Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L’écrivain Jonathan Sturel soutient Civitas

Publié par Guy de Laferrière le 06 octobre 2023

Jonathan Sturel soutient Civitas

C’est au tour de l’écrivain et éditeur Jonathan Sturel d’apporter son soutien au parti catholique Civitas frappé par un décret de dissolution présenté par Gérald Darmanin en conseil des ministres mercredi dernier.

La dissolution de Civitas est un événement digne d’un livre de l’écrivain visionnaire de science-fiction Philip K. Dick, particulièrement de son texte The Minority Report.

Dans ce texte, il imagine une société où les crimes n’ont pas le temps d’être commis parce que ceux qui vont les commettre sont interceptés avant même de pouvoir agir, en l’occurrence par des mutants dotés de facultés de «pré-cognition».

C’est exactement comme ça que j’imagine les discussions du Conseil des ministres où il a été question de la dissolution de Civitas : coupable de rien qui soit concrètement mesurable en terme de crimes, d’atteintes aux biens et aux personnes, l’organisation Civitas a pourtant été considérée par les mutants du gouvernement comme étant capable, dans un avenir proche, d’agir en mal. C’est purement spéculateur et même littéralement divinatoire.

On procède donc à l’élimination d’une menace qui n’existe pas en prétendant qu’elle existera demain, ce qu’il n’est absolument pas possible de prouver. Alors le gouvernement, comme dans ce livre de science-fiction, s’accorde le droit de fonder ses décisions liberticides et contraignantes non en fonction d’actes manifestement mesurables et réellement nuisibles mais sur la base de ses facultés divinatoires fantasmées, ce qui nous éloigne tout de même considérablement de l’idée que l’on se fait d’un système rationnel et équilibré.

Vous n’êtes donc plus seulement coupables des actes que vous êtes susceptibles d’avoir réellement commis mais également de ceux dont le pouvoir feint de vous croire capables pour demain ou dans dix ans.

Vous ne devez plus seulement rendre des comptes sur ce que vous avez fait mais sur ce que l’on vous soupçonne de pouvoir faire demain ou dans dix ans.

La dissolution totalement arbitraire de Civitas nous fait avancer d’un grand pas supplémentaire vers le futur système concentrationnaire que les élites nous préparent et pour lequel ils aiguisent leurs lames sous les yeux de ceux qui, juristes, philosophes, intellectuels, hommes politiques, académiciens, élus, juges, écrivains, journalistes, loin de s’en alarmer légitimement s’en félicitent ouvertement.

Soutien total à Civitas et à la liberté.

Jonathan Sturel

 

Source : medias-presse.info

Les commentaires sont fermés.