Publié par Guy de Laferrière le 15 septembre 2024
La pression monte rapidement : d’abord, le ministre canadien Trudeau a déclaré qu’il était favorable à cette initiative, bien que Poutine ait clairement indiqué que cela signifierait une « guerre directe » entre la Russie et l’OTAN, et maintenant, le Premier ministre britannique Keir Starmer apporte son soutien à cette initiative.
Selon des responsables américains et occidentaux, le Premier ministre britannique Keir Starmer devrait exhorter le président Biden, vendredi, lors d’une visite à Washington, à autoriser l’Ukraine à utiliser des missiles de croisière de longue portée fabriqués en Europe pour frapper des cibles à l’intérieur de la Russie.
Une décision visant à lever l’interdiction faite à Kiev d’utiliser le missile Storm Shadow, qui peut atteindre des cibles à une distance de 155 miles, pour tirer sur la Russie constituerait une victoire majeure pour l’Ukraine, qui demande depuis des mois aux pays occidentaux d’assouplir les restrictions sur les armes à longue portée.
Certes, Zelensky l’a essentiellement imploré, mais nous doutons fortement qu’une « victoire » s’ensuive, d’autant plus que, comme nous le détaillons ci-dessous, Poutine a encore de nombreuses cartes en main et qu’il est probable qu’il intensifie ses attaques contre Kiev de manière importante.
Quelques heures plus tôt, le Premier ministre Trudeau avait clairement exprimé sa position :
Le Canada soutient pleinement l’utilisation par l’Ukraine d’armes à longue portée pour « empêcher la Russie de continuer à dégrader les infrastructures civiles ukrainiennes », a déclaré vendredi le Premier ministre Justin Trudeau.
Trudeau a déclaré aux journalistes que le président russe Vladimir Poutine tentait de déstabiliser profondément l’ordre international fondé sur des règles et a ajouté : « C’est pourquoi le Canada et d’autres pays sont sans équivoque sur le fait que l’Ukraine doit gagner cette guerre contre la Russie ».
Source : lesmoutonsrebelles