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  • Une « prime Macron » de 100 euros pour certains détenus qui travaillent provoque la colère des surveillants de prison, qui se sentent moins bien traités

    Publié par Guy Jovelin le 13 mars 2022

    Le syndicat UFAP-Unsa justice des Pyrénées-Orientales, à l’instar de toutes les autres délégations de France, s’insurge également contre la revalorisation de certaines prestations accordées aux prisonniers.

    “Nous apprenons avec colère que certains détenus qui travaillent ont touché la prime d’inflation de 100 euros  promise par le gouvernement en faveur de ceux qui galèrent quotidiennement face à la montée en puissance du coût de la vie !”. La nouvelle a suscité ce vendredi l’ulcération de l’UFAP-Unsa justice. 

    “Il est vrai que les personnes incarcérées subissent de plein fouet la hausse du prix de l’essence, du gaz et de l’électricité ! La bonne blague…, ironise le syndicat. Non content d’offrir à la population pénale un niveau de prestations, par ailleurs revalorisé par la dernière circulaire du 7 mars 2020, que beaucoup d’entre nous n’ont pas les moyens de se payer, le gouvernement distribue l’argent public à ceux qui ont décidé de ne pas respecter les lois de la République. Bien que nous ne militions pas pour que ces détenus cassent des cailloux et soient entassés les uns sur les autres, nous ne pouvons qu’être écœurés par ces mesures. Et nous n’oublions pas les 50 millions d’euros débloqués au budget justice 2022 pour déployer le droit du travail à tous les détenus ainsi que les droits sociaux inhérents (Assedic, retraite, congés maladie, etc.…), sous couvert de la réinsertion. Et ce, en regard des 30 millions d’euros attribués à une réforme honteuse du CEA (Corps d’encadrement et d’application)”. La  comparaison n’est certes pas très heureuse, reconnaît l’UFAP-Unsa justice, mais “elle est plus que légitime”, martèle-t-il. “C’est une insulte et du mépris !”.

    (…) L’Indépendant via fdesouche

  • Les forces russes détruisent une base militaire dans l’ouest du pays, qui comprend des formateurs militaires étrangers

    Publié par Guy Jovelin le 13 mars 2022

    Le porte-parole officiel du ministère russe de la Défense, le général de division Igor Konashenkov, a déclaré que depuis le début de l’opération militaire, « 3687 installations militaires ukrainiennes ont été mises hors service ».

    « Nous avons détruit 99 avions, 128 drones, 1 194 chars et autres véhicules de combat blindés, 121 systèmes de missiles à lancement multiple, 443 pièces d’artillerie et de mortiers de campagne et 991 unités de véhicules militaires spéciaux », a précisé le général Konashenkov.

    Le porte-parole du ministère russe de la Défense a indiqué que « les unités des forces russes ont avancé 14 kilomètres en une journée, soulignant : « Pendant les opérations offensives, les régions méridionales de Blagodatnoy, Vladimirovka, Pavlovka et Nikolskoy sont désormais sous contrôle ».

    Il a poursuivi: »Les forces de la République populaire de Lougansk ont réussi à prendre le contrôle total de la région de Borovskoy et se sont retranchées dans les régions nord de la ville de Popasnaya. À Severodonetsk, les unités ont fermé les parties est et sud de la ville ».

    L’armée russe a annoncé « la libération du monastère orthodoxe de Saint-Nicolas Vassilievski, qui était occupé par le bataillon extrémiste ukrainien Aidar afin de l’utiliser comme un site pour des positions de tir ».

    Le général Konashenkov a déclaré, lors d’un point de presse, que « les militants du bataillon ultra-nationaliste Aidar avaient pris en otage environ 300 civils et moines dans le monastère ».

    Il a ajouté que « lors de la libération du monastère par les unités russes, certains extrémistes ont été liquidés et les autres ont été dispersés. Quant aux otages ils sont sains et saufs et les  bâtiments du monastère, n’ont pas été endommagés ».

    La Russie vise une base militaire abritant des formateurs militaires étrangers

    Plus tôt dans la journée, des responsables locaux ont déclaré que « la Russie avait lancé une frappe aérienne sur une base militaire ukrainienne près de Lvov, dans l’ouest du pays, près de la frontière polonaise, et qui semble être l’attaque la plus éloignée vers l’ouest depuis le début de la guerre ».

    L’administration militaire régionale de la ville de Lvov a déclaré, dans un communiqué, que « les forces russes avaient tiré 8 missiles sur la base militaire ».

    Le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiy Reznikov, a déclaré que « des formateurs militaires étrangers opéraient sur la base militaire près de Lvov ».

    Le centre d’entraînement militaire est le plus grand du secteur ouest du pays et est souvent utilisé comme base d’exercices militaires conjoints avec l’OTAN, il est situé à moins de 25 kilomètres de la frontière polonaise.

    Cette base comprend le « Centre international pour le maintien de la paix et la sécurité », dans lequel la Russie affirme que des formateurs militaires des États-Unis, du Canada, de la Grande-Bretagne et des pays baltes forment et entrainnent  les bataillons nationalistes « Aidar » et « Azov ».

     

    Via : Al manar

  • Poutine: la Russie pourrait reprendre les actifs des entreprises étrangères

    Publié par Guy Jovelin le 13 mars 2022

    lesobservateurs

    10 mars 2022

    Le président russe a également évoqué la reprise par la Russie des actifs d'entreprises étrangères.

     

    Vladimir Poutine a prononcé un discours à la télévision d'État russe. Il a parlé de pays prenant des "mesures hostiles" contre la Russie et son économie - faisant référence aux sanctions qui lui sont imposées par l'Occident.

    Il a dit que la demande pour certaines choses allait augmenter, mais qu'il ne faisait aucun doute que ces problèmes allaient être résolus -

    les gens comprendront qu'il n'y a tout simplement rien que nous ne puissions résoudre ».

    Il a ensuite pointé du doigt l'Occident, qui "exhorte ses citoyens à se serrer la ceinture et à mettre des vêtements chauds" et affirmé que la détérioration de la situation était une conséquence des sanctions. "Tout cela est très bizarre", a-t-il dit.

    Il a insisté sur le fait que la Russie respecte ses obligations en matière d'approvisionnement énergétique et ne peut être tenue responsable des hausses de prix. "C'est le résultat de leurs propres erreurs de calcul - ne nous blâmez pas."

    "Des pays hostiles appellent la population à se serrer la ceinture et à s'habiller plus chaudement, et ils nous en veulent pour cela, mais nous respectons toutes nos obligations énergétiques."

    Poutine: la Russie pourrait reprendre les actifs des entreprises étrangères

    Selon lui, le gouvernement russe pourrait reprendre les actifs des entreprises étrangères qui quittent la Russie. Il dit que la Russie pourrait « introduire un contrôle externe » sur les entreprises qui ferment leurs installations de production,

    alors "vous pouvez confier ces entreprises à ceux qui sont prêts à travailler".

    "Nous allons trouver un moyen légal de le faire", a-t-il déclaré.

  • Lézignan-Corbières (11) : Deux collégiens de 14 ans tabassent un gendarme devant ses enfants, puis portent plainte contre leur victime pour des violences imaginaires. Le procureur appelle au “bien-vivre ensemble”

    Publié par Guy Jovelin le 13 mars 2022

    Le militaire, en civil, a voulu faire respecter l’ordre dans une impasse près du collège Joseph-Anglade. Les deux ados s’en sont violemment pris à lui et ont également porté plainte pour agression. Le procureur de la république de Narbonne, Eric Camous, s’est déplacé au collège pour échanger avec les élèves, la direction et les enseignants de l’établissement.

    Un véritable déchaînement de violence ! C’est ce dont ont été témoin deux personnes, jeudi 10 mars, sur le coup de 8 h 30, dans le quartier du collège Joseph-Anglade, à Lézignan-Corbières. La victime : un gendarme qui, en civil à cette heure matinale, s’apprêtait à conduire ses enfants à l’école avant de prendre son service. Au bout de l’impasse où il habite, plusieurs jeunes ont pris l’habitude de squatter les lieux au point de susciter l’agacement des riverains se plaignant de dégradations, tapages et incivilités en tous genres. Parce qu’ils sont au milieu de la route, le militaire, dans sa voiture, demande à deux jeunes de 14 ans de quitter les lieux et de gagner le collège de façon ferme pour faire preuve d’autorité. Après un échange verbal plus que musclé, le père de famille va indiquer sa qualité de gendarme avant de sortir de son véhicule et de se faire littéralement rouer de coups par les deux jeunes. Une agression si violente que les enfants de la victime, tout comme ceux des témoins, ont été terrorisés.

    Les deux présumés agresseurs vont alors s’enfuir à toutes jambes pour rejoindre leur établissement scolaire, criant, affolés, qu’ils venaient de se faire agresser, le gendarme en civil s’étant mis à leurs trousses. Ils vont même porter plainte, affirmant que le militaire avait donné le premier coup.

    (…) Le représentant du parquet a également tenu à se déplacer au collège Anglade. Il en explique les raisons : “L’école, quand elle a mis en protection ces deux jeunes qui ont accouru vers elle, a joué son rôle pleinement. Je me suis déplacé car ce triste événement a ému les élèves du collège. Ils ont entendu les propos des deux adolescents qui, au regard des éléments dont je dispose, sont faux. J’ai voulu sensibiliser à la problématique des violences, du respect des adultes, de la tranquillité d’autrui et sur le bien-vivre ensemble : une action qui s’inscrit dans la droite ligne de la réunion organisée à l’automne dernier avec les chefs d’établissements.”

    La Dépêche via fdesouche

  • La Russie intensifie son offensive en Ukraine et menace de cibler les livraisons d’armes occidentales

    Publié par Guy Jovelin le 13 mars 2022

    lesobservateurs

     
     
    La Russie intensifie ses assauts et avertit que les armes américaines envoyées en Ukraine sont des "cibles légitimes"

    12 mars 2022

    Alors que les forces russes poursuivaient leurs bombardements à travers l'Ukraine samedi, capturant la périphérie est d'une ville portuaire stratégique du sud, Marioupol, le Kremlin a averti les États-Unis qu'il considérerait les convois transportant des armes vers l'Ukraine comme des "cibles légitimes". (Ndt: voir aussi La Russie menace de cibler les livraisons d'armes occidentales.)

    Le vice-ministre des Affaires étrangères Sergueï Riabkov a déclaré samedi que les livraisons d'armes occidentales vers l'Ukraine pourraient être attaquées par les forces russes, selon l'agence de presse russe ITAR-TASS. Le "transfert irréfléchi" par les nations occidentales de systèmes portables de défense aérienne et de missiles antichars vers Kiev, a déclaré Riabkov, démontre "la composante d'escalade de la politique de Washington".

    "Nous avons averti les États-Unis que la livraison massive d'armes qu'ils orchestrent depuis un certain nombre de pays n'est pas seulement un geste dangereux, c'est un acte qui fait de ces convois des cibles légitimes", a dit Riabkov. Le diplomate russe n'a pas précisé si les forces russes cibleraient de tels convois en Pologne ou en Roumanie, pays de l'OTAN qui bordent l'Ukraine.

    Ces menaces ont été prononcées un jour où les forces russes ont subi "de lourdes pertes en hommes et en équipement" dans les zones au nord-est de Kiev et ont été empêchées de reprendre pied sur les lignes précédemment conquises, selon l'armée ukrainienne. Tôt le matin, de fortes explosions ont été entendues près de la capitale et le service d'urgence de l'État ukrainien a déclaré avoir évacué environ 2 000 personnes des zones proches de Kiev.

     

    Bien qu'ils aient repoussé les forces ennemies de la capitale, les responsables ukrainiens ont enregistré une défaite amère, reconnaissant que la Russie s'était emparée d'une partie de Marioupol, une ville stratégique du sud-est de la région de Donetsk qui pourrait lui permettre de constituer un couloir terrestre entre les enclaves pro-Moscou à l'est et la Crimée annexée par la Russie au sud. Les bombardements russes de la ville ont touché une mosquée abritant plus de 80 personnes, dont des enfants, tandis que les efforts répétés pour évacuer 430 000 habitants ont échoué et que leurs convois sont sous le feu de l'artillerie. Des dizaines de bus chargés de fournitures humanitaires auraient tenté d'atteindre la ville.

    Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté les Ukrainiens à continuer à se battre:

    "La résistance de tout le peuple ukrainien contre ces envahisseurs est déjà entrée dans l'histoire. Mais nous n'avons pas le droit de réduire l'intensité de la défense. Peu importe la difficulté. Nous n'avons pas le droit de réduire l'énergie de résistance. L'ennemi apporte constamment de nouvelles colonnes sur le territoire de l'Ukraine. Ils cherchent partout des combattants, des réservistes, des conscrits, des mercenaires.

     

    À Melitopol, autre ville du sud, des centaines de personnes se sont rassemblées dans les rues samedi pour exiger la libération de leur maire, Ivan Fedorov, qui, selon le gouvernement ukrainien, a été enlevé vendredi dans un bureau du gouvernement par les forces russes.

    « Fedorov ! scandait la foule. « Libérez le maire !

    Après avoir accusé samedi la Russie de "passer à une nouvelle étape de la terreur" en tentant "d'éliminer physiquement" des élus, Zelensky a félicité les manifestants pour leur résistance ouverte.

    "Les envahisseurs doivent voir qu'ils sont des étrangers sur notre terre, sur toute notre terre d'Ukraine, et qu'ils ne seront jamais acceptés", a-t-il déclaré dans une vidéo.

    « S'il y a des centaines, des milliers de personnes et des milliers de soldats qui sont maintenant mobilisés par la Russie, et si des centaines ou des milliers de chars arrivent, ils peuvent venir à Kiev. Nous comprenons cela », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. "Ce n'est qu'en nous battant qu'ils pourront entrer à Kiev. Donc, si tel est leur but, qu'ils viennent!"

    Lors d'entretiens téléphoniques avec le chancelier allemand Olaf Scholz et le président français Emmanuel Macron, Zelensky les a exhortés à faire pression pour la libération de Fedorov.

    « La demande est simple : le libérer immédiatement », a-t-il déclaré. « Nous attendons d'eux, les dirigeants mondiaux, qu'ils montrent comment ils peuvent influencer la situation. Comment ils peuvent faire une chose simple : libérer une personne. Une personne qui représente toute la communauté de Melitopol, des Ukrainiens qui ne baissent pas les bras. »

     

    L'assaut intensifié de la Russie contre les villes et les villages d'Ukraine est survenu alors que les États-Unis continuaient de souligner que la diplomatie avait toujours un rôle à jouer dans le conflit, et que les États-Unis et leurs alliés de l'OTAN continuaient de fournir à l'Ukraine des tonnes d'armes.

    Vendredi, alors que le président Joe Biden augmentait la pression économique sur Moscou, révoquant les relations commerciales avec la Russie et interdisant des produits russes tels que les diamants et la vodka, il a de nouveau résisté aux demandes de l'Ukraine d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de l'Ukraine.

    "Nous ne mènerons pas une guerre contre la Russie en Ukraine", a déclaré Biden à la Maison Blanche. "Une confrontation directe entre l'OTAN et la Russie, c'est une troisième guerre mondiale."

    Jenny Jarvie et Nabih Bulos

    ©2022 Los Angeles Times.

    Distribué par Tribune Content Agency, LLC.

    source: https://americanmilitarynews.com/2022/03/russia-intensifies-assault-warns-us-weapons-sent-to-ukraine-are-legitimate-targets/

    Traduction: Cenator