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Le Parti de la France - Page 387

  • Drogue : le crack de Perpignan attire des consommateurs de toute la France

    Publié par Guy de Laferrière le 03 avril 2023

    Outre un taux de chômage et une précarité locale ahurissante – ainsi qu’un quartier gitan (saint Jacques) qui pulvérise tous les indicateurs de pauvreté, précarité et misère sociale nationaux, Perpignan traîne d’autres calamités, comme celles liées au trafic de drogue, et notamment du crack.

    Made in Perpignan consacre un dossier au crack, qui prospère sur la grande pauvreté et le laxisme généralisé :

    “Lors d’une conférence à l’invitation de « L’Alternative En Davant« , les sociologues Mickael Caetano, Sophie Albert et Dominique Sistach ont livré leur analyse sur la hausse récente et inquiétante de la consommation de crack à Perpignan. La consommation de cette drogue dite « du pauvre », aux effets de courte durée mais dévastateurs, est particulièrement visible dans les rues de la cité catalane.

    Dans cette étude, les sociologues également travailleurs sociaux Mickael Caetano, Sophie Albert ont mis à jour une cartographie de la ville de Perpignan. Les caractéristiques d’hyper addictivité du crack, mais aussi son effet ultra-court, contraint les consommateurs à rester à proximité des lieux d’approvisionnement. En effet, ce dérivé de la cocaïne – qui se fume – a un effet très puissant, mais aussi très court. Selon Mickael Caetano, travailleur social à Perpignan, « la cocaïne en poudre et le crack sont des produits stimulants, ils provoquent une augmentation de la sécrétion de dopamine dans le cerveau.

    Mais il y a une différence au niveau de l’effet, son effet peut durer 1 à 2 heures, mais le flash, cette sensation de bien-être sera très bref. C’est ce phénomène qui crée des zones de consommation qui n’existaient pas auparavant. Ils sont obligés de rester près de la zone de deal pour vite retourner en racheter après la fin de l’effet ».

    […] Selon Dominique Sistach, la drogue et plus particulièrement le crack ou la cocaïne transformée ont créé une économie de flux très particulière. « On retrouve nos quartiers prioritaires reliés par les mouvements de population. En haut de Saint Jacques, il y a des jeunes qui font la manche pour acheter du crack ou de la cocaïne. En redescendant, juste à côté de la nouvelle faculté de droit, on retrouve les dealers. Et plus bas, il y a des gens qui cuisinent dans les appartements où les acheteurs viennent aux pieds des immeubles. En face du quartier Saint-Mathieu [plus bas dans le centre-ville, autour de l’église dévolue à la FSSP], la zone qui va jusqu’à la poste centrale est une zone de repos ». Mais aussi de prostitution pour les jeunes femmes et jeunes hommes. « Les policiers les ont repoussés du centre-ville et on les retrouve désormais derrière l’église du Moulin-à-vent » [quartier sensible de Perpignan, au sud du centre-ville].

    […] les commerces du quartier du lycée Arago s’adaptent à ces nouveaux besoins. Les épiceries vendent de l’aluminium en forte quantité [les consommateurs le font brûler sur de l’aluminium avant d’inhaler les fumées] et selon le sociologue, les pipes à crack s’affichent dans certaines vitrines“.

    Selon les sociologues, Perpignan est plus touchée par la consommation que d’autres villes de même taille. Les pharmacies et les centres spécialisés fourniraient 15% de plus de Stéribox à Perpignan que dans des villes équivalentes. Ces kits sont destinés à réduire les risques de transmission de maladies infectieuses chez les consommateurs de drogue. Dominique Sistach évoque ces chiffres fournis par l’OFDT, Observatoire français des drogues et des tendances addictives.

    […] Le 5 octobre dernier, 1.000 policiers avaient été déployés pour démanteler le « campement du crack » à Paris. Bilan des opérations, 39 interpellations et 500 grammes de produit saisis. « Un bien maigre butin aux vues des moyens », estime Dominique Sistach. Idem à Perpignan, le sociologue fait le récit d’un récent déploiement sur le quartier Saint-Matthieu. « En ce moment, les gendarmes agissent sur Saint-Matthieu. Ils essayent de chasser les dealers, et dissuader les consommateurs. Il y a 48h, les gendarmes ont garé 6 camions du côté du conservatoire de musique et ils font un quadrillage du territoire. Rue par rue, ils vérifient toutes les caches visibles, contrôlent les identités. Puis les dealers se déplacent de quelques rues ».

    […] Selon un rapport de l’OFDT sur le crack en région parisienne publié en janvier 2021, la galette de crack était vendue entre 15 et 20€. Dominique Sistach indique qu’à Perpignan, la galette est en vente à 7,50€, ce qui attire les consommateurs d’autres régions. « Il y a des gens à Perpignan qui n’habitaient pas la ville avant de venir pour y consommer du crack. Ils sont étrangers de la communauté européenne, de Rouen, des Bretons, des jeunes, des saisonniers. Il y a des gens qui s’appellent au téléphone et qui se disent à Perpignan le crack est à 7,50€ la galette. Ce qui fait de Perpignan une ville qui attire les populations les plus fragiles ». Une autre spécificité est également constatée : Dominique Sistach parle d’un étirement du prix des produits vendus à Perpignan.

    Pour les sociologues, le problème est très complexe, tant pour la sécurité que pour la santé publique. « Le crack est hyperaddictif et destructeur. En seulement un mois de consommation, les gens semblent avoir pris dix ans ! Or, les institutions chargées d’accompagner les usagers (réduction des risques, désintoxication…) touchent seulement les consommateurs volontaires. Certains publics ne viennent jamais nous voir. Il est difficile de connaître les implications en termes de santé publique, de savoir par exemple combien d’overdoses le crack engendre. Et les discours sont contradictoires, certains acteurs disent qu’il n’y a pas de crack, d’autres qu’il y en a toujours eu. Mais à l’hôpital ils comptent les morts », se désole Dominique Sistach.

    « Il y a une forme de dénégation qui consiste à dire que notre ville est clean alors que ce la souffrance de ces gens qui font la manche saute aux yeux. Leur détérioration physique est flagrante. Alors oui, depuis les années 80, il y a une prise en charge via les traitements de substitutions pour les morphiniques, mais pas pour la cocaïne ou ses dérivés ».

    Mais tant pour la municipalité [RN] que pour les pouvoirs publics où les médias, il n’y a pas de problème.

     

    Source : medias-presse.info

  • Les Français ont obéi docilement comme des moutons qu’on mène à l’abattoir : c’était il y a déjà trois ans…

    Publié par Guy de Laferrière le 03 avril 2023

    Obéir comme des moutons que l'on mène à l'abattoir, 2 avril 2023

    Cela se passe en France en mars 2020 :

    oui, en France, pas en Russie poutinienne.

    Avec le recul, c’est incroyable ! Une policière macronienne “gueule” ses ordres à des passants passifs !

    Dans Contrepoints du 9 mars 2023, notre confrère Yves Bourdillon écrivait :

    “Il y a trois ans jour pour jour, les bureaucraties sanitaires occidentales ont imposé en mode panique et Panurge le confinement anti-covid. Une prophylaxie pourtant jamais utilisée et donc encore moins évaluée dans l’Histoire. Copier une méthode inventée par un régime totalitaire chinois aux données notoirement trafiquées aurait pourtant dû paraître peu judicieux. Mais la boîte de Pandore de ce genre de mesures hyper liberticides a été ouverte. C’est une date historique et funeste, quoique peu s’en souviennent, à commémorer ce 9 mars. Une date qui fera peut-être jurisprudence pour justifier les plus démentes atteintes à vos droits et libertés et un contrôle social numérisé digne d’un roman de Georges Orwell, ou d’Evgueni Zamiatine.

    La version dure du confinement, avec l’exigence d’une auto attestation datée, sous peine d’amende, pour travailler, s’approvisionner, ou se faire soigner n’a été pratiquée, contrairement à ce qu’a prétendu l’Elysée, que par six pays au monde : Italie, Espagne, France, Belgique, Roumanie et Maroc. Vous pourrez raconter à vos petits-enfants, qu’on peut espérer incrédules, qu’on a pourchassé en hélico des promeneurs sur une plage. Les villes de la moitié de la planète ressemblaient au décor muet d’un film catastrophe arpenté par des survivants et des zombies… mais des zombies dérogatoires.

    Cette prophylaxie n’avait pourtant JAMAIS été appliquée NULLE PART et donc encore moins testée ou validée dans l’Histoire de l’humanité. Cette dernière pratiquait jusqu’alors la méthode éprouvée et robuste « tester-isoler-soigner » face aux nombreuses épidémies qu’elle a dû affronter.

    Si des villes ont été mises en quarantaine au Moyen Âge et jusqu’au XIXe siècle pour peste, ou choléra, cela n’avait rien à voir avec l’interdiction de sortir de chez soi. “

    En mars 2020 nous avons collectivement mis le doigt dans un engrenage dévastateur. Les pires dictatures n’auraient jamais osé imaginer pouvoir nous interdire de sortir de chez nous, travailler, recevoir nos amis, imposer de porter un bavoir inutile dans la rue, présenter notre statut vaccinal pour s’asseoir à une terrasse de café.

    La prophylaxie contre le covid l’a fait sans que personne ou presque ne moufte. Preuve a été faite que les populations pouvaient accepter n’importe quelle mesure liberticide du moment qu’on brandit un microbe.

    Et pour répondre au tweet ci-dessus – “Comment a-t-on pu admettre cette folie“, souvenons qu’avoir peur de façon irrationnelle, c’est se préparer à obéir . Voilà pourquoi les gouvernants politiques mais surtout économiques mondiaux utilisent la peur pour nous faire adopter des comportements dociles et même serviles où nous acceptons sans riposte les directives les plus déshumanisantes.

    Le jour où le confinement, ou son petit frère, le contrôle social numérisé de tous, partout, tout le temps, reviendra, souvenez-vous : cela a commencé un 9 mars.

    Paul DEROGIS

     

    Source : medias-presse.info

  • Chronique des cinglés

    Publié par Guy de Laferrière le 03 avril 2023

    Chronique des cinglés

    Voici la programmation culturelle de Sucy-en-Brie, Val de Marne. Le maire Marie-Carole Ciuntu est vice-président de la région IDF et membre de LR.

     

    Source : lesalonbeige

     

  • Un scrutin avec près de 93% d’abstention, est-ce réellement un scrutin ?

    Publié par Guy de Laferrière le 03 avril 2023

    Un scrutin avec près de 93% d’abstention, est-ce réellement un scrutin ?

    Selon France info :

    Lors d’une votation organisée dimanche, les Parisiens ont voté à près de 90% contre la présence de trottinettes en libre-service dans la capitale.

    Près de neuf Parisiens sur dix ont dit non, dimanche 2 avril, aux trottinettes en libre-service à Paris. Anne Hidalgo, qui s’était engagée à respecter le résultat du vote, a donc annoncé qu’il n’y en aurait plus à partir du 1er septembre.

    Bigre, les Parisiens se sont donc “largement” exprimés contre les trottinettes en libre-service… Au détour de l’article, on apprend quand même que

    103 000 Parisiens ont participé à la votation sur les 1,3 million d’inscrits sur les listes électorales à Paris, soit 7,46% de participation.

    La presse en roue-libre.

     

    Source : lesalonbeige

  • La violence accoucheuse… de tempêtes stériles !

    Publié par Guy de Laferrière le 02 avril 2023

    les4verites

    Le grand écrivain catholique anglais Chesterton disait naguère : « Le monde s’est divisé entre conservateurs et progressistes. L’affaire des progressistes est de continuer à commettre des erreurs. L’affaire des conservateurs est d’éviter que les erreurs ne soient corrigées. »

    C’est cette citation qui me revenait à l’esprit en assistant au numéro de duettistes que se livrent d’un côté le « parti de l’ordre », emmené par notre sémillant président, et de l’autre le parti du désordre dont le dirigeant (pour l’heure) incontesté demeure Jean-Luc Mélenchon.

    Naturellement, en regardant avec consternation l’actualité politique et sociale, la première idée qui vient à l’esprit de tout Français est de condamner sans équivoque la violence.

    Cela vaut bien sûr pour la violence des « black blocks » en marge des manifestations contre la réforme des retraites. Cela vaut aussi pour ce qui vient de se passer à Sainte-Soline – où, samedi dernier, 200 manifestants ont été blessés (dont 40 sont dans un état grave et l’un se trouve même entre la vie et la mort), ainsi que 47 gendarmes.

    Depuis le début de la nouvelle mandature, on entendait de temps à autre des commentateurs se féliciter que les débats « toniques » à l’Assemblée permettent à toutes les tendances politiques de s’exprimer et donc diminuent d’autant la violence dans la société.

    Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette analyse se révèle, à l’usage, fort défaillante.

    Au contraire, tout se passe comme si nous revenions aux temps « glorieux » de la Convention montagnarde où les députés d’extrême gauche, sous la pression de « la rue » ou de « l’opinion publique » (je mets les deux expressions entre guillemets car aucun de nous, bien qu’homme de la rue et participant de l’opinion publique, ne peut se sentir solidaire de ces excités), devenaient de plus en plus violents verbalement, légitimant ainsi en retour la violence physique hors de l’Assemblée.

    Ce que je décris là est bien connu pour l’extrême gauche. Mais la plupart des commentateurs s’arrêtent là.

    Or, la violence contemporaine, comme la violence révolutionnaire, s’exerce, comme diraient les marxistes, de manière dialectique.

    Pour le dire autrement, LFI a besoin de Renaissance, comme naguère les jacobins avaient besoin des girondins ou la Commune de Thiers.

    Pour nourrir la violence révolutionnaire, il faut le parti de l’ordre (« idéalement » violent lui aussi) – et la peur que ce dernier inspire à ses opposants. En sens inverse, le parti de l’ordre se nourrit de la violence du parti révolutionnaire.

    Mais le plus navrant dans tout cela, c’est que nous savons désormais par expérience, qu’aucune de ces deux alternatives ne peut rien apporter de bon à la société et aux personnes concrètes.

    Je ne le dis pas seulement en songeant – ce qui est l’évidence même – que la violence ne peut rien apporter de bon et que tous les slogans révolutionnaires sur la nécessité de cette violence (« on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs », « la violence accoucheuse de l’histoire », etc.) ont abouti à des situations plus dures encore pour les malheureux que la Révolution prétendait servir.

    Je le dis surtout en constatant que « conservateurs » et « progressistes » – ici LFI et Renaissance – partagent une commune méconnaissance (pire, une commune indifférence) pour la nature humaine.

    LFI nous voit comme simple cellule du Léviathan collectiviste ; Renaissance comme de simples consommateurs. Comment diable peut-on bâtir une réforme politique tant soit peu durable sur la base d’une anthropologie aussi sommaire ?