Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 53

  • Jean-François Revel commente la féminisation des mots : "Byzance tomba aux mains des Turcs tout en discutant du sexe des anges.

    Publié par Guy de Laferrière le 02 janvier 2023

    323397414_1206638423579371_2653278300338173588_n.jpg

    Jean-François Revel commente la féminisation des mots :
    "Byzance tomba aux mains des Turcs tout en discutant du sexe des anges.
    Le français achèvera de se décomposer dans l’illettrisme pendant que nous discuterons du sexe des mots.
    La querelle actuelle découle de ce fait très simple qu’il n’existe pas en français de genre neutre comme en possèdent le grec, le latin et l’allemand. D’où ce résultat que, chez nous, quantité de noms, de fonctions, métiers et titres, sémantiquement neutres, sont grammaticalement féminins ou masculins. Leur genre n’a rien à voir avec le sexe de la personne qu’ils concernent, laquelle peut être un homme.
    Homme, d’ailleurs, s’emploie tantôt en valeur neutre, quand il signifie l’espèce humaine, tantôt en valeur masculine quand il désigne le mâle. Confondre les deux relève d’une incompétence qui condamne à l’embrouillamini sur la féminisation du vocabulaire. Un humain de sexe masculin peut fort bien être une recrue, une vedette, une canaille, une fripouille ou une andouille.
    De sexe féminin, il lui arrive d’être un mannequin, un tyran ou un génie. Le respect de la personne humaine est-il réservé aux femmes, et celui des droits de l’homme aux hommes ?
    Absurde!
    Ces féminins et masculins sont purement grammaticaux, nullement sexuels." 
     
  • Alors que la Suède prend la présidence tournante de l’UE, les Démocrates de Suède imposent leur programme sur l’immigration

    Publié par Guy de Laferrière le 02 janvier 2023

    La Suède prend la présidence tournante de l’Union européenne pour six mois, à compter du 1er janvier 2023. Le pays est désormais dirigé par une droite dure, implacable sur les questions d’immigration.

    La Suède terre d’accueil, c’est fini. Lors de la crise migratoire de 2015, le pays de 10 millions d’habitants s’était montré le plus solidaire d’Europe, en prenant en charge 160 000 réfugiés. Sept ans plus tard, dans ce Royaume où un habitant sur cinq est né à l’étranger, l’atmosphère a changé. Jusque dans les urnes.

    Au terme d’une campagne où les ratés de l’intégration ont tout occulté, les mal-nommés Démocrates de Suède (SD) se sont imposés en deuxième position aux législatives de septembre, avec 73 députés et 20 % des suffrages (5 % en 2010). Derrière la gauche, mais devant la droite traditionnelle.

    Le parti nationaliste et anti-immigration a échoué à intégrer la coalition formée par le Premier ministre Ulf Kristersson, un conservateur allié aux chrétiens-démocrates et libéraux. Mais le SD jouit désormais d’une influence inédite. Son chef Jimmie Akesson, 43 ans, a imprimé sa patte sur la feuille de route du gouvernement, cosignée par son parti : un tiers des soixante pages de l’accord focalisent sur les seules questions migratoires.

    L’extrême-droite a déjà réussi à imposer une réduction drastique des arrivées, avec un quota de 900 réfugiés par an, contre 6 400 en 2022. Et le revenu minimal exigé pour décrocher un permis de travail en Suède devrait augmenter : aux alentours de 33 000 couronnes par mois (2 985 €), contre 13 000 actuellement (1 175 €).

    La traque des sans-papiers va s’intensifier. Ils seraient 18 000, selon la police aux frontières. Beaucoup plus, affirme le ministère de l’Immigration qui annonce un recensement de la population pour mieux les déloger​, promet de multiplier les contrôles d’identité dans les quartiers sensibles ​et envisage d’autoriser les policiers à photographier, prélever les empreintes, voire l’ADN de tout individu circulant sans ses papiers.

    Plus polémique encore, le gouvernement n’exclut pas d’imposer aux fonctionnaires de dénoncer toute personne en situation irrégulière. Inacceptable pour de nombreux employés, soignants ou enseignants, qui refusent de jouer les délateurs.

    Les principaux problèmes économiques et sociaux sont la conséquence des hauts niveaux d’immigration​, avait argumenté Ulf Kristersson dans un discours d’investiture qui semblait s’inspirer des amalgames entre immigration et criminalité dont le SD fait ses choux gras.

    Amalgames nourris par les violences entre gangs mafieux, qui prolifèrent sur fond de trafics de drogue, depuis quelques années. Une cinquantaine de personnes ont été tuées par arme à feu en 2022, soit trois fois plus qu’il y a dix ans, selon le Conseil suédois pour la prévention de la criminalité (Brå). En Europe, proportionnellement à sa population, seule la Croatie fait pire.

    Ouest-France via fdesouche

  • Immigration en France : l’Algérie veut le respect de l’Accord de 1968 très avantageux pour ses ressortissants

    Publié par Guy de Laferrière le 02 janvier 2023

    L’Algérie tient toujours à l’Accord de 1968 signé avec le gouvernement français et régissant les conditions de séjour en France des citoyens algériens, travailleurs ou non. Ces accords sont très avantageux par rapport au statut des ressortissants des autres pays. Dans son entretien au Figaro publié vendredi 30 décembre, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, l’a réitéré très clairement.

    Interrogé sur le retour à la normale en matière d’octroi de visas aux demandeurs algériens, après plus d’une année de restriction drastique, le chef de l’État a estimé que cela « est dans la logique des choses ». Comme quoi, la « normalité » entre l’Algérie et la France est que la circulation des personnes entre les deux rives soit facilitée, à cause de l’importance de la dimension humaine de la relation algéro-française et surtout de l’existence de textes qui garantissent cette mobilité.

    Le président a cité les Accords d’Évian et l’Accord de décembre 1968 régissant les conditions d’entrée et de séjour des Algériens en France. Cette mobilité a été « négociée et il convient de la respecter », a estimé M. Tebboune, soulignant qu’il y a « une spécificité algérienne, même par rapport aux autres pays maghrébins ».

    À cause justement de cette « spécificité algérienne », l’extrême-droite française, et même une partie de la droite traditionnelle, ont les Accords de 1968 dans le viseur. La question revient à chaque rendez-vous électoral, et même périodiquement à l’occasion de débats sur l’immigration qui agitent régulièrement la France.

    L’Accord de 1968 a été négocié dans une conjoncture particulière. Six ans après l’indépendance de l’Algérie, il fallait encadrer la nouvelle situation induite pour des dizaines de milliers d’Algériens se trouvant en France et qui, avant 1962, étaient Français.

    Le statut de l’Algérie était en effet différent des autres colonies françaises. Elle était subdivisée en 15 départements ayant le même statut que ceux de la France métropolitaine. La garantie des intérêts des citoyens français et algériens après l’indépendance était prévue dans les Accords d’Évian. Dans le préambule de l’Accord de 1968, il est indiqué que le texte entre « dans le cadre de la déclaration de principe des Accords d’Évian relative à la coopération économique et financière » et vise à « apporter une solution globale et durable aux problèmes relatifs à la circulation, à l’emploi et au séjour des ressortissants algériens sur le territoire français ».

    Une autre explication est avancée par les historiens à cet accord, à savoir le besoin de main-d’œuvre de la France, qui avait engagé alors d’importants chantiers d’infrastructures. Il prévoyait d’ailleurs l’entrée en France de 35 000 travailleurs par an pendant trois ans, au bout desquels un autre quota devait être fixé.

    Le séjour des étrangers en France est régi par le Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA), mais celui des Algériens obéit aux dispositions spécifiques de l’accord signé le 22 décembre 1968 par Abdelaziz Bouteflika, alors ministre des Affaires étrangères algérien, et Jean Basdevant, ambassadeur de France en Algérie. En vertu de la Constitution française qui donne la primauté aux conventions internationales ratifiées sur la législation nationale, c’est cet accord qui est appliqué pour les immigrés algériens.

    En vertu de l’accord, les Algériens qui se trouvaient en France à sa signature avaient systématiquement droit à un certificat de résidence. Ceux qui s’y rendent pour chercher du travail avaient seulement besoin d’un document de l’office algérien de la main d’œuvre pour obtenir un titre de séjour de neuf mois, renouvelable, puis un certificat de résidence de 10 ans après trois ans de séjour sur le territoire français.

    Ils sont aussi exonérés de l’obligation d’obtenir une autorisation de travail. Les Algériens qui voyagent en France pour des raisons non professionnelles (tourisme ou autre) devaient seulement présenter un document de voyage prouvant leur identité.

    Des avantages sont aussi accordés aux Algériens au titre du regroupement familial. Des accords de même nature  ont été signés avec des pays comme le Maroc ou la Tunisie, mais aucun État n’a obtenu pour ses ressortissants les avantages dont jouissent les Algériens.

    L’Accord de 1968 a fait l’objet de trois avenants, en 1985, 1994 et 2001. Les amendements les plus importants sont ceux de 1985 qui ont notamment supprimé la possibilité d’entrer sur le territoire français sur simple présentation d’un document de voyage, synonyme d’institution du visa. Mais globalement, les conditions de séjour des Algériens en France sont restées avantageuses par rapport aux ressortissants des autres pays.

    L’Algérie, qui compte une importante communauté établie en France, tient à ce que cet accord soit respecté. Une semaine avant ses déclarations dans Le Figaro, le président Tebboune avait indiqué lors d’une entrevue avec la presse nationale qu’il ne laissera pas tomber les Algériens de France.

    Yazid Sabeg [né à Guelma, en Algérie], ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, déclarait en septembre dernier, quelques jours après la visite du président Macron en Algérie, que « l’Algérie est très très attachée aux Accords d’Évian et à une stipulation qui prévoit une liberté de circulation des citoyens entre les deux pays ».

    « Or, depuis 1969, la France pratique l’unilatéralisme dans ce domaine ultrasensible, au lieu de poser la problématique migratoire dans un cadre approprié, avec méthode et tempérance, avec lucidité et sans démagogie », a déploré l’homme politique et industriel franco-algérien.

    TSA via fdesouche

  • Le maire écolo du XIIe arrondissement de Paris inflige un horrible sapin de Noël à ses concitoyens… tout en postant une photo d’un magnifique spécimen prise lors de ses vacances à New-York

    Publié par Guy de Laferrière le 02 janvier 2023

    ndf

    Posté par Eric Martin 

    Le maire écolo du XIIe arrondissement de Paris inflige un horrible sapin de Noël à ses concitoyens… tout en postant une photo d’un magnifique spécimen prise lors de ses vacances à New-York

    Vidéo : https://twitter.com/i/status/1607852087961964544

     

     

    Source : CNEWS

  • Novembre 2022 : Hausse de 63,7% du nombre de bénéficiaires de l’allocation aux demandeurs d’asile par rapport à novembre 2021…

    Publié par Guy de Laferrière le 02 janvier 2023

    Posté par Eric Martin

    Novembre 2022 : Hausse de 63,7% du nombre de bénéficiaires de l’allocation aux demandeurs d’asile par rapport à novembre 2021…