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oqtf - Page 5

  • “Ça a été très dur” : Fares, Algérien, arrivé avec un visa étudiant, contrôlé plusieurs fois sans conséquences, a vécu sans papiers en France cinq ans sans être inquiété, son OQTF levée, il va déposer sa demande de régularisation

    Publié par Guy de Laferrière le 05 novembre 2022

    Europe 1 vous fait découvrir le parcours caractéristique d’une personne devenue illégale en France. Presque trois mois de légalité, puis 69 mois jusqu’à ce jour sous les radars. Quand son visa étudiant expire en février 2017, Fares, venu d’Algérie, enchaîne les boulots pour survivre et rester en France. Sa logique : il lui faut 3 ans de présence sur le territoire et 24 fiches de paie pour régulariser sa situation. “J’ai travaillé dans la fibre optique, dans le déménagement, sur les marchés, dans la restauration. J’ai été serveur puis chef de rang“, raconte-t-il.

    En novembre 2021, il décroche enfin un CDI, le sésame pour une demande de régularisation, grâce à un de ses anciens employeurs. “On a appris à se connaître. Il a vu comment je bossais, que j’étais sérieux. Alors quand il a monté sa boîte, il a pensé à moi et il m’a recruté. Depuis un an maintenant, je travaille comme agent d’exploitation dans une société de transport et de déménagement.”

    Avant cela, Fares passe cinq ans en France sans être inquiété. Quelques vérifications d’identité sans conséquences. Mais, en septembre dernier, lors d’un simple contrôle routier, les policiers l’embarquent. Il vit sa première garde à vue en six ans et tombe sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF).

    Ça a été très dur, tout ce que j’ai construit pendant ces années s’est écroulé. J’ai toute ma vie sur le territoire français“. Toute sa vie, c’est une partie de sa famille mais aussi un appartement qu’il loue depuis novembre 2018. Et une femme qu’il vient d’épouser. Grâce à son avocate, l’OQTF a été suspendue. Fares dit être en mesure dorénavant d’envoyer son dossier de régularisation dans les prochains mois en préfecture.

    Europe 1 via fdesouche

  • Montauban (82) : Farouk M., un clandestin algérien sous le coup d’une OQTF depuis 2021 menace de crever l’œil de son ex-compagne avec un stylo. Poursuivi pour 8 délits, dont outrages et rébellion contre des policiers, il part en prison pour 3 mois

    Publié par Guy de Laferrière le 03 novembre 2022

    Après des violences commises lundi 31 octobre à Montauban sur son ex-compagne et les enfants de cette dernière, le suspect a été écroué pour 3 mois.

    Au terme d’une garde à vue de 48 heures au commissariat de police de Montauban, Farouk M., un ressortissant algérien sans-papiers de 27 ans, poursuivi pour pas moins de 8 délits de violences conjugales ainsi que pour outrages et rébellion contre cinq policiers dans la nuit du 31 octobre, a été jugé en comparution immédiate, ce 2 novembre.

    Appréhendé dans la rue peu après l’appel des victimes, l’individu très alcoolisé, avait porté un coup de pied au visage de l’un des policiers tout en insultant la patrouille de tous les noms d’oiseaux.

    […]

     

    L’ensemble des faits étant contestés, la présidente évoque la personnalité du mis en cause : celui d’un sans-papiers arrivé il y a 5 ans en France sans aucune attache, et qui depuis 2021 est sous le coup d’un OQTF (obligation de quitter le territoire français).

    […]

     

    La Dépêche via fdesouche

  • Saint-Denis (93) : un Haïtien «ultra violent», multirécidiviste, en situation irrégulière, connu pour une trentaine de délits et sous OQTF, interpellé et relâché après sa garde à vue, les centres de rétention administrative étant saturés

    Publié par Guy de Laferrière le 30 octobre 2022

    Interpellé ce vendredi devant la gare de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), un homme de 24 ans en situation irrégulière et défavorablement connu des services de police a été relâché après sa garde à vue dans une affaire de violences volontaires, selon le service police-justice de CNEWS .Une décision motivée par la saturation des centres de rétention administrative dans l’Hexagone.

    De nationalité haïtienne, le suspect est en situation irrégulière sur le territoire. Il s’était vu délivrer à ce titre, par le passé, au moins une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Ce dernier est d’ailleurs actuellement visé par une interdiction administrative de retour sur le territoire français et un placement en centre de rétention administrative en vue de son expulsion.

    L’homme de 24 ans fait aussi l’objet d’une fiche de recherche pour une peine prononcée à son encontre de six mois de prison et 300 euros d’amende pour violences volontaires inférieures à huit jours d’ITT. Cependant, cette sanction devait lui être notifiée prochainement, lui laissant alors la possibilité de faire appel.

    Passé plusieurs fois par des centres de rétention administrative (CRA), il avait notamment agressé l’un de ses surveillants de deux coups de poings à la tête. «Comme il est ultra violent, ça doit être compliqué de le mettre dans un avion...» a confié une source policière à CNEWS pour expliquer les difficultés liées à son expulsion du territoire.

    Ce dernier est notamment connu des services de police pour une trentaine de faits différents depuis 2015, dont violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique (PDAP), transport de produits stupéfiants, vols avec violences, abus de confiance ou encore violences sur mineur. Dans bon nombre de ces dossiers, le suspect a été reconnu irresponsable sur le plan psychiatrique et placé dans un établissement spécialisé.

    cnews via fdesouche

  • Marseille : La Bac interrompt le calvaire d’une femme violée et violentée en pleine rue. L’auteur présumé faisait l’objet de deux interdictions administratives du territoire national.

    Publié par Guy Jovelin le 23 octobre 2022

  • Lyon : l’extrême-gauche se mobilise contre les OQTF et les centres de rétention administrative pour migrants clandestins délinquants qu’ils qualifient de “prisons racistes”

    Publié par Guy Jovelin le 21 octobre 2022

    Alors que l’extrême droite gagne du terrain partout en Europe nous pensons qu’il est urgent de repenser une approche politique sérieuse de l’antifascisme comme une lutte stratégique offensive efficace et que la lutte contre les CRA devrait se situer en bonne place dans l’ordre des priorités de toutes celles et ceux qui prétendent lutter contre le fascisme.

    C’est dans l’idée d’entamer cette dynamique et de continuer à visibiliser et dénoncer ces institutions que, dans la nuit du 14 au 15 octobre, nous avons effectué plusieurs graffitis dans la zone de l’aéroport Saint-Exupéry aux alentours du CRA de Lyon.

    Rebellyon via fdesouche