelé la police ma mère serait morte. Il l’avait tiré par les cheveux et jeté par terre ». Elle dira qu’il la menaçait avec un couteau… !
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