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  • Brest : pour éviter d’être harcelées, des collégiennes adaptent leurs tenues et baissent la tête dans la rue. En réponse, des élus organisent une déambulation pour “observer les usages et élaborer des suggestions pour mieux vivre ensemble”

    Publié par Guy Jovelin le 21 mai 2022

    Place de Strasbourg et dans le Haut de Jaurès, à Brest (Finistère), des collégiennes et des lycéennes ressentent “un gros sentiment d’insécurité”. Jeudi 19 mai 2022, elles ont témoigné auprès de la police, de Bibus et des élus, qui se sont engagés à agir.

    “C’est vraiment un challenge de sortir dans la rue et de traverser la place de Strasbourg !” , proteste cette collégienne de l’Iroise. “Pour aller au lycée, on adapte notre tenue. Des jupes pas trop courtes, des hauts pas trop décolletés. On baisse la tête quand on marche”, ajoute une lycéenne.

    C’est pour éviter d’être importunées, de subir des regards insistants, des sifflements comme si on était des chiens voire des remarques dénigrantes et sexistes…, déplore une autre élève. On met en place des stratégies pour éviter certains endroits. Il faut que ça change !

    Ouest France

    Une marche observatoire des espaces publics de la place de Strasbourg et du secteur Jaurès s’est déroulée mardi en présence des élus Gaëlle Morvan, pour Saint-Marc, et Hosny Trabelsi, pour l’Europe. Cette déambulation a regroupé des habitants, des partenaires, des parents d’élèves de la cité de l’Iroise…, qui ont pu observer les espaces publics afin de relever les aspects positifs et négatifs, observer les usages et élaborer des suggestions pour mieux vivre ensemble sur l’espace public.

    La semaine précédente, 80 lycéennes et collégiennes de la cité scolaire de l’Iroise ont participé à la même marche et dans le même secteur, pour parler de la place des jeunes femmes dans l’espace public, recenser des espaces dans lesquels des actions sont nécessaires, élaborer des propositions d’amélioration face au harcèlement de rue.

    Le Télégramme

  • Brest : un véhicule de police incendié en plein jour à proximité d’une école par 3 jeunes. Un syndicaliste : “On n’a jamais eu ça à Brest, la délinquance évolue”

    Publié par Guy Jovelin le 29 avril 2022

    Un véhicule de police a été incendié, ce jeudi 28 avril 2022, aux environs de 16 h 30, juste à côté de la mairie de quartier de Saint-Marc, à Brest (Finistère).

    Pour le syndicat SGP Police, cette attaque marque « un nouveau cap » dans les violences à Brest, après la série de violences urbaines survenues en début d’année dans le quartier de Pontanézen. « Il s’agit cette fois d’une attaque en plein jour, à proximité d’une école, quelques minutes avant que les enfants quittent leurs classes. On repasse un cap, soupire Éric Kerbrat, pour le syndicat Unité-SGP FO. On n’a jamais eu ça sur Brest, la délinquance évolue. »

    Ouest France et Le Télégramme

  • Brest : Un policier et une policière hors service agressés à la matraque par une dizaine d’individus. « Ça a été extrêmement violent »

    Publié par Guy Jovelin le 09 janvier 2022

    Alors qu’ils étaient hors service, deux policiers disent avoir été agressés par une dizaine d’individus au parc de Penfeld à Brest (Finistère). Une plainte a été déposée, sans interpellation jusqu’à présent.

    Vendredi 7 janvier 2022 en fin d’après-midi, un policier et une policière de Brest (Finistère) âgés d’une quarantaine d’années, se trouvaient hors service au parc d’attractions Luna Park, à Penfeld, lorsqu’ils auraient été agressés. Ils se rendaient à leur véhicule lorsqu’ils ont été bloqués par quatre individus portant des capuches, qui auraient reconnu qu’ils étaient policiers.

    Ces derniers ont rapidement été rejoints par huit autres personnes. Le ton monte, jusqu’à ce que le groupe sorte une matraque et agresse les policiers. « Ça a été extrêmement violent », indique Éric Kerbrat, secrétaire départemental d’Unité SGP Police FO.

    « Ça n’avait jamais été aussi loin »

    Une plainte doit être enregistrée ce samedi 8 janvier 2022, confirme la police du Finistère. Les deux policiers, « très choqués », sont en attente d’un examen médical. À cette heure, il n’y avait pas eu d’interpellation.

    « Nous constatons une augmentation des violences contre les policiers qui nous inquiète, déplore Éric Kerbrat. D’habitude, hors service, ce sont des regards ou des paroles. Ça n’avait jamais été aussi loin à Brest. »

    Ouest-France via fdesouche

  • Une direction départementale de la police dit d’agir avec discernement, en raison des événements en Israël et de la fin du ramadan

    Publié par Guy Jovelin le 14 mai 2021

    Une direction départementale de la police dit d’agir avec discernement, en raison des événements en Israël et de la fin du ramadan

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    Lunaire :

    Dans la nuit du jeudi 13 au vendredi 14 mai 2021, les pompiers de Brest (Finistère) sont appelés pour un feu de voiture rue Corot, dans le quartier de Pontanezen. Avant de rentrer dans ce quartier considéré comme sensible, ils se retrouvent à proximité avec les policiers pour décider des modalités d’intervention.

    Mais une note la direction départementale de la police nationale (DDSP 29) disait formellement à ses hommes d’agir avec discernement, en raison des événements en cours dans les territoires palestiniens et de leur concordance avec la fin du ramadan.

    La direction de la police demande ainsi à ses troupes de « ne pas intervenir pour des motifs en lien avec une attitude festive, tapage, rassemblement de personnes, feu d’artifice ». Toutefois, « en cas de violences urbaines nécessitant la projection de pompiers sur les lieux », une patrouille devait effectuer une patrouille préalable pour lever le doute. Mais ils effectuent un repli stratégique après avoir essuyé des tirs de mortier.

    Les pompiers rentrent pour éteindre l’incendie de voiture – un autre se déclenchant un peu plus tard dans la rue Gavarnie, toute proche. Mais ils se retrouvent immédiatement face à une centaine de jeunes excités, utilisant des mortiers pour tirer des feux d’artifice, et pratiquant des rodéos à proximité du lieu d’intervention des pompiers. Certains tapent même sur les camions des soldats du feu pour les intimider. Les pompiers ont néanmoins réussi à éteindre les deux incendies sans qu’aucun accrochage direct ne se produise.

     

    Source : lesalonbeige

  • Brest : Lors d’un cambriolage, un Tunisien viole un enfant de 5 ans. Condamné en appel, il pourra finalement rester en France

    Publié par Guy Jovelin le 18 novembre 2019

    Par  le 15/11/2019

    Au terme de deux jours de débats à huis clos, la cour d’assises des Côtes d’Armor a condamné, ce mardi, Wael Haddad, 34 ans, à dix ans de réclusion criminelle, jugé en appel. En première instance, à Quimper, en décembre 2018, il avait écopé de huit ans de prison, ainsi que d’une interdiction définitive du territoire français, l’accusé étant de nationalité tunisienne.

    Le jury de Saint-Brieuc a lui aussi reconnu le trentenaire coupable du viol d’un garçonnet, mais aussi d’exhibition sexuelle et de vol en récidive. Le 25 mars 2016, il s’était introduit dans l’habitation d’une famille brestoise pour la cambrioler, avant de s’attarder dans la chambre des enfants. Le plus petit, âgé de cinq ans, avait été violé par le cambrioleur, fait confirmé par le grand frère.

    Placé en détention en avril 2016, après son interpellation à son retour de Tunisie par la brigade des mineurs du commissariat de Brest, il n’avait cessé de nier les faits. Il avait sollicité, en juillet 2018, une remise en liberté qui lui avait été refusée.
    La cour d’assises a également condamné Wael Haddad à un suivi sociojudiciaire de cinq ans, avec injonction de soins, obligation d’indemniser les victimes et interdiction d’exercer toute activité en lien avec des mineurs. S’il manquait à ces obligations, il encourrait quatre ans de prison.

    Si les jurés costarmoricains n’ont, cette fois, pas prononcé son interdiction définitive du territoire, il sera néanmoins interdit de présence dans la région Bretagne pendant dix ans. La cour d’assises a également ordonné son inscription au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles.

    Le télégramme via fdesouche