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Le Parti de la France - Page 187

  • Un patient du CHU de Toulouse s’est suicidé après avoir passé 10 jours sur un brancard dans un box de « 8m²

    Publié par Guy de Laferrière le 16 février 2024

    Un patient a mis fin à ses jours ce mercredi matin. Il « a été découvert inanimé à 8h30 et un médecin du service des urgences somatiques, situé à proximité, est immédiatement intervenu afin de tout mettre en œuvre pour le réanimer. Malheureusement, malgré tous les efforts déployés, le patient n’a pu être sauvé », précise dans un communiqué la direction du CHU ce mercredi soir.

    Une cellule de soutien psychologique a immédiatement été mise en place pour le personnel soignant « profondément bouleversé » par ce nouvel événement malheureux. La famille du patient a également été prise en charge.

    « Pire qu’une prison »

    Selon les syndicats CGT et Sud Santé, le patient était hospitalisé depuis dix jours sur un brancard, faute de lui trouver un lit au sein de l’établissement ou dans une autre structure adaptée pour poursuivre ses soins. « Il était en fait dans un box de consultation séparé d’un autre par un rideau et qui fait normalement office de bureau. Sans sanitaire, puisque ce n’était pas une chambre. Donc, pire qu’une prison », témoigne Julien Terrié, le secrétaire CGT du CHU.

    Via : 20minutes

  • 1.300 euros la nuit d’hôtel : la vie de palace de Delphine Ernotte

    Publié par Guy de Laferrière le 15 février 2024

    15 Février 2024, 06:23am | Publié par Thomas Joly

     

     

    Rien n’est trop beau pour Delphine Ernotte. Ni trop luxueux. Quand elle est en déplacement professionnel, la patronne de France Télévisions ne transige pas avec le confort. Des couverts en argent et des draps de soie, cela va de soi. Du cinq étoiles, c’est un minimum. Madame veut du palace et pas du Novotel ou de l’hôtel Ibis. Ah non, sûrement pas ! Ça, c’est bon pour les sans-dents.

    Au mois de mai dernier, par exemple, la baronne du petit écran est allée passer une dizaine de jours à Cannes en compagnie de trois collaborateurs. Le petit groupe a posé ses valises griffées au Majestic, luxueux établissement de la Croisette. Montant : 112.123 euros. Une bagatelle pour des personnalités de ce standing, mais une petite fortune pour le commun des mortels. Avec des tarifs à plus de 1.300 euros la nuit, on est loin en effet de ce que s’offre d’ordinaire le service public. Selon nos confrères de Marianne, le forfait alloué aux salariés « normaux » ne dépasse pas… 74 euros.

    Un goût du luxe qui passe mal

    Évidemment, cette différence de traitement ne pouvait pas laisser les syndicats indifférents. Une plainte pour « détournement de fonds » et « abus de confiance » a ainsi été déposée, le 12 février dernier, contre Delphine Ernotte. Le syndicat CFE-CGC souligne des faits qui « soulèvent des préoccupations quant à la gestion financière de France Télévisions et à la légitimité des dépenses ».

    Dans sa plainte, consultée par le quotidien La Lettre, l'avocat du syndicat évoque notamment deux suites, la « Prestige Mer » et la « Deluxe Ville », respectivement à 1.759 et 1.319 euros la nuit. Le petit déjeuner et le mini-bar étaient-ils compris dans le forfait ? L’histoire ne le dit pas…

    Petit arrangement entre amis

    Mais pour la direction de France Télévisions, tout ceci n’est que polémique stérile. Circulez, y a rien à voir. Tout a été fait dans les règles de l’art. « Pas un euro d'argent public n'a été utilisé pour ces frais », jure-t-on dans l’entourage de dame Ernotte. Et pour cause : c’est une société privée dénommée TEC qui a réglé la note. Pour arriver à ses fins, France Télévisions a eu recours à l’ingénieux système de « barter », permettant au groupe d'échanger un espace publicitaire invendu contre des services. En clair, le principe est le suivant : je te file un espace publicitaire et tu me paies mes nuits d’hôtel. Rien d’illégal à ce troc, certes, mais rien de très moral non plus. N’aurait il pas été possible de faire en sorte que ce « service » à 100.000 euros profite à l’ensemble du groupe - voire aux usagers - du service public, plutôt qu’il serve à financer le train de vie dispendieux de sa patronne ? L’idée n’a manifestement pas traversé l’esprit de Delphine Ernotte. Qu’elle ne saisisse pas, en plus, en quoi ce petit arrangement financier peut choquer en dit long sur la déconnexion et le sentiment de toute-puissance de la petite élite dont elle fait partie.

    Jean Kast

    Source : http://bvoltaire.fr

  • Bientôt le Salon de l'Agriculture, et quasiment rien n'avance, ou si lentement ! 

    Publié par Guy de Laferrière le 15 février 2024

    lafautearousseau

    Bientôt le Salon de l'Agriculture, et quasiment rien n'avance, ou si lentement ! Le Gouvernement ferait bien de se méfier : trahis par la FNSEA "macronisante à mort", les paysans ont "lâché", la dernière fois, mais ils sont plus que prêt pour un deuxième sursaut, que, cette fois, une FNSEA "collabo à mort" serait bien incapable d'arrêter... Ici, à Agen, la Coordination Rurale dépose du fumier devant une agence de la Banque Populaire (source : BFM/TV). Parole d'un paysan :

    "On vise les banques, car on a demandé des mesures de trésorerie directes et que rien n'a été fait"

    (extrait vidéo 1'35)

    https://x.com/BFMTV/status/1757663931378667893?s=20

    Agen: des agriculteurs déversent du fumier devant une agence bancaire

     

  • Saint-Valentin et Carême, de quoi parle-t-on ?

    Publié par Guy de Laferrière le 14 février 2024

    Publié le  par 

    Ce mercredi 14 février marque l’entrée des catholiques dans la période du Carême, c’est le mercredi des Cendres. Et cette année, cette date correspond également au jour de la Saint-Valentin célébrée par nombre d’amoureux de par l’Occident. Profitons-en pour se rappeler ce que nous commémorons là.

    Commençons par la Saint-Valentin.

    Chaque 14 février, les marques nous rappellent que la Saint-Valentin est le jour des amoureux et qu’il convient d’offrir un cadeau à l’être aimé.

    Mais que doit vraiment savoir un catholique de cette fête ?

    Hé bien, que saint Valentin, condamné au martyr par l’empereur Claude II pour avoir refusé de blasphémer contre le Christ, fut un si remarquable chrétien qu’il convainquit son juge Astérius de se faire baptiser avec tous les siens, notamment grâce au miracle lui ayant permis de faire recouvrer la vue à la fille du juge. Apprenant ces conversions, l’empereur décida de les faire tous massacrer et fit décapiter saint Valentin le 14 février 270.

    La guérison miraculeuse de la jeune fille d’Astérius, couplée au fait que l’auteur du miracle s’appelle Valentin (« santé et vigueur » en latin), « explique pourquoi les fiancés, les jeunes gens à marier, ceux qui craignent les atteintes de la peste, les personnes enfin qui sont sujettes à l’épilepsie et aux évanouissements se sont placés sous son patronage » nous dit l’abbé Laurent Serres-Ponthieu.

    Mais, comme nous l’avons vu plus haut, ce mercredi 14 février coïncide avec l’entrée des catholiques dans la période du Carême, une période de 40 jours de pénitence qui précède Pâques et la joie de la résurrection promise, la victoire du Christ sur la mort.

    Le Carême commence par le mercredi des Cendres, où les croyants se font imposer le signe de la Croix sur le front, pour marquer le caractère de pénitence et de rejet de tous les péchés qui guide particulièrement les catholiques pendant ces 40 jours et sert à revivifier leur pratique, leur foi et à réancrer le fait que leur âme doit être avant tout tournée vers le Christ.

    Ces quelques rappels étant effectués, je vous souhaite un bon et saint Carême !

  • 13 février : le bombardement de Dresde, une démonstration d’éthique démocratique

    Publié par Guy de Laferrière le 13 février 2024

    Dans la ville de Dresde, joyau architectural, s’étaient réfugiés pas moins de 750 000 civils qui avaient fui devant l’invasion de l’armée soviétique et campaient dans les parcs, sur les trottoirs, dans les rues. Chacun se sentait en sécurité puisque Dresde n’était pas une cible militaire, c’était une ville hôpital qui pouvait se vanter de posséder 25 grandes installations médicales. La ville ne fabriquait pas de matériel de guerre, et par conséquent était laissée sans défense.

    Mais, ce 13 février 1945, les démocraties anglaise et américaine commencent le plus brutal bombardement de la 2e Guerre mondiale (exceptées les bombes atomiques sur le Japon).
    7 000 tonnes de bombes incendiaires sont larguées sur Dresde et des dizaines de milliers d’hommes, femmes, vieillards, enfants meurent (entre 200 000 et 400 000 tués), souvent brûlés au phosphore, dans des souffrances terribles.

    La destruction de cette ville ne répondait pas à des objectifs militaires ou économiques mais s’inscrivait dans une logique de terrorisme, hors de toute morale, visant à ébranler le moral des Allemands.

    Plus précisément :
    « À 22h15, 800 bombardiers britanniques, avions d’escorte et de diversion convergeaient sur Dresde et larguaient des bombes incendiaires qui mettaient le feu à la ville d’une extrémité à l’autre. Une fois le ciel dégagé des avions ennemis, ceux qui avaient survécu dans des abris ressortaient dans les rues pour aider les blessés et enlever les morts. Des unités de service de secours de la région environnante se précipitaient dans la ville détruite pour apporter leur aide.

    Les Anglais faisaient alors croire aux Allemands que le raid était terminé pour la nuit, mais ils envoyèrent une deuxième vague de bombardiers pour « faire coup double » en revenant piéger les secouristes dans les rues en feu.

    Ce deuxième raid allait tuer des milliers de personnes qui se trouvaient en plein air, et eut aussi pour effet de produire la tempête de feu planifiée par les Anglais, provoquant dans la vieille ville des températures atteignant le niveau incroyable de 3 000 degrés Fahrenheit [1 600°C].

    Ce crime contre l’humanité était tel que les victimes étaient aspirées dans un mur de flammes par un vent si puissant qu’il en avait renversé des wagons. Les sauveteurs découvriront dans les caves, à plusieurs pieds de profondeur, de la chair humaine fondue et des os.

    En tous les cas, de toutes les horreurs que peut produire une tempête de feu dans une ville surpeuplée, la plus déchirante est quand des milliers d’enfants ont perdu leurs parents dans la panique et, essayant de fuir les incendies, se sont retrouvés les pieds englués dans le goudron et l’asphalte en fusion. « Ils empoignaient leurs membres torturés puisque leurs toutes petites jambes brûlées ne les tenaient plus debout … puis ils s’effondraient jusqu’à ce que la mort vienne les libérer de leur misère physique. »

    Le massacre continuait le lendemain matin, avec une troisième attaque de 400 avions américains qui larguaient des bombes sur la ville déjà détruite, et des avions de combat, volant à basse altitude, mitraillaient le personnel médical et leurs patients étendus sur des couvertures le long de l’Elbe.

    Mais ce n’était pas tout. Dresde était bombardée encore trois fois, par un total de 1 172 avions : le 15 février, le 3 mars et le 17 avril 1945. » (Source : Richard Odorfer)