Le mépris dans lequel le président tient le pays qui l’a (si mal) élu est bien connu : il ignore qu’il existe une culture française (que des millions d’étrangers dans le monde connaissent mieux que lui) et il croit que la France fut coupable de crime contre l’humanité pour avoir transformé un nid de pirates esclavagistes en pays riche.
Autant dire que je n’attendais rien (sinon du pire) de ce déplacement.
Mais, malgré ces dispositions, j’avoue que M. Macron a réussi à me surprendre.
Qu’il ait accepté de parler à un pupitre où sa qualité n’était indiquée qu’en arabe et en anglais (sans un mot de français) dépasse l’entendement.
On ne saurait dire plus clairement – dans un pays non seulement étranger, mais ennemi – que la France a cessé d’exister comme nation souveraine.
L’essayiste Stéphane Rozès, ancien patron de l’institut de sondage CSA, qui ne passe pas vraiment pour un militant « d’extrême droite » (il fut naguère militant trotskiste !), s’est lui-même insurgé sur Twitter : « La France humiliée par les autorités algériennes. Comment le Président Macron a-t-il pu accepter cela ? »
Beaucoup de médias étrangers ont relevé l’insulte.
Mais ce n’est que l’insulte officielle s’ajoutant aux innombrables insultes de la « merveilleuse jeunesse » algérienne que le sémillant Jupiter se faisait fort de mettre dans sa poche.
Même le jeune Algérien brandissant un drapeau français que la Macronie a complaisamment relayé pour illustrer un voyage réussi a été montré sur les réseaux sociaux comme détachant et jetant à terre ledit drapeau français !
La réalité, c’est que, plus la France se couche, plus le FLN algérien (qui aurait, pour le coup, quelques crimes contre l’humanité à reconnaître et qui, depuis, a ruiné par sa corruption le pays riche que nous avions laissé) la traite comme un paillasson.
Il existe trois préalables à une relation franco-algérienne apaisée : 1) la vérité historique (notamment sur tout ce que la France a apporté à l’Algérie), 2) la fin du système FLN, système mafieux qui ne tient que par la « rente mémorielle », 3) la baisse drastique des visas.
Ces trois préalables étant manifestement assez loin d’être réunis, je ne vois pas ce que M. Macron allait chercher à Alger, si ce n’est des baffes.
Peut-on raisonnablement espérer que cette humiliation de plus soit enfin l’humiliation de trop et donc la dernière?
Source : les4verites