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arabe - Page 2

  • Un discret décret signale que des enseignants tunisiens vont venir enseigner l’arabe à l’école élémentaire en France

    Publié par Guy Jovelin le 06 mai 2020

    En plein confinement, Emmanuel Macron et son gouvernement ont l’art de faire avancer discrètement certains de leurs projets. Le Journal Officiel de la République Française n°0107 du 2 mai 2020 a publié le Décret n° 2020-498 du 30 avril 2020 portant publication de l’accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République tunisienne dans le domaine de l’enseignement de la langue arabe à l’école élémentaire en France, signé à Tunis le 31 mars 2017. (1)

    ACCORD
    ENTRE LE GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE ET LE GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE TUNISIENNE DANS LE DOMAINE DE L’ENSEIGNEMENT DE LA LANGUE ARABE À L’ÉCOLE ÉLÉMENTAIRE EN FRANCE, SIGNÉ À TUNIS LE 31 MARS 2017

    Le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République tunisienne, ci-après dénommés les « Parties »,
    Désireux de resserrer leurs liens d’amitié et d’approfondir leur coopération dans le domaine de l’éducation ;
    Considérant la convention-cadre de coopération entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République tunisienne dans le domaine de l’éducation, signée le 2 décembre 2014 à Tunis, pour le partenariat culturel et le développement entre les deux gouvernements en date du 25 juillet 2003, et en particulier leur volonté de coopérer étroitement en faveur d’une amélioration de la qualité des enseignements ;
    Considérant, pour la France, les objectifs de diversité linguistique dans le premier degré et de continuité dans le second degré portés par la loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République,
    Sont convenus des dispositions suivantes :

    Chapitre IER : Enseignement de langue arabe Article 1er

    Dans les écoles d’enseignement public en France, il peut être organisé, en coopération avec les autorités tunisiennes, et selon les conditions locales, un enseignement complémentaire de langue étrangère se rapportant à la langue arabe.
    Cet enseignement doit être assuré dans le respect des principes généraux de l’Education nationale française et conformément à la législation française en vigueur.

    Article 2

    Cet enseignement facultatif est accessible à tous les élèves volontaires, en accord avec leur famille et dans la limite des places disponibles, de la classe de cours élémentaire première année à la classe de cours moyen deuxième année.

    Article 3

    Cet enseignement est organisé pendant le temps scolaire en complément des enseignements obligatoires prévus pour tous les élèves par les programmes en vigueur, à raison d’une heure et demie (1,5) par semaine.

    Article 4

    Cet enseignement propose un apprentissage de la langue arabe qui fait référence à la culture arabe, notamment à des éléments de la culture tunisienne. Les contenus de cet enseignement sont adossés au Cadre européen commun de référence pour les langues et visent le niveau Al.

    Article 5

    Les résultats obtenus par les élèves dans le cadre de cet enseignement sont pris en compte dans l’appréciation générale de leur travail scolaire et portés à la connaissance des familles.

    Article 6

    Une continuité des apprentissages sera progressivement et selon les conditions locales, assurée au collège. Cette continuité est prise en charge par les professeurs du secondaire de l’Education nationale.

    Chapitre II : Personnel enseignant Article 7

    En fonction des besoins, le Gouvernement de la République tunisienne sélectionne et rémunère les enseignants tunisiens titulaires des cadres du ministère tunisien de l’Education. Ces enseignants disposent des compétences pédagogiques et linguistiques nécessaires à l’enseignement de l’arabe en France.
    La mission de ces enseignants est une mission limitée dont la durée est définie par les Parties. Ces enseignants bénéficient des dispositions mentionnées dans la Convention de sécurité sociale entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République tunisienne signée à Tunis le 26 juin 2003, ainsi que de l’avenant n° 1 à cette convention signé à Tunis le 4 décembre 2003.
    Concernant les enseignants locaux en poste à la date de la signature du présent accord, leur situation peut être examinée par les académies où ils exercent, afin de leur proposer les solutions de contractualisation qui peuvent leur être ouvertes, en fonction des besoins des académies et dans le respect de la réglementation française en vigueur.

    Article 8

    A leur arrivée, les enseignants sélectionnés par la Tunisie font l’objet d’une présentation aux autorités françaises par les voies administratives régulières, conformément à la législation française et au droit de l’Union européenne en vigueur ainsi que dans le respect des engagements internationaux de la France.

    Article 9

    Les enseignants tunisiens présentés par leur Gouvernement sont affectés en accord avec les autorités tunisiennes, mention étant faite des écoles où ils ont à effectuer leur service.

    Article 10

    Les enseignants tunisiens sont intégrés aux équipes pédagogiques après installation par l’inspecteur d’académie-directeur académique des services de l’éducation nationale, avec l’accord de l’ensemble des administrations françaises intéressées. Ils sont soumis aux lois et règlements en vigueur dans les écoles où ils exercent.

    Article 11

    Les corps d’inspection français et tunisien assurent conjointement le contrôle pédagogique des personnels enseignants tunisiens exerçant dans les écoles françaises.
    Par ailleurs, la Partie française facilite, dans la mesure du possible, la participation des enseignants tunisiens aux actions de formation organisées à l’intention du personnel enseignant français, notamment dans le domaine de l’enseignement des langues vivantes étrangères. La Partie tunisienne propose aux enseignants tunisiens des actions de formations relatives à l’enseignement de la langue arabe comme langue étrangère.

    Chapitre III : Dispositions générales Article 12

    Le présent accord abroge l’accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République tunisienne concernant la coopération dans le domaine de l’enseignement pour les élèves tunisiens résidant en France, signé à Paris le 12 mars 1986. Cette abrogation ne remet pas en cause les actions en cours sous l’empire de l’accord susmentionné.

    Article 13

    La mise en place de cet enseignement est assurée par les autorités françaises en coopération avec les autorités tunisiennes compétentes.

    Article 14

    Les Parties encouragent la coopération directe en matière d’échanges de documents pédagogiques, de formation du personnel enseignant et toute action concourant à l’amélioration de la qualité des enseignements dans le respect de la législation française et le droit de l’Union en vigueur.

    Article 15

    Pour assurer la bonne application de cet accord, un groupe de travail franco-tunisien est créé. Il a pour mission d’examiner les questions relatives :

    – à l’application générale de l’accord ;
    – à la mise en œuvre de la coopération pédagogique ;
    – aux conditions d’organisation des enseignements et à la préparation des rentrées scolaires ;
    – à la mise en œuvre du contrôle pédagogique conjoint mentionné à l’article 11 du présent accord.

    Il se réunit à Paris en tant que de besoin et au moins une fois par an pour préparer la rentrée scolaire.

    Article 16

    Tout différend relatif à l’interprétation ou à la mise en œuvre du présent accord est réglé par voie de consultation ou de négociation directe entre les Parties.

    Article 17

    Chacune des Parties notifie à l’autre l’accomplissement des procédures constitutionnelles requises en ce qui la concerne pour l’entrée en vigueur du présent accord qui prend effet le premier jour du second mois suivant la réception de la dernière notification.
    Le présent accord est conclu pour une durée illimitée. Chaque Partie peut le dénoncer à tout moment par notification écrite adressée par la voie diplomatique à l’autre Partie. Cette dénonciation prend effet six mois après sa date de notification. La dénonciation de l’accord ne remet pas en cause l’exécution des actions en cours au titre de l’accord, sauf décision contraire des deux Parties.
    Les Parties peuvent apporter, par la voie diplomatique et d’un commun accord, des modifications au présent accord. Ces modifications font partie intégrante du présent accord et entrent en vigueur conformément à l’alinéa 1er du présent article.
    Fait à Tunis, le 31 mars 2017, en deux exemplaires originaux, en langues française et arabe, les deux textes faisant également foi.

    Pour le Gouvernement de la République française : Najat Vallaud-Belkacem
    Ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche

    Pour le Gouvernement de la République tunisienne : Néjï Jalloul
    Ministre de l’éducation

    Fait le 30 avril 2020.

    Emmanuel Macron

    Par le Président de la République :

    Le Premier ministre,

    Edouard Philippe

    Le ministre de l’Europe et des affaires étrangères,

    Jean-Yves Le Drian

    (1) Entrée en vigueur : 1er avril 2020.

     

    Source : medias-presse.info

  • Le clip contre les harcèlements de rue produit par L’Oréal : les prédateurs sont tous blancs ! Pas un Noir ou un Arabe à l’horizon…

    Publié par Guy Jovelin le 12 mars 2020

    Par Eric Martin

    Le clip contre les harcèlements de rue produit par L’Oréal : les prédateurs sont tous blancs ! Pas un Noir ou un Arabe à l’horizon…

    Les victimes et les chevaliers blancs sont, eux, de toutes les couleurs. Pour découvrir l’histoire (très réaliste !) de Rachida harcelée par Jérôme ou de Mulan tripotée par Ambroise, c’est ici :

     

    Source : ndf

  • L’arabe à l’Ecole pour nos enfants ? Mais tout est prévu !

     

    A la rentrée scolaire 2018, Monsieur BLANQUER s’est produit au micro de Jean-Jacques BOURDIN sur BFM-TV, où il a parlé de « relancer » (sic) l’apprentissage de la langue arabe, se faisant le fervent défenseur de cette langue :

    « L’arabe est une langue très importante comme d’autres grandes langues de civilisation : chinois, russe… il faut développer ces langues, donner du prestige à ces langues, c’est particulièrement vrai pour l’arabe qui est une très grande langue littéraire qui doit être apprise pas seulement par les personnes qui sont d’origine maghrébine ou de pays d’origine arabe.
    « Donc, c’est toute une stratégie qualitative vis-à-vis de la langue arabe que nous allons mener. A la place de l’apprentissage de l’anglais, cela peut être l’apprentissage de l’arabe en CP… »

    Dans son discours, il est remarquable de noter que JM Blanquer ne désigne absolument pas le français comme « grande langue de civilisation » et ce n’est pas anodin : il fait tout pour éradiquer la culture française, notamment par le fait de l’absence de littérature française dans les programmes pour nos enfants et ce, dans la continuité du discours délirant de Macron qui nous assène sans vergogne que « la culture française n’existe pas » !

    Par ailleurs, il est à noter qu’il ne s’agit pas de « relancer » (sic) l’apprentissage de la langue arabe mais plutôt de la généraliser.
    En effet, les E.L.C.O – Enseignement de Langue et de Culture d’Origine – 65% en arabe, 18% en turc – ont été créés dès les années 70 pour s’adresser aux élèves issus de l’immigration, dispensés hors du temps scolaire à raison de 1H30 à 3H par semaine à partir du CE1.
    A la rentrée 2016, cet enseignement concernait 80.000 élèves en école primaire, 5.000 en collège et mobilisait 850 professeurs en exercice.

    Les ELCO sont devenus des E.I.L.E

    Il ont été transformés en E.I.L.E. – Enseignement International en Langues Etrangères – par NV. Belkacem, ouverts à tous, avec des exigences renforcées dans le contenu de l’enseignement et dans le recrutement des enseignants, lesquels sont originaires des pays concernés et désormais intégrés à l’équipe pédagogique.
    Les cours de langue et culture d’origine ont donc été remplacés par des cours d’arabe, langue toujours appréhendée à travers la lecture du coran : il s’agit donc en même temps d’un enseignement religieux… dans une école dite laïque… cherchons l’erreur !
    Le journal « le Monde » du 3 février 2016 révélait dès cette époque, l’existence d’environ 100 E.I.L.E. sur le territoire national pour des élèves regroupés en dehors de la classe, E.I.L.E appelés dès lors, à être intégrés aux activités périscolaires sans l’avis des parents, avec une généralisation du dispositif à la rentrée 2018.
    Par ailleurs, selon le site « Eduscol » du 6 avril 2016, un programme commun de langue arabe a été élaboré par les trois pays du Maghreb : Algérie, Maroc, Tunisie, et une évolution a été engagée pour permettre que cet enseignement devienne un cours de L.V.E. (Langues Vivantes Etrangères) au même titre que les autres langues et dispensés aux élèves sur le temps scolaire.
    La circulaire de rentrée du 13 avril 2016, indiquait d’ailleurs expressément que l’enseignement en langues et cultures d’origine (ELCO) évoluait vers le dispositif E.I.L.E – enseignement international de langues étrangères – dans le premier degré, dispensé en plus des 24 heures de cours, ouvert à tous les élèves volontaires de CE1, quels que soient l’origine, la nationalité et le niveau linguistique de départ, la continuité étant assurée dans le cadre des dispositifs bi-langues au niveau du collège.

    Mise en garde de parlementaires

    L’expérimentation du dispositif eut lieu à la rentrée 2016 dans des académies pilotes, avec un ajustement à la rentrée 2017 et une généralisation à la rentrée 2018 et ce, malgré les sonnettes d’alarme, comme celles du député Damien Meslot qui, en 2013, avait déposé une proposition de loi (rejetée) pour interdire le financement des cours d’arabe par des pays étrangers, écrivant : « …des Etats étrangers financent les cours de langues étrangères pour transmettre des messages contraires aux lois de la république, des appels au trouble à l’ordre public sur le territoire national ».
    Par ailleurs, le 28 avril 2016, à la question au gouvernement du sénateur du Vaucluse Alain DUFAUT, le ministre de l’Education a répondu : « …il s’agit que… désormais, l’apprentissage de langues telles que l’arabe, le turc… se fasse dans un cadre plus banal, comme on apprend l’anglais, l’allemand ou l’espagnol… ».
    C’est clair et net.

    Dispositif entériné par Blanquer
    Ce dispositif a été entériné par JM Blanquer qui n’a nullement remis en cause cette politique. C’est assez dire qu’en tous points, il poursuit la politique de ses prédécesseurs, agissant en connaissance de cause, poursuivant la politique éducative qui assassine l’identité française, sans état d’âme : foulant aux pieds la langue française, laissant perdurer les méthodes ineptes d’apprentissage de la lecture qui grippent le cerveau des enfants durablement, les empêchant d’appréhender la très riche culture française, ne prévoyant de littérature française à aucun niveau de la scolarité, il valorise au plus haut point la culture arabe qui est le prélude à l’islamisation de la France.
    Alors, lorsque Monsieur Blanquer prétend combattre le fondamentalisme islamiste… on peut le croire !

     

    Source : medias-presse.info

  • Jack Lang: «Enseignons l’arabe à l’école publique pour ne pas confier nos enfants aux officines islamistes»

    Publié par Guy Jovelin le 18 février 2020

    Par  le 18/02/2020

    Aujourd’hui, seul un enfant sur 1 000 apprend cette langue à l’école primaire, et deux sur 1 000 au collège. Pourtant, la demande des parents, notamment des familles originaires d’Afrique du Nord, explose. Selon le ministère de l’Intérieur, 65 000 personnes suivent des cours d’arabes dans des associations (communautaires, confessionnelles…) contre 15 000 dans des structures de l’Education nationale.

    L’insuffisance de l’offre de l’école publique contribue à l’exode des enfants vers les mosquées et les associations religieuses. « L’arabe est aujourd’hui enseigné par des officines liées à l’idéologie islamiste dont l’enseignement ne porte pas sur les valeurs de la République, déplore Jack Langue. Cela favorise les séparatismes. »

    (…)

    Son apprentissage est stratégique pour la France. Elle est la cinquième langue la plus parlée dans le monde, notamment dans les pays du Golfe ainsi qu’en Afrique du Nord où notre balance commerciale est excédentaire, et figure aussi parmi les six langues employées à l’ONU. Elle est aussi utilisée par la jeunesse sur les réseaux sociaux, dans le monde des arts et de la littérature. Trois Français sont actuellement au poste au cabinet du ministère de la Culture saoudien, preuve du rayonnement français.

  • “Tu vois ce que ça donne de tromper un Arabe, un musulman, un Tunisien…”

    Publié par Guy Jovelin le 31 janvier 2020

    “Tu vois ce que ça donne de tromper un Arabe, un musulman, un Tunisien…”

    Exotique culture… mais ça se passe en France :

    Hassine a été condamné le 13 décembre à 30 ans de réclusion criminelle pour avoir tué sa femme qui venait de le quitter. La victime avait reçu 33 coups de couteau à la sortie d’une école, à Avon.

    C’est à un voyage au bout de l’horreur que les jurés de Seine-et-Marne ont été confrontés durant quatre jours, aux assises de Melun. Toute l’horreur d’un crime perpétré au couteau par un mari éconduit et jaloux, devant des témoins effarés en pleine rue à Avon, face à une sortie d’école. C’était le 3 janvier 2017, vers 11 h 30, rue des Chênes, une voie en impasse qui conduit à l’école de la Butte-Montceau.

    Sandra Perdreau avait été arrachée de sa voiture percutée par l’assassin, puis massacrée de 33 coups de couteau alors que son fils de 8 ans venait de se sauver de l’habitacle. Un féminicide de plus sur fond de différend familial et de rupture, avec pour facteurs amplifiants, des écarts culturels provenant de conceptions antagonistes de la famille et du mariage.

    « Tu vois ce que ça donne de tromper un Arabe, un musulman, un Tunisien Même si tu nes pas morte, je reviendrai te finir quand je sortirai…

     

    Source : lesalonbeige