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algérie - Page 14

  • « La France doit rendre la Tour Eiffel à l’Algérie »

    Publié par Guy Jovelin le 30 janvier 2021

    Entre l’Algérie et la France, l’histoire ne se limite pas à une colonisation qui a duré plus d’un siècle et une guerre qui a pris la vie de quelques millions de personnes. La mémoire et le patrimoine entrent eux aussi en jeu. Bien que le dossier mémorial soit au cœur de l’attention médiatique plus que jamais, un journaliste algérien estime que la « la France doit rendre la Tour Eiffel à l’Algérie ». 

    Invité à l’émission intitulée Sra Ma Sra et diffusée sur Lina TV ce jeudi 28 janvier, Mohamed Allal a en effet indiqué que la France ne doit pas seulement des excuses à l’Algérie mais elle doit également rendre la Tour Eiffel au pays. Sans tarder, le journaliste du média arabophone El Khabar, a tenu à éclaircir davantage sa vision des choses. Selon lui, la France qui a supplanté les Algériens de leurs terres, a également pris leurs richesses et trésors.

    « En tant que citoyens algériens, on doit demander à la France de nous rendre la Tour Eiffel. Cela puisque, elle a été construite par le fer de l’Algérie », explique-t-il. Comme un miroir, la mer Méditerranée sépare donc la Dame de Fer de Paris de la terre de la matière qui lui a donné naissance. La réflexion du journaliste algérien ici est plus forte qu’un simple exemple de monument. À ses yeux, la mémoire est encore plus précieuse et les excuses sont obligatoires.  

    Le Cheikh Chems-Eddine évoque la Tour Eiffel et la mémoire

    L’Algérie attend toujours des excuses officielles de la France pour tourner la page du passé colonial. Mais cette guerre des mémoires semble encore loin de connaitre un épilogue puisque le patrimoine a rejoint le ring. Dans la même soirée mais sous un autre toit, une autre émission a posé le sujet de la Tour Eiffel sur la table des débats. 

    En effet, le Cheikh Chems-Eddine est revenu sur l’affaire dans le plateau de Raïna Show ce jeudi 28 janvier. « La Tour Eiffel a été construite d’un fer volé de l’Algérie », estime-t-il. Dans le même sillage, le savant islamique a fait savoir que les excuses sont généralement concrètes et c’est la raison pour laquelle, selon lui, la France ne s’est pas excusée. 

    « La France refuse de s’excuser puisqu’elle est consciente des conséquences que ça pourrait engendrer », explique-t-il. « S’excuser est synonyme d’avouer les crimes dont elle était l’auteur. Ces crimes ont eu lieu ici en Algérie durant plus d’un siècle », ajoute-t-il. « Si la France s’excuse, elle doit payer pour ses crimes », conclu l’exégète musulman. 

    Dzairdaily via fdesouche

  • Les lacunes du rapport Stora

    Publié par Guy Jovelin le 24 janvier 2021

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    L’historien Benjamin Stora a été choisi par Emmanuel Macron pour travailler sur la réconciliation des mémoires de l’Algérie française. Il a remis son rapport le 20 janvier dernier. Bernard Lugan, grand spécialiste de l’Afrique, nous fait part de ses réflexions sur ce rapport que les Harkis contestent par ailleurs.

    Pacifier les mémoires, certes, mais à condition :

    1) Que cela ne soit pas une fois de plus à sens unique…Or, les principales mesures préconisées par le Rapport Stora incombent à la partie française alors que du côté algérien il  est simplement demandé des vœux pieux…

    2) Que la mémoire algérienne ne repose plus sur une artificielle construction idéologique car, comme l’a joliment écrit l’historien Mohammed Harbi, « L’histoire est l’enfer et le paradis des Algériens ».  

    Enfer parce que les dirigeants algériens savent bien qu’à la différence du Maroc millénaire, l’Algérie n’a jamais existé en tant qu’Etat et qu’elle est directement passée de la colonisation turque à la colonisation française.

    Paradis parce que, pour oublier cet « enfer », arc-boutés sur un nationalisme pointilleux, les dirigeants algériens vivent dans une fausse histoire « authentifiée » par une certaine intelligentsia française…dont Benjamin Stora fait précisément partie…. 

    Voilà donc pourquoi, dans l’état actuel des choses, la « réconciliation » des mémoires est impossible. Voilà aussi pourquoi toutes les concessions successives, toutes les déclarations de contrition que fera la France, seront sans effet tant que l’Algérie n’aura pas réglé son propre non-dit existentiel. Et cela, les « préconisations » du Rapport Stora sont incapables de l’obtenir, puisque, pour l’Algérie, la rente-alibi victimaire obtenue de la France, notamment par les visas, est un pilier, non seulement de sa propre histoire, mais de sa philosophie politique… 

    Un peu de culture historique permettant de comprendre pourquoi, il est donc singulier de devoir constater que l’historien Benjamin Stora ait fait l’impasse sur cette question qui constitue pourtant le cœur du non-dit algérien. Au moment de l’indépendance, la priorité des nouveaux maîtres de l’Algérie fut en effet d’éviter la dislocation. Pour cela, ils plaquèrent une cohérence historique artificielle sur les différents ensembles composant le pays. Ce volontarisme unitaire se fit à travers deux axes principaux :

    1) Un nationalisme arabo-musulman niant la composante berbère du pays. Résultat, les Berbères furent certes « libérés » de la colonisation française qui avait duré 132 ans, mais pour retomber aussitôt dans une « colonisation arabo-musulmane » qu’ils subissaient depuis plus de dix siècles… 

    2) Le mythe de l’unité de la population levée comme un bloc contre le colonisateur français, à l’exception d’une petite minorité de « collaborateurs », les Harkis. Or, la réalité est très différente puisqu’en 1961, 250.000 Algériens servaient dans l’armée française, alors qu’à la même date, environ 60.000 avaient rejoint les rangs des indépendantistes.

    Or, cette fausse histoire constitue le socle du « Système » algérien, lequel se maintient contre le peuple, appuyé sur une clientèle régimiste achetée par les subventions et les passe-droits. Ce même « Système » qui, à chaque fois qu’il est en difficulté intérieure, lance des attaques contre la France. 

    N’en déplaise à Benjamin Stora, voilà qui n’autorise pas à croire à sa volonté d’apaisement mémoriel.

     

    Source : synthesenationale

  • "Toussaint rouge"

    Publié par Guy Jovelin le 01 novembre 2020

    Triste anniversaire en ce 1er novembre, celui de la "Toussaint rouge" de 1954.
    Au Caire, la station de radio d'Etat "La voix des Arabes" annoncera que "la lutte pour la liberté, l'arabisme et l'islam a commencé". Au moins le message est clair, le soulèvement est essentiellement ethnique et religieux. Et cela porte un nom, le djihad. Révélateur, les rebelles s'appellent eux-mêmes, et sont toujours appelés en Algérie, des moudjahidine, des combattants de la guerre sainte. Mot d'ailleurs formé sur djihad.
    Pourtant, lorsqu'après 8 ans de massacres non-stop, les Français d'Algérie s'exileront en métropole, l'opinion, majoritairement, les considèrera comme les principaux responsables...
    Mais la roue tourne, pas assez vite encore... tous les yeux ne sont pas encore ouverts...

    L’image contient peut-être : texte qui dit ’Le Journal FRANCS d'Alger DERNIERE MINUTE Nouvenux sabetages lignes téléphoniques yne 2 0- T S Hier, série S attentats terroristes en Algérie 30 attentats dénombrés Le vrai L'institutrice visage de d'Arris violée Messali Sept morts qu'il veut La Coopérative que veut des Agrumes de Boufarik en feu திcat’
  • Algérie : des migrants subsahariens arrêtés et refoulés en plein désert

    Publié par Guy Jovelin le 25 octobre 2020

    fdesouche

    Via Afrique360

  • Algérie : Des milliers de migrants et demandeurs d’asile forcés à quitter le pays

    Publié par Guy Jovelin le 10 octobre 2020

    Des milliers de personnes, dont des enfants, ont été expulsés vers le Niger en l’absence de procédures régulières

    Dans au moins neuf villes au cours des dernières semaines, les autorités algériennes ont expulsé des milliers de migrants et de demandeurs d’asile vers le Niger lors de rafles en série de personnes de plusieurs nationalités, pour la plupart des Africains subsahariens, a déclaré aujourd’hui Human Rights Watch.

    Les forces de sécurité ont séparé des enfants de leurs familles lors d’arrestations de masse, dépouillé les adultes de leurs biens, les empêchant de contester leur expulsion et refusant de vérifier leur éligibilité au statut de réfugiés. Plusieurs dizaines de demandeurs d’asile enregistrés auprès du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) font partie des personnes arrêtées, dont plusieurs ont déjà été expulsées. […]

    HRW via fdesouche