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Voici le message vidéo diffusé hier en fin de journée par Alain Escada en réaction à la signature du décret de dissolution du parti catholique Civitas en France. C’est “un abus de droit sans précédent”, rappelle Alain Escada, car il s’agit cette fois d’un parti politique et non pas d’une simple association. Bien entendu, des recours seront très prochainement déposés.
C’est au tour de l’écrivain et éditeur Jonathan Sturel d’apporter son soutien au parti catholique Civitas frappé par un décret de dissolution présenté par Gérald Darmanin en conseil des ministres mercredi dernier.
La dissolution de Civitas est un événement digne d’un livre de l’écrivain visionnaire de science-fiction Philip K. Dick, particulièrement de son texte The Minority Report.
Dans ce texte, il imagine une société où les crimes n’ont pas le temps d’être commis parce que ceux qui vont les commettre sont interceptés avant même de pouvoir agir, en l’occurrence par des mutants dotés de facultés de «pré-cognition».
C’est exactement comme ça que j’imagine les discussions du Conseil des ministres où il a été question de la dissolution de Civitas : coupable de rien qui soit concrètement mesurable en terme de crimes, d’atteintes aux biens et aux personnes, l’organisation Civitas a pourtant été considérée par les mutants du gouvernement comme étant capable, dans un avenir proche, d’agir en mal. C’est purement spéculateur et même littéralement divinatoire.
On procède donc à l’élimination d’une menace qui n’existe pas en prétendant qu’elle existera demain, ce qu’il n’est absolument pas possible de prouver. Alors le gouvernement, comme dans ce livre de science-fiction, s’accorde le droit de fonder ses décisions liberticides et contraignantes non en fonction d’actes manifestement mesurables et réellement nuisibles mais sur la base de ses facultés divinatoires fantasmées, ce qui nous éloigne tout de même considérablement de l’idée que l’on se fait d’un système rationnel et équilibré.
Vous n’êtes donc plus seulement coupables des actes que vous êtes susceptibles d’avoir réellement commis mais également de ceux dont le pouvoir feint de vous croire capables pour demain ou dans dix ans.
Vous ne devez plus seulement rendre des comptes sur ce que vous avez fait mais sur ce que l’on vous soupçonne de pouvoir faire demain ou dans dix ans.
La dissolution totalement arbitraire de Civitas nous fait avancer d’un grand pas supplémentaire vers le futur système concentrationnaire que les élites nous préparent et pour lequel ils aiguisent leurs lames sous les yeux de ceux qui, juristes, philosophes, intellectuels, hommes politiques, académiciens, élus, juges, écrivains, journalistes, loin de s’en alarmer légitimement s’en félicitent ouvertement.
Jean-Yves Le Gallou, ancien député européen, créateur de la Fondation Polémia et co-fondateur de l’Institut Iliade, auteur de plusieurs essais politiques, vient d’apporter son soutien à Civitas à la suite de la dissolution du parti catholique annoncée ce matin par Olivier Véran, porte-parole du gouvernement.
Par la voix de l'infâme Olivier Véran, le gouvernement a annoncé ce matin avoir acté la dissolution de Civitas.
Le Parti de la France réaffirme sa solidarité avec Alain Escada et les membres de son mouvement face à l'oligarchie cosmopolite anti-catholique donc anti-française.
Ce mercredi matin, à l’issue du Conseil des ministres, Olivier Véran a annoncé à la presse la dissolution de Civitas “pour l’ensemble de son œuvre”, expression surprenante. Le ministre de l’Intérieur a préféré utiliser une fois de plus Twitter/X pour communiquer et partager quatre pages de l’acte de dissolution qui énumèrent des reproches insensés. Le porte-parole du gouvernement a ainsi prétendu que cette décision faisait suite aux “appels à entrer en guerre contre la république”.
Que le gouvernement désapprouve les positionnements de Civitas, c’est bien son droit et c’est logique tant les antinomies sont flagrantes. Mais tenter de faire passer Civitas pour un mouvement violent relève du montage grossier. Au cours de nombreuses interviews sur le sujet, le politologue Jean-Yves Camus, peu suspect de sympathie à l’égard de Civitas, a toujours convenu que Civitas n’était pas un mouvement violent.
Rappelons en outre que Civitas est un parti politique et que dissoudre un parti politique équivaut à mettre fin au principe démocratique auquel se réfère pourtant la république française qui est tenue par des conventions européennes sur le sujet. Si le gouvernement peut dissoudre le parti Civitas, pourquoi s’arrêterait-il en si bon chemin vers le parti unique ?
Sur les réseaux sociaux, Alain Escada a fait savoir que des recours seront très prochainement déposés.
Chers amis,
La dissolution de Civitas France, parti politique catholique, vient d’être annoncée par Olivier Véran, porte-parole du gouvernement français. Les recours seront bien entendu rapidement déposés.
Le combat continue ! Haut les cœurs.
In Christo Rege Alain Escada Président de Civitas International
Alain Escada a déclaré à plusieurs reprises que ce sera l’occasion de vérifier si le Conseil d’Etat fait du droit ou de la politique.