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Trois jeunes franciliens comparaissaient mardi devant le tribunal correctionnel de Paris pour avoir utilisé une carte bancaire appartenant à l’association humanitaire lors d’achats aux Galeries Lafayette (IXe), jusqu’à ce qu’un vendeur donne l’alerte.
1 500 euros pour un survêtement de la marque Céline, 360 euros pour un parfum Louis Vuitton ou encore 129 euros de cigarettes au bureau de tabac… Voilà les étonnantes mentions apparues sur le relevé de compte de la trésorière de l’association Médecins du monde le 20 février. Ce sont en fait les achats qu’ont effectués trois amis, âgés de 21, 22 et 24 ans, avec la carte professionnelle de l’association humanitaire, avant d’être pris sur le fait.
Le jour des faits, les trois jeunes prévenus, qui vivent en Île-de-France, se retrouvent dans le IXe arrondissement de Paris. Munis d’une carte bleue dont ils connaissent le code, ils flânent dans les Galeries Lafayette, et réalisent quelques achats onéreux. Alors qu’ils tentent de procéder à un nouveau paiement, la carte ne passe pas. Rapidement, le vendeur d’une enseigne de luxe comprend qu’elle n’appartient pas à cette bande à l’allure adolescente. Les trois amis sont interpellés et placés en garde à vue. Les policiers retrouvent 2 200 euros en liquide sur Inès, une des personnes mises en cause.
Israël, c’est-à-dire son Premier ministre Netanyahu, cherche l’escalade en frappant le consulat d’Iran à Damas en Syrie et tuant ainsi le général Reza Zahedi et d’autres membres des Gardiens de la révolution. Une autre des lignes rouges est franchie. L’escalade est aux portes.
Le consulat d’Iran à Damas bombardé par Israël
L’action militaire de Tel-Aviv explicitement contreLe consulat d’Iran à Damas bombardé par Israël , bien que sur le territoire « neutre » de la Syrie, franchit une autres des lignes rouges qui limitent normalement la portée des conflits de l’après-Seconde Guerre mondiale.
Tout d’abord parce qu’Israël a frappé un haut responsable d’un pays qui n’était pas officiellement en guerre. Par analogie, c’est comme si la Russie tuait le chef du Pentagone ou le secrétaire de l’OTAN parce que les États-Unis soutiennent l’Ukraine avec des armes, des renseignements et bien plus encore.
Et qui plus est, au sein d’une nation souveraine, qui n’est pas non plus officiellement impliquée dans le conflit en cours, et enfreignant les règles reconnues par le monde entier qui font des bureaux diplomatiques des lieux inviolables.
Israël attaque l’Iran mais en Syrie, et Netanyahu cherche l’escalade
Téhéran lui-même était apparu indirectement il y a quelques mois à la fenêtre de cette guerre confuse, en attaquant Tel-Aviv mais toujours sur le territoire neutre de la Syrie, ainsi qu’au Pakistan, en se concentrant sur l’objectif du Mossad, qui est l’une des pierres angulaires du renseignement israélien.
Les affrontements « à distance » entre les deux camps se poursuivent, mais cette fois c’est Israël qui attaque l’Iran, avec un raid à Damas, comme le rapporte Ansa, touchant un bâtiment du consulat iranien et éliminant plusieurs pasradans, dont le général Mohammad Reza Zahedi et son adjoint. Ce dernier était considéré comme un objectif stratégiquement très important, en tant que commandant de la Force Qods et responsable de la Syrie et du Liban, en plus d’être un lien essentiel entre Téhéran et le Hezbollah, en plus d’être selon toute vraisemblance l’homme qui a garanti les armes au Parti de Dieu.
« La réponse sera dure » : des messages très forts de Téhéran
L’ambassadeur iranien en Syrie, Hossein Akbari, le dit : « La réponse sera dure ». Le raid a visé Damas et le siège du consulat où se trouvait également la résidence de l’ambassadeur, mais ce dernier est sorti indemne de l’attaque. Bref, les variables d’une éventuelle réaction iranienne sont nombreuses, mais Téhéran a sagement décidé que la réponse ne se ferait pas en mode escalade, mais en mode froid. Il faut dire que la partie israélienne n’a pas encore confirmé avoir revendiqué la responsabilité de l’attaque.
Les victimes, quant à elles, seraient actuellement au nombre de 11, bien que la source soit le controversé « Observatoire syrien des droits de l’homme » qui avait tant suscité de discussions au moment de la guerre civile en Syrie ces dernières années.
Très vives critiques également de Moscou, qui qualifie l’attaque d’ « inacceptable », dans une note du ministère des Affaires étrangères : « Nous condamnons fermement cette attaque inacceptable contre la mission consulaire iranienne en Syrie », lit-on. Entre-temps, le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra aujourd’hui une réunion demandée par le Kremlin.
Les États-Unis ont immédiatement pris leurs distances avec l’attaque, affirmant à Téhéran qu’ils n’y étaient pour rien. Bien sûr, mais le soutien inébranlable à Israël demeure, malgré les mesures flagrantes et tragiques prises, qui pourraient potentiellement déclencher une guerre à grande échelle.
Pendant ce temps, la crise politique israélienne ne s’arrête pas
Le gouvernement de Benjamin Netanyahu semble de plus en plus dans la balance, discuté par l’opposition et même par certains alliés. Les manifestations contre le Premier ministre sur les places durent maintenant depuis deux jours consécutifs. Le fait que Tel-Aviv n’ait pas réussi à dénouer le lien avec la bande de Gaza pèse lourdement, s’attirant même les critiques de l’UE et des États-Unis, qui ont toujours été les alliés incontestés de Tel-Aviv.
La dernière opération de l’armée israélienne s’est terminée, en pratique, avec aucun gain : après un siège de plusieurs jours à l’hôpital Shifa, les soldats ont dû se retirer, tandis qu’une « lutte contre le Hamas » se poursuit, annoncée comme telle mais concentrée dans des attaques massives qui sont de moins en moins crédibles aux yeux de l’opinion publique occidentale.
Notamment des témoignages concernant le siège de l’hôpital, dont celui du Docteur Paola Manduca, du « Réseau de santé italien pour Gaza », parlent des horreurs vécues : avec des patients laissés sans nourriture, sans eau potable, sans médicaments et sans gants (les médecins ont dû utiliser des sacs en plastique tant qu’ils duraient) ; le déshabillage systématique, même pendant des heures, des médecins qui tentaient de négocier avec les assiégeants ; les exécutions sommaires de nombreux civils à proximité de l’hôpital et de certains même pendant la « route sûre » indiquée pour l’évacuation. Après l’opération, l’hôpital est désormais inutilisable, ayant été dévasté et incendié, comme le rapporte également Médecines sans frontières.
Netanyahou, et pas seulement lui, rêve-t-il d’une guerre à grande échelle qui détruirait tout
Voici le sous-titre : « L’armée israélienne affirme que 9 000 terroristes ont été tués à Gaza depuis le début de la guerre. Les responsables de la défense et les soldats affirment cependant à Haaretz qu’il s’agit souvent de civils dont le seul crime a été de franchir une ligne invisible tracée par Tsahal. »
Au-delà du contenu, qui est lui aussi significatif, l’importance de l’article réside dans le fait que les soldats israéliens ont commencé à parler de personnes tuées simplement parce qu’elles se trouvaient au mauvais endroit, au mauvais moment. Tôt ou tard, les voix de la clandestinité commenceront à émerger avec plus de force, comme ce fut le cas lors des horreurs de Sabra et Chatila.
C’est aussi pourquoi Netanyahou, et pas seulement lui, rêve d’une guerre à grande échelle qui détruirait tout. Pour sauver le « soldat » Netanyahu…
Il devient de plus en plus difficile de distinguer ce qui sépare le Rassemblement National de Jordan Bardella du parti Renaissance d’Emmanuel Macron. On savait déjà que Bardella et Macron ont un ami et conseiller commun en la personne du Dr Laurent Alexandre, chantre du transhumanisme et qu’ils ont été tous deux fascinés par la lecture de Harari, influenceur du Forum économique mondial de Davos.
On découvre maintenant qu’il existe des personnes comme Malika Sorel, hésitant entre un engagement politique auprès de Macron ou de Bardella en fonction des meilleures opportunités. Ainsi, on sait depuis quelques jours que, pour les prochaines élections européennes, Malika Sorel sera numéro 2 de la liste du Rassemblement National, directement derrière Jordan Bardella. Or, de janvier à début février 2024, la même Malika Sorel a proposé à plusieurs reprises à Emmanuel Macron d’entrer dans son gouvernement à la faveur du remaniement de plusieurs ministères.
Quelles convictions attendre de celle qui se rêvait ministre de Macron il y a quelques semaines à peine ?
Le Canard enchaîné a publié copie de plusieurs SMS envoyés à Emmanuel Macron par Malika Sorel qui se voyait déjà ministre.
” Je suis ingénieur Polytechnique Alger et major de promo MBA Sciences-Po Paris. Donc un exemple potentiel pour des millions de familles. Non ? “, écrit Malika Sorel à Emmanuel Macron le 16 janvier 2024.
Rêvant d’occuper le siège de ministre de l’Education nationale, Malika Sorel écrit à Macron le 19 janvier 2024 ” Bonsoir, monsieur le Président. Pour être ministre de l’Education nationale, la moindre des choses est d’avoir mis ses propres enfants à l’école publique “, puis renchérit : ” Ce qu’Attal a mis en chantier à l’Education nationale figurait déjà dans le rapport Ecole que j’avais codirigé avec Claude Bisson-Vaivre. “
” De Gaulle avait Couve de Murville et Malraux. Vous avez Séjourné et Dati. Ayez le courage de vous entourer de personnes qui vous diront les choses et non seulement de celles qui flattent. “, écrit encore Malika Sorel le 6 février 2024, déçue de ne pas encore être invitée à l’Elysée, mais toujours prête à servir Macron.
Elle revient encore à la charge le 8 février 2024 : ” Si vous peinez tant pour le casting, sachez que j’ai codirigé le groupe Education-recherche des anciens de Sciences-Po Paris. “
Hélas pour Macron, il n’aura pas reconnu en Malika Sorel le nouveau Malraux qui aurait pu sauver son casting gouvernemental…
Du coup, cette Malika Sorel qui intriguait pour devenir une ministre au service d’Emmanuel Macron déclare maintenant sur les plateaux de télévision qu’elle combattra l’Europe d’Emmanuel Macron en siégeant au Parlement européen sous les couleurs du RN. C’est ce qui s’appelle une femme de convictions… Comment faire confiance à une femme qui passe de Macron à Bardella en l’espace de quelques semaines ?
Malika Girouette Sorel, n°2 sur la liste RN
Au préalable, cette Malika Sorel, qui a soif d’un mandat politique depuis déjà bien longtemps. En 2005, elle espérait monter les marches du pouvoir en rejoignant l’équipe de Dominique de Villepin qu’elle qualifiait de ” De Gaulle que notre époque exige “. En 2007, Malika Sorel était parvenue à obtenir de Nicolas Sarkozy d’être nommée au Haut conseil à l’Intégration. Et en 2017, elle suivait à la trace François Fillon, apparaissant derrière lui sur quantité de podiums et de photos. Accessoirement, elle fut aussi proche de Philippe de Villiers et invitée par lui au Puy-du-Fou, au même titre qu’un certain… Emmanuel Macron.
Revenons au Rassemblement National. Ce parti n’a plus aucun corpus doctrinal. La seule ambition qui y règne, c’est d’arriver au pouvoir, peu importe quelles idées et quels lobbies il faudra pour cela servir. La direction du RN n’aura même pas eu la décence de récompenser Virginie Joron qui a fait un remarquable travail au Parlement européen et méritait plus que quiconque d’occuper cette deuxième place sur la liste pour les élections européennes.
La hiérarchie du RN s’est alignée en tout domaine sur les consignes mondialistes.
Mercredi 27 mars, l’Arabie saoudite a été nommée à la présidence de la 69ème Commission de la condition de la femme aux Nations unies. Cette instance doit travailler pour le droit des femmes et l’égalité entre les sexes dans le monde. Lors de la réunion annuelle de la Commission à New York aux Etats-Unis, l’ambassadeur saoudien Abdulaziz Alwasil a été nommé sans aucun candidat face à lui et sans objection, relaie Le Figaro. L’Arabie saoudite succède ainsi aux Philippines, qui devaient rester à cette place encore un an, à l’issue d’un mandat de deux années. Mais le pays aurait fait l’objet de pressions de la part d’autres Etats asiatiques qui lui ont demandé de céder sa place, révèle The Guardian. Si le Bangladesh devait au départ prendre sa suite, l’Arabie saoudite se serait imposée pour obtenir le siège.
À l’international, la nomination de ce pays a été critiquée. Louis Charbonneau, directeur du plaidoyer auprès des Nations unies à Human Rights Watch (HRW), a dénoncé sur le réseau social X un « mépris choquant pour les droits des femmes partout dans le monde » : « Un pays qui emprisonne des femmes simplement parce qu’elles défendent leurs droits n’a rien à faire au sein du principal forum des Nations unies pour les droits des femmes et l’égalité des sexes », a-t-il écrit. La veille de la nomination, Sherine Tadros, responsable adjointe du travail de plaidoyer à Amnesty International, a elle aussi rappelé qu’être membre d’un organe chargé de défendre les droits humains implique d’être davantage responsable. Or, le bilan de l’Arabie saoudite a été jugé « catastrophique » par Sherine Tadros sur la condition des femmes.
Les parlementaires ne manquent pas d’imagination lorsqu’il s’agit de réduire toujours plus les libertés de leurs concitoyens. Certains travaillent en ce moment à instaurer un nouveau délit : le “délit d’outrage en ligne”. Celui-ci prendra place dans le projet de loi de “sécurisation de l’espace numérique” qui devrait être adopté le 10 avril prochain.
L’objectif est de punir d’un an de prison et de 3 750 euros d’amende ” le fait de diffuser en ligne tout contenu qui soit porte atteinte à la dignité d’une personne ou présente à son égard un caractère injurieux, dégradant ou humiliant, soit crée à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante “.
Ce motif est tellement flou qu’il permet potentiellement d’englober de très nombreux messages qui pourraient être sanctionnés par des amendes forfaitaires délictuelles.
Une société de plus en plus totalitaire
Il faut noter que cela concernerait tout contenu (donc aussi bien une vidéo ou une image qu’un article ou un simple commentaire,…) sur tout type de support numérique : site web, plateforme vidéo, réseaux sociaux et messageries privées !
Le projet de loi prévoit aussi le bannissement numérique, mesure pourtant critiquée par la Commission européenne.
Au préalable, la république française nous a déjà gratifiés cette année d’un nouveau délit de “provocation à l’abstention ou à l’abandon de soins” ainsi que d’une proposition de loi, votée en première lecture à l’Assemblée nationale, visant à réprimer les “propos à caractère discriminatoire tenus en privé”.
Quand on vous dit que le totalitarisme avance à grands pas…