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Le Parti de la France - Page 431

  • L’Etat va ouvrir dix « sas » d’accueil de migrants dans dix régions pour désengorger l’Ile-de-France

    Publié par Guy de Laferrière le 03 mars 2023

    Selon le quotidien 20 minutes, l’Etat va ouvrir dix sas dans dix régions françaises, qui recevront des migrants et migrantes issues de campements parisiens essentiellement. L’idée est de désengorger la capitale, dans une logique d’égalité territoriale, mais les associations s’inquiètent des effets de ce système, qui pourrait permettre selon elles de renvoyer dans leurs pays plus discrètement des migrants qui n’ont pas le droit de séjourner en France.

    Enfin, les associations dénoncent les conditions des « mises à l’abri » ou démantèlements aujourd’hui effectués, les personnes concernées n’étant pas informées des conditions d’accueil qui les attendent, alors qu’elles perdent tout droit à l’hébergement si elles refusent ce qui leur est proposé.

    Principe de justice territoriale ou volonté de « nettoyer » la capitale avant les JO ? […]

    « Ils ouvrent dix sas qui recevront 50 migrants venant des camps toutes les trois semaines », nous indique aussi Philippe Crémer, conseiller municipal délégué à l’accueil des sans-abri et l’accompagnement des migrants de la ville de Besançon. La capitale bisontine est en effet l’une des premières à ouvrir le bal. La région est la seule pour laquelle un avis d’appel à projets a été publié, pour une structure « d’une capacité de 50 places ». On y apprend que le plan du gouvernement prévoit d’accueillir « jusqu’à 600 personnes par mois ».

    Sollicitée par 20 Minutes, la direction générale des étrangers nous explique : « Des opérations de mise à l’abri sont régulièrement mises en œuvre, à l’initiative de la préfecture de région Ile-de-France, au bénéfice des personnes se situant dans des campements ou des hébergements précaires à Paris et en Ile-de-France. La création de ”sas” d’accueil et orientation en région actuellement envisagée vise à consolider le cadre de ces opérations de mise à l’abri et à permettre l’examen de la situation administrative des personnes qui en bénéficient ». Il s’agit de toutes les préfectures de région de France métropolitaine, hormis l’île de France, les Hauts de France et la Corse, ajoute la direction générale des Etrangers.

    La nouveauté de ce dispositif réside, selon la Cimade, dans ce que seront pris en charge non seulement des demandeurs d’asile et réfugiés, comme dans les centres d’accueil et d’examen de la situation (CAES) classiques, mais aussi des sans papiers, des personnes déjà déboutées, bref, toute personne acceptant de monter dans les bus mis à disposition par la préfecture de région et faisant l’objet d’une opération de « mise à l’abri » ou d’un démantèlement de campement, comme ce qui s’est produit le 27 octobre dernier porte de la Chapelle. « D’habitude, les personnes ont déjà été enregistrées comme demandeuses d’asile et sont orientées par l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (Ofii). Là, l’orientation précède l’examen de situation administrative », explique Gérard Sadik, responsable des questions asile à la Cimade.

    A l’approche des Jeux olympiques, les dispositifs d’hébergement sont saturés. De nombreux hôtels qui accueillent des migrants ont décidé de se refaire une beauté avant l’arrivée du flot de touristes, et la préfecture peine à trouver des places d’hébergement. Sans parler du fait que Paris et l’Ile-de-France reçoivent déjà bien plus de migrants que le reste de la France. La volonté de répartir dans d’autres régions cette charge apparaît donc comme justifiée aux associations que nous avons contactées, mais celles-ci s’inquiètent de la façon dont ce dispositif est mis en œuvre, notamment pour les personnes qui ont déjà été déboutées du droit d’asile: « Nous craignons que ces orientations en région soient aussi faites pour remplir les centres de rétention administrative (qui retiennent les étrangers qui n’ont pas le droit de séjourner en France). Si l’objectif c’est de renvoyer derrière, c’est dégueulasse », explique Yann Manzi, cofondateur d’Utopia 56. « Qu’est-ce qui va se passer pour ces gens ? » s’interroge aussi Gérard Sadik.

    20 minutes via fdesouche

  • Montpellier : le nouveau phénomène des MNA, les majeurs non accompagnés ; des Marocains et des Algériens expulsés d’Espagne et à la recherche de larcins

    Publié par Guy de Laferrière le 03 mars 2023

    Depuis ces dernières semaines, un nouveau phénomène est observé à Montpellier, celui des MNA, non pas mineurs, mais des majeurs non accompagnés, des Marocains et des Algériens expulsés d’Espagne.

    MNA : le sigle est identique, mais cette fois, il ne vise pas les mineurs non accompagnés. Le M fait référence à majeurs, en l’occurrence de jeunes adultes connus de la justice dans leur pays, au Maroc. Âgés de 18 à la trentaine d’années, ils fuient l’Algérie et le Maroc pour gagner l’Espagne, en traversant le détroit de Gibraltar depuis le port de Tanger ou depuis l’enclave de Ceuta, où, SDF, ils errent dans les rues des grandes agglomérations, notamment à Barcelone et Gérone, à la recherche de larcins, parfois violents.

    Il existerait une filière organisée pour permettre à ces jeunes sans emploi, commettant des délits et rompant leurs liens familiaux de s’enfuir. Mais en Espagne, à la première interpellation après un méfait, ces SDF marocains et algériens sont traduits illico en justice pénale et administrative et expulsés après un court délai en prison.

    « Comme ils redoutent de retourner dans leur pays, eh bien ils arrivent en France, par les frontières du Perthus, d’Andorre ou par des chemins de montagne et ils se retrouvent à la rue, à Montpellier, mais grâce à un bouche à oreille assurant qu’il existe des SDF étrangers en situation irrégulière susceptibles de les accueillir, notamment dans des squats, ils s’installent et vivent de rapines. C’est ainsi que depuis le début de l’année, nous avons des majeurs non accompagnés, une majorité d’Algériens, qui ont été interpellés pour des vols divers par ruse ou à la tire, des agressions pour dérober téléphones et cartes bancaires pour revendre aussitôt ces biens au marché sauvage de Plan Cabanes ou de la Mosson-la Paillade », révèle à Métropolitain une source de la Police aux frontières, la Paf.

    (…)

    Métropolitain via fdesouche

  • Pour fuir l’immigration, ces Français choisissent l’émigration

    Publié par Guy de Laferrière le 03 mars 2023

    lesobservateurs

    Julien Tellier 1 mars 2023

    Le constat est fait depuis des années. Dans leur majorité, les Français ne se sentent plus chez eux. Ajoutez au fait que 67 % d’entre eux sont inquiets pour leur sécurité et vous obtenez une des raisons de l’. Au 1er janvier 2022, 1.614.772 Français étaient officiellement installés à l’étranger – toutefois, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères estime ce nombre à 2,5 millions, car tous les expatriés ne se signalent pas comme tels. Les raisons sont bien entendu diverses. Au-delà des considérations économiques, ce sont bien des motivations identitaires qui poussent un certain nombre d’expatriés à quitter le territoire national.

    Le Portugal, la France d’avant ?

    Nombreux sont les Français retraités partis vivre au Portugal pour leurs vieux jours. Plus de 120.000 personnes retraitées sont aujourd’hui résidentes du pays bleu. Dans certains coins de ce territoire ouvert à l’Atlantique, les expatriés semblent retrouver la France de leur enfance. « [Ici] la vie est douce, c’est calme, apaisé, sans agressivité », indique une retraitée française habitante de l’Algarve (région au sud du Portugal) au Monde. D’autres renchérissent et pointent les problèmes qui les ont poussés à partir : « C’est une région [l’Algarve, NDLDR] pour les gens qui en avaient assez. Il y a, en France, une dérive ethnique insupportable », s’indigne un expert-comptable retraité. Enfin, Dominique Pinaud, ingénieur à la retraite de 68 ans, a décidé de vivre au Portugal car dans l’Hexagone règne une « immigration incontrôlée ». Et d’ajouter : « La France est devenue aussi violente que le Brésil. »

    Certains Français encore actifs songent aussi sérieusement à suivre le mouvement. Pour Boulevard Voltaire, Christine, femme de ménage installée à Marseille, assure : « Ma vie est en France. Mais face à l’ montante et à l’immigration incontrôlée, je préfère finir mes jours dans un pays où je suis sûre d’être tranquille. » Tentée elle aussi, Myriam, 57 ans, fleuriste dans le Compiégnois, pense aussi à quitter la France pour le sud du Portugal. « J’en ai assez de voir notre pays changer à ce point. Nous ne sommes plus chez nous. » Et de poursuivre : « J’ai des amis qui se sont installés près de Lisbonne pour leur retraite et je n'ai que des bons retours. Ils ont raison, autant vieillir ailleurs pour être tranquille. »

    L’Europe de l’Est, nouvel eldorado ?

    Si les plus âgés préfèrent le sud de l’Europe, les jeunes actifs expatriés sont de plus en plus nombreux à s’installer dans les pays d’Europe de l’Est. Sur Internet, une multitude de vidéos expliquent en détail les modalités d’expatriation et délivrent de nombreux conseils. Simon Vesperini, vidéaste à plus de 11.000 abonnés invite quiconque voudrait « quitter la décadence » française à le faire. « Pour moi, la qualité de vie en Hongrie est supérieure. Ce que je peux m’acheter en Hongrie, je n’aurais pas pu du tout me l’acheter en France », constate le vidéaste Frédéric Delavier.

    Interrogée un après le début de la pandémie de Covid-19, Laetitia, expatriée avec sa famille en Hongrie, répondait aux questions de BV pour évoquer son changement de vie radical. « J’habitais Nîmes - une ville qui a beaucoup changé en quelques années… Désormais, je ne m’inquiète plus pour mes enfants. Âgés de 23 et 20 ans, ils étudient à Budapest, une ville tranquille, où ils sont en sécurité. Ça change ma vie ! »

    source: https://www.bvoltaire.fr/pour-fuir-limmigration-ces-francais-choisissent-lemigration/

  • Les clandestins en ligne de mire : comment le gouvernement lutte contre la fraude sociale en Seine-Saint-Denis ?

    Publié par Guy de Laferrière le 03 mars 2023

    La lutte contre la fraude sociale engagée par Gérald Darmanin commence à porter ses fruits. Et en Seine-Saint-Denis, où la fraude aux aides s’élève à 15 millions d’euros, les premiers résultats sont édifiants. À sa demande, les préfets ont mis en place le croisement des fichiers des Caisses d’allocations familiales avec ceux du ministère de l’Intérieur.

    Les pouvoirs publics ont détecté plus d’1,5 milliard d’euros de fraude sociale en 2022. Urssaf, Assurance maladie, Caisse d’allocations familiales, l’ensemble des branches de la protection sociale est touché par le phénomène. (source)

    Les chiffres de la fraude par département en 2020

    Gérald Darmanin fait la chasse aux fraudeurs clandestins. À sa demande, les préfets ont mis en place le croisement des fichiers des Caisses d’allocations familiales avec ceux du ministère de l’Intérieur. Objectif : supprimer les prestations sociales aux personnes dont le titre de séjour a été retiré. Il faut rappeler qu’une personne en situation irrégulière n’a pas droit à ces prestations. En Seine-Saint-Denis, les premiers résultats sont édifiants : sur 120 personnes en situation irrégulière qui bénéficiaient de prestations sociales, seules 19 continuent à les percevoir.

    Parmi elles, douze ont touché au total plus de 123.000 euros de prestations indues, et par exemple, l’une d’elle a perçu jusqu’à 21.000 euros. Des chiffres qui peuvent paraître édifiants alors que ce département est déjà connu pour ses fraudes à la Caisse primaire d’assurance maladie qui flirte chaque année avec les 15 millions d’euros.

    Pour aboutir à ce résultat, le préfet a croisé les fichiers de la Caisse d’allocations familiales avec la liste des étrangers dont les titres de séjour ne sont plus valides, en grande partie pour des troubles à l’ordre publicUne procédure automatisée a été mise en place. Résultat : dès qu’une demande est faite auprès de la Caf, les agents vérifient si les titres de séjour sont toujours valables. Selon nos informations d’Europe 1, des procédures de recouvrement vont être lancées. Les contrôles doivent se généraliser sur l’ensemble du territoire.

    Europe 1 via fdesouche

  • Bordeaux : Mohamed Islam Benmrdja et Abdel Hamid, deux Algériens qui s’étaient initialement présentés comme mineurs sous une fausse identité, condamnés pour avoir agressé sexuellement une étudiante

    Publié par Guy de Laferrière le 03 mars 2023

    Deux jeunes Algériens qui contestent formellement les faits ont été jugés coupables d’agression sexuelle en réunion. Ils ont été maintenus en détention

    « Les policiers, ils ont collé cette affaire sur nous et on n’a rien fait. » Ce mercredi 1er mars 2023, Mohamed Islam Benmrdja et Abdel Hamid, deux jeunes Algériens qui avaient initialement donné de fausses identités qui faisaient d’eux des mineurs, nient catégoriquement les faits d’agression sexuelle en réunion qui leur sont reprochés par le tribunal correctionnel de Bordeaux.

    Le 15 août 2020, une étudiante de 20 ans rentre seule et à pied d’une soirée entre amis. Elle longe le Jardin public à Bordeaux. À l’intersection du cours de Verdun et de la rue d’Aviau, elle est abordée par des jeunes au look décontracté, bloquée contre un mur, caressée sur les parties intimes à travers son short. Tétanisée, elle sent le sol se dérober sous ses pieds et s’accroupit de peur. Ses agresseurs frottent alors leur sexe sur son visage. Au milieu de la nuit, l’arrivée d’une voiture met fin à son calvaire.

    (…) « Aujourd’hui je vais bien », dit la victime en larmes à l’audience, ne pouvant cacher le retentissement psychologique des faits sur elle. Elle a quitté Bordeaux, son école de commerce, son appartement, son petit ami. « C’était une jeune fille sans histoire », résume MMarilou Séval, pour la partie civile. « Elle avait ses écouteurs, juste pour paraître moins disponible dans sa bulle. Elle ne s’est pas mise en danger et elle ne l’a pas vu venir. »

    (…) Après en avoir délibéré, le tribunal a condamné les deux jeunes à cinq ans de prison ferme. Ils seront interdits du territoire français pendant dix ans après leur sortie de prison.

    Sud Ouest via fdesouche