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La rigueur selon saint Bayrou : limiter l’augmentation des dépenses de l’État et augmenter encore la pression fiscale

Publié par Guy Jovelin le 21 juillet 2025

En direct. Conclave sur les retraites : suivez l'intervention de François  Bayrou, qui joue son va-tout

François et le sac de nœuds...

Synthèse nationale

 Il y a quatre jours, mardi 15 juillet, François Bayrou nous invitait à un « rendez-vous avec nous-mêmes », un « moment de vérité ». Vérité du constat, sans doute ; mais certainement pas vérité des propositions, tant celles-ci ont fait l’objet d’un numéro d’enfumage destiné à nous faire prendre, une fois de plus, des vessies pour des lanternes !

Allons à l’essentiel.

Le Premier ministre a annoncé « un effort juste et partagé de 43,8 milliards d’euros ». Concrètement, ce montant se décompose comme suit : 30 milliards d’"économie" (soit 68,5% du total) et, tout de même, 13,8 milliards d’euros d’impôts supplémentaires (31,5% du total) ! Comme dit la sagesse populaire : « À chaque fois qu’on croit arriver à joindre les deux bouts, le ministre des Finances tire par le milieu »…

Et pour ce qui est des "économies", contrairement à ce que l’on pourrait croire, il ne s’agit pas d’une réduction drastique des dépenses de l’État (en taillant enfin dans les dépenses inutiles ou superflues) mais seulement d’une limitation de la hausse de ces dernières. En clair, l’augmentation des dépenses de l’État, qui aurait dû être de 59 milliards d’euros en 2026, selon les prévisions initiales, ne sera "que" de 29 milliards ( décomposés ainsi : 22 milliards au lieu de 35 pour les administrations publiques centrales, une baisse de 2 milliards des dépenses des collectivités territoriales et 9 milliards au lieu de 20 pour la sécurité sociale) : voilà les 30 milliards d’"économie"…

En fait, comme le souligne la Fondation IFRAP, « le pari de François Bayrou (…) est de gagner du temps (…). Les réformes structurelles lourdes devront suivre et seront l’objet sans doute de la prochaine campagne présidentielle ». Deux ans à attendre, encore (au minimum)… Bon sang, ça va être long. Pour les citoyens, pour les entreprises, pour la France !

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